
Saviez-vous que... tous les notaires devraient être payés de la même façon ?
Les notaires sont des fonctionnaires, mais avec une particularité : leur rémunération n'est pas fixée par l'État sous la forme d'un salaire (comme c'est le cas pour la grande majorité des fonctionnaires, tels qu'un juge, un inspecteur des impôts, un enseignant, etc.), mais leur rémunération est versée par les clients qui se rendent chez le notaire pour signer un acte public, en conséquence de quoi les constituants doivent verser au notaire les montants correspondants, qui prennent la forme juridique d'honoraires.
<ejemplo>Así pues, mediante este arancel, los particulares que acuden al Notario a firmar un documento público, abonan al Notario los importes arancelarios correspondientes, a los efectos de que el Notario en cuestión pueda cubrir sus gastos de funcionamiento, conservación de la oficina notarial, así como su retribución profesional.<ejemplo>
<ejemplo>En relación con esta norma, es necesario indicar que la misma fue aprobada en el año 1989, y desde entonces, es decir, desde hace más de 30 años, no ha experimentado ningún incremento, pues todas las modificaciones aprobadas han sido para introducir rebajas, exenciones y reducciones en beneficio de los ciudadanos.<ejemplo>
Par conséquent, toutes les parties prenantes doivent garder à l'esprit et être bien conscientes que :
- Les notaires ne reçoivent pas de salaire de l'État.
- La rémunération des notaires prend la forme d'honoraires, versés par leurs clients lorsqu'ils se rendent chez le notaire pour signer un acte public.
- Tous les notaires d'Espagne, lorsqu'ils calculent les honoraires de leurs actes, doivent appliquer strictement les critères établis dans le décret royal 1426/1989, afin de déterminer les honoraires à payer pour l'acte public exécuté, sans que le notaire puisse modifier motu proprio ce qui y est établi, ou facturer quelque chose de plus ou de moins que ce qui est établi dans cette réglementation.
Beaucoup d'entre vous qui lisent cet article en ce moment se posent les trois questions suivantes.
Comment se fait-il alors qu'un même acte notarié (ou un acte très similaire) passé devant deux notaires différents génère des coûts ou des frais différents ?
Comme on l'a indiqué, les honoraires perçus par le notaire sont déterminés par un règlement approuvé par le gouvernement, qui est obligatoire pour tous, de sorte que, en substance, une même transaction ne devrait pas présenter de grandes variations de coût d'un office notarial à l'autre. Toutefois, dans la pratique, il peut arriver qu'un notaire interprète un concept du tarif différemment d'un autre, ce qui entraîne de petites différences dans le coût total de la transaction, mais qui, en aucun cas, ne peuvent être très importantes.
Il peut également arriver que le client souhaite contracter avec le notaire public d'autres services supplémentaires non réglementés par le Tarif, comme par exemple le règlement des taxes de la transaction, ou le traitement de son acte pour son enregistrement au Registre foncier. Dans ces cas, chaque notaire est libre de déterminer ses honoraires pour ces services supplémentaires, sous réserve d'un accord préalable avec son client.
Les notaires peuvent-ils accorder des rabais ?
Depuis l'an 2000, il existe une règle qui permet aux notaires de réduire les frais correspondants jusqu'à 10%, ce qui est en tout cas une décision volontaire du notaire, dans chaque cas concret, lorsque les circonstances le justifient.
En définitive, le notaire n'a que trois options possibles à cet égard :
- Appliquer le tarif et ne pas accorder de rabais ;
- Faire la remise susmentionnée de 10 % de leurs frais selon le tarif ;
- de renoncer totalement à leurs frais (c'est-à-dire de fournir leur service gratuitement) ;
En dehors de ces trois options, il n'y a que deux exceptions où le notaire est légalement libre de négocier ses honoraires :
- Dans le domaine des polices, où le tarif permet au notaire de réduire librement ses honoraires comme il le souhaite, comme le stipule l'article 2.3 du décret-loi royal 6/1999, qui dispose que "les tarifs des courtiers commerciaux agréés, approuvés par le décret du 15 décembre 1950, ont le caractère de tarifs maximums, et lesdits notaires publics peuvent appliquer les réductions qu'ils jugent appropriées".
<ejemplo>Así pues, por ejemplo, en una póliza intervenida ante Notario de un préstamo personal que solicita una persona física a un banco, por importe de 60.000 euros, los honorarios del Notario, calculado en base a la norma arancelaria aplicable, ascenderían a 217,80 euros aproximadamente. No obstante, el Notario, libremente podría decidir cobrar otra cantidad inferior si así lo estima oportuno.<ejemplo>
- Dans les actes notariés où le montant de la transaction dépasse 6 millions d'euros (concrètement 6.010.121,04 euros), dans lesquels le Tarif des notaires (Annexe I, numéro 2) permet au notaire de percevoir, pour le montant dépassant cette somme, les honoraires " librement convenus avec les parties ".
<ejemplo>Así pues, por ejemplo, si se formaliza una compraventa de una vivienda de 10.000.000 de euros (un comprador persona física), aplicando el escalado progresivo que establece el Arancel Notarial, hasta los 6.010.121,04 euros, correspondería cobrar la cantidad de 3.185,89 euros aproximadamente, mientras que, por el exceso hasta alcanzar los 10.000.000 de euros del precio de la compraventa, la cantidad que libremente acordara el comprador con el Notario.<ejemplo>
Que puis-je faire si je ne suis pas d'accord avec la facture du notaire ?
En tout état de cause, si un notaire, en déterminant ses honoraires, commet une erreur ou une mauvaise application de la règle tarifaire, conformément à la règle 10 de l'annexe II du décret royal 1426/1989, les parties intéressées peuvent contester les honoraires établis par le notaire de la manière suivante :
- Cette opération doit être effectuée dans un délai de 15 jours ouvrables à compter du jour suivant la notification ou la remise de la facture.
- La contestation doit être introduite directement auprès du notaire qui l'a introduite, qui, à cet effet, établira un rapport et soumettra ensuite toute la documentation, dans un délai de 10 jours ouvrables, au Conseil d'Administration de l'Association notariale correspondante pour sa résolution. Le cas échéant, la contestation peut également être présentée directement au Conseil d'administration de l'Association notariale.
- Enfin, l'intéressé peut faire appel, dans un délai de 10 jours ouvrables, de la décision rendue par le conseil d'administration correspondant, auprès de la direction générale de la sécurité juridique et de la foi publique.
Je conclus ce billet en soulignant l'objectif de cette réglementation, qui n'est autre que de garantir que les notaires d'Espagne assurent leur fonction publique dans des conditions d'égalité pour tout citoyen, afin que la concurrence notariale soit strictement due à la qualité de leurs services et non à une question de prix, ce qui pourrait conduire à des pratiques préjudiciables au bon fonctionnement de ce service public.