Livraison de l'héritage - Étude de notaire Jesús Benavides
Héritages et dons

Remise ou prise de possession d'un héritage

Étape 1

Qu'est-ce que la transmission ou la prise de possession d'un héritage ?

Il s'agit de l'acte notarié qui formalise la remise d'un bien ou d'un droit spécifique faisant partie d'un héritage à une personne déterminée. Cette personne est appelée le légataire et, à partir de ce moment, le légataire, en acceptant le legs, consolide son acquisition et peut désormais utiliser et jouir du bien qui lui a été formellement remis par l'héritier du défunt, l'intégrant ainsi pleinement dans son patrimoine privé.

Étape 2

Quels documents dois-je présenter au notaire pour officialiser la remise ou la prise de possession d'un legs ?

Étape 3

Combien coûte l'officialisation de la remise ou de la prise de possession d'un legs devant un notaire ?

Il s'agit d'une estimation purement informative et non contraignante. Il est calculé sur la base de deux critères : 1) notre connaissance du Tarif des Notaires (Décret Royal 1426/1989, 17 novembre 1989). (Décret royal 1426/1989, du 17 novembre) et 2) notre expérience quotidienne dans la préparation de ce type d'acte notarié. Toutefois, toute variation (à la hausse ou à la baisse) sera dûment justifiée au moment de l'émission de la facture finale du service notarial rendu.

Étape 4

Autres questions fréquemment posées

Qu'est-ce qu'un héritage ?

Le legs consiste en une attribution particulière faite en faveur d'une personne déterminée, de sorte que le testateur détermine qu'au-delà de ses héritiers, un bien déterminé de sa succession est attribué à une personne déterminée, comme, par exemple, lorsqu'un testateur lègue un véhicule déterminé (parmi les nombreux qu'il peut avoir) à un de ses neveux qui le tient en haute estime.

Ainsi, en résumé, cette institution peut présenter un intérêt pour le testateur lorsque, outre les personnes qu'il souhaite désigner comme héritier de sa succession, il souhaite transmettre un bien déterminé de ses biens à une personne déterminée qui n'est pas son héritier universel.

Comment un legs peut-il être accordé ?

D'un point de vue formel, comme l'établit le Code civil de Catalogne, pour qu'un legs soit ordonné, il est nécessaire qu'il soit fait au moyen d'un testament, d'un codicille ou d'un mémoire testamentaire. Par conséquent, seuls les legs d'une certaine chose vérifiés par l'un de ces instruments seront valables.

Qui peut être désigné comme légataire ?

En ce qui concerne les personnes qui peuvent être désignées comme légataires, il convient d'indiquer qu'il peut s'agir de toute personne physique vivante, ainsi que de personnes conçues (c'est-à-dire de fœtus en période de gestation) ou même en faveur de personnes non conçues (par exemple en faveur de petits-enfants, au cas où les enfants du testateur n'en ont pas encore, mais qu'il peut prévoir que cela arrivera).

En ce qui concerne la désignation de la personne bénéficiant du legs (qui est appelée légataire, comme mentionné ci-dessus), il est également important de savoir qu'il est normal de la désigner et de l'identifier sans équivoque (c'est-à-dire de préciser, par exemple, dans le testament du testateur, le nom et le prénom du légataire). Toutefois, la loi permet également au testateur de confier le choix du légataire à une autre personne (qui peut être le destinataire du legs ou un tiers), parmi un groupe de personnes désignées par le testateur, de sorte que, par exemple, le testateur peut prévoir que son héritier lègue un tableau de sa collection à l'un de ses neveux, à son choix, l'héritier (qui est dans ce cas le destinataire du legs) ayant alors le pouvoir de choisir à quel neveu précis ladite œuvre picturale doit être attribuée.

Cela dit, il est également important de souligner que le legs peut être ordonné en faveur d'une seule personne ou également en faveur de plusieurs légataires (comme, par exemple, léguer une maison du village à plusieurs neveux et nièces), auquel cas, si la part correspondant à chacun d'eux n'est pas précisée, il est entendu que le legs est distribué en parts égales.

Enfin, il convient de noter à cet égard que le légataire peut également ordonner des substitutions communes au légataire, de sorte que si ce dernier ne peut ou ne veut pas accepter le legs, le substitut prendra sa place.

Qu'est-ce qu'un pré-légat ?

Le prélégat est une circonstance qui se produit lorsque le défunt a désigné, en même temps, une personne déterminée comme son héritier et aussi comme le légataire d'une chose déterminée.

Bien qu'a priori cette dualité de désignations puisse sembler absurde, elle peut être utile en ce qui concerne la personne désignée, car cette dualité lui permet d'accepter ou de répudier à la fois la succession et le legs de manière indépendante, ce qui dans certains cas peut être intéressant si le bénéficiaire ne veut accepter que le legs (imaginons, par exemple, un bien de grande valeur) et non la succession (composée de biens complexes à gérer), ou vice versa.

Qu'est-ce qu'un legs et qui sont les personnes responsables du legs ?

La personne grevée par le legs est celle qui porte la responsabilité et la charge de veiller à ce que le legs soit accompli et, par conséquent, que le bien ou l'avantage particulier que le testateur a prévu soit remis au légataire.

Normalement, la personne grevée par le legs sera l'héritier ou les cohéritiers désignés par le défunt, si rien n'a été prévu. Toutefois, la loi permet au testateur de désigner une personne spécifique comme étant grevée par le legs. Ainsi, par exemple, s'il y a plusieurs cohéritiers, seul l'un d'entre eux est désigné comme étant grevé par le legs, de sorte que seul ce dernier se voit confier la responsabilité et la tâche de remettre le legs au bénéficiaire. 

Il est également nécessaire de préciser que non seulement les héritiers peuvent être considérés comme une personne grevée par le legs, mais la loi permet à toute autre personne qui obtient un avantage patrimonial de l'héritage d'être considérée comme une personne grevée par le legs.

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Quels types de biens peuvent être légués ?

Tout bien ou droit sur lequel le légataire (qui est le bénéficiaire du legs) peut obtenir un avantage patrimonial et qui n'est pas contraire à la loi peut faire l'objet d'un legs, de sorte que, par exemple, on peut parler aussi bien de biens immobiliers (comme une maison) que de biens mobiliers (comme un tableau), ou de tout type de droits (comme, par exemple, un abonnement à un club de football pour pouvoir assister à ses matchs en tant que spectateur). 

  • Cela dit, il est nécessaire d'indiquer que l'objet du legs doit être déterminé, c'est-à-dire spécifié de manière appropriée pour son identification correcte ou, le cas échéant, il doit pouvoir être déterminé au moment où le legs doit être accompli, au moyen de faits ou de circonstances résultant de la disposition elle-même(c'est-à-dire que, par exemple, un objet spécifique peut être légué, comme un véhicule avec une plaque d'immatriculation qui permet son identification spécifique à tout moment ou..., le caséchéant, il est possible de léguer un ensemble de biens indéterminés à l'heure actuelle, mais qui pourront être déterminés à l'avenir sur la base de règles prédéterminées, comme, par exemple, la récolte pendant deux ans d'un domaine agricole, qui ne peut être connue à l'heure actuelle, mais qui pourra être connue lorsque cette période arrivera, et qui, logiquement, variera en fonction des circonstances climatiques survenues au cours de ces années).
  • Le legs peut également porter sur une chose future(par exemple, un appartement dans un lotissement en phase de conception).

En outre, en ce qui concerne les types de legs, le lecteur doit savoir que la loi autorise les legs à efficacité réelle et obligatoire :

  • Dans le cas d'un legs réel, lorsque le legs porte sur des biens ou des droits réels ou de crédit spécifiques(tels qu'une maison, un véhicule, etc.).
  • Au contraire, s'il s'agit d'un legs à efficacité obligatoire, cela implique que la personne à qui le legs est adressé doit exécuter une obligation spécifique de délivrer, de faire ou de ne pas faire en faveur du légataire(comme, par exemple, verser une somme d'argent mensuelle du vivant du légataire).

Enfin, je rappelle que la loi permet également de subordonner le legs à une condition ou un terme, qui peut être suspensif ou résolutoire.

  • Ainsi, par exemple, un avocat peut léguer son cabinet à son fils à condition que ce dernier devienne avocat(il s'agirait d'une condition suspensive) ou, le cas échéant, léguer son cabinet à son fils lorsqu'il atteint l'âge de 40 ans(il s'agirait d'une conditionsuspensive).
  • En revanche, cet avocat peut léguer son cabinet à son fils à condition qu'il ne quitte pas la profession, de sorte que s'il cesse d'être avocat, il perd les droits sur le cabinet (condition résolutoire) ou, le cas échéant, qu'il lègue le cabinet à son fils pour une période de 10 ans, après quoi il sera transféré à un tiers (terme résolutoire).

Quand l'appel à accepter ou à rejeter le legs a-t-il lieu ?

L'appel à accepter ou à refuser le legs de la part du légataire, qui est juridiquement appelé délation, se produit logiquement au moment du décès du défunt, de sorte que, une fois que la personne qui a fait ce legs est décédée, la personne qui en a bénéficié (le légataire), acquiert le pouvoir de l'accepter, de le faire sien et de l'intégrer à sa succession ou, au contraire, de le refuser.

  • Toutefois, si le legs est soumis à une condition suspensive, la délation n'a pas lieu tant que cette condition n'est pas réalisée. De même, si le légataire a été ordonné en faveur d'une personne à naître, la délation a lieu lorsque cette naissance a lieu et, enfin, si le legs porte sur une chose future, la délation n'a lieu que lorsque cette chose future devient une réalité présente.

Ceci dit, il est nécessaire d'indiquer qu'une fois que le legs a lieu, ce qui se produit, comme il a été indiqué, au décès du défunt, le légataire acquiert le plein droit de propriété de la chose objet du legs, s'il s'agit d'un legs à efficacité réelle ou, le cas échéant, la condition de créancier de la personne grevée du legs, s'il s'agit d'un legs à efficacité obligatoire. 

Ainsi, comme indiqué, au décès du de cujus, le légataire acquiert le bien légué (ou, le cas échéant, le droit de réclamer le bénéfice à la personne grevée par le legs) sans avoir à accepter ou à répudier le legs. 

Cependant, pour consolider son acquisition et, le cas échéant, pour pouvoir prendre possession du bien et en avoir l'usage et la jouissance, il sera nécessaire que le légataire accepte formellement le legs (ou, le cas échéant, le répudie, s'il n'en veut pas) et qu'ensuite ait lieu la remise formelle dudit legs, qui sera transmise à travers l'acte qui est développé dans ces questions et réponses.

Comme particularité, il faut signaler que, malgré ce qui précède, si le testateur, dans ses dispositions mortis causa, a établi que le légataire peut prendre lui-même possession du bien légué, sans qu'il soit nécessaire que l'héritier ou une tierce personne le remette, cela sera possible, et c'est ce cas qui donne raison à l'acte de prise de possession du legs.

Comment se déroule la remise et la prise de possession du legs ?

Une fois que le légataire a accepté le legs, il convient que la personne chargée du legs (comme mentionné ci-dessus, normalement les héritiers) s'y conforme, c'est-à-dire qu'elle procède à la remise formelle du legs en accordant l'acte de remise du legs (ou dans son cas à l'exécution de l'obligation), dans lequel sera laissé un acte solennel de remise de la possession du bien qui a été légué par le défunt en faveur du légataire. 

Comme indiqué ci-dessus, si le testateur a prévu que le légataire puisse prendre lui-même possession des biens légués, cela peut se faire directement sans qu'il soit nécessaire de faire appel à l'héritier ou à un tiers grevé.

En ce qui concerne l'étendue du legs, c'est-à-dire les aspects spécifiques qu'il couvre, il est nécessaire d'indiquer que la loi détermine qu'il inclut :

  • Les fruits et intérêts de la chose léguée depuis le décès du défunt.
  • S'il s'agit d'un domaine, il comprend également tous ses bâtiments.
  • Dans le cas d'un bien immobilier, le legs comprend également les vêtements, les meubles et les ustensiles de ménage du bien.

Est-il possible de prendre possession du legs par le légataire lui-même ?

Si le testateur a stipulé dans l'acte d'héritage (par exemple dans le testament) que le légataire peut prendre lui-même possession du legs, cela est possible sans que l'héritier ou le grevé ait besoin de remettre le legs, de sorte que le bénéficiaire, en se rendant seul chez le notaire pour signer l'acte de prise de possession du legs, devient déjà le nouveau propriétaire du bien légué.

Que se passe-t-il si la personne visée par le legs ne s'exécute pas ?

Si la personne grevée par le legs ne respecte pas le legs, c'est-à-dire qu'elle ne livre pas le bien légué ou n'exécute pas la prestation stipulée, la loi, en règle générale, ne permet pas au légataire de prendre lui-même possession du legs, de sorte que, dans ce cas, le légataire aura logiquement une action contre le légataire, c'est-à-dire qu'il pourra en réclamer l'exécution en justice.

<ejemplo>No obstante, como excepciones, el legatario podrá tomar por sí solo la posesión del legado si el causante lo hubiere autorizado, si se tratare de un prelegado o de un legado de usufructo universal.<ejemplo>

De même, il faut tenir compte du fait que, dans ces cas litigieux, si le bien en question a accès au Registre Foncier, il sera possible de constater préventivement l'existence de ce litige et, dans le cas où cela ne serait pas possible, la loi prévoit également la possibilité de demander une caution pour garantir que la personne grevée du legs ne lui porte pas préjudice.

Quel genre d'héritage y a-t-il ?

Comme indiqué ci-dessus, tout bien, droit ou avantage qui a un contenu patrimonial (c'est-à-dire qui peut être évalué économiquement) et qui n'est pas contraire à la loi peut faire l'objet d'un legs.

Cependant, et au-delà de cette définition large du législateur, la loi catalane sur les successions contient une série de particularités dans lesquelles certaines modalités spécifiques du legs sont détaillées et réglementées de manière concrète, que nous allons essayer de détailler ci-dessous :

  • Le legs peut consister en la chose d'autrui (par exemple, donner une voiture à un neveu, alors que le défunt ne possède pas de voiture). Dans ce cas, la personne grevée par le legs (généralement l'héritier) doit acquérir le bien auprès d'un tiers (par exemple, en achetant une voiture à un concessionnaire) et le remettre au légataire.
  • Il est également possible que le legs porte sur une chose alternative, de sorte que le testateur laisse le choix du bien spécifique à léguer au légataire entre les mains de la personne grevée (ou d'un tiers)(imaginez par exemple une personne qui possède une grande collection de tableaux et qui souhaite en léguer un à son gardien, mais en laissant le choix spécifique à son héritier).
  • Il peut également arriver que le legs consiste en une chose générique, même s'il n'y a pas de choses du genre en question dans l'héritage. Dans ce cas, il appartiendra à la personne à qui le legs est adressé de se procurer la chose générique et de la remettre au légataire(imaginons, par exemple, que le défunt lègue 100 grammes d'or au légataire).
  • Le legs peut également faire référence à l'argent ou aux actifs financiers. Dans ce cas, si le legs fait référence à tout l'argent que le testateur possédait au moment de son décès, il est entendu qu'il comprend à la fois l'argent liquide et les dépôts à vue ou à terme dans les institutions financières, la même règle s'appliquant si le legs fait référence aux dépôts dans une institution financière spécifique.
  • Si la chose léguée est grevée d'un droit réel d'hypothèque ou, le cas échéant, a été mise en gage, l'héritier est responsable du paiement de la dette garantie, sachant que si c'est le légataire qui paie cette dette (à défaut de paiement par l'héritier), le légataire est subrogé dans la position du créancier pour réclamer cette dette à l'héritier. En revanche, si la chose léguée est grevée d'un droit réel limité (comme un droit d'usufruit), le légataire ne peut pas demander à la personne grevée par le legs d'éteindre ce droit.
  • De même, le legs peut se référer à une universalité, telle qu'une entreprise, auquel cas le legs de cette totalité de biens s'entend comme une chose unique qui s'étend à tout ce qui faisait partie de l'unité au décès du défunt.
  • Si le legs concerne des pensions alimentaires ou périodiques, il comprend tout ce qui est nécessaire à l'entretien, au logement, à l'habillement, aux soins médicaux et à l'éducation du bénéficiaire, de sorte que la personne à léguer verse au légataire une somme d'argent suffisante pour couvrir toutes ces dépenses.
  • Il est également possible de léguer une créance, de sorte que la position que le défunt occupe en tant que créancier à l'égard d'un tiers, et qui lui donne le droit de percevoir une certaine somme d'argent due, est transmise au légataire, ou il est également possible de léguer une libération de dette en faveur du débiteur, de sorte que, au décès du défunt, la dette est éteinte.
  • Dans le cas d'un legs d'actions d'une société, la particularité à prendre en compte est que, dans ce cas, les droits politiques découlant de ces actions peuvent être exercés dès le moment du legs (c'est-à-dire dès le décès du défunt) par le légataire, même si la possession n'a pas encore été transmise par l'héritier.
  • Il est également possible pour le défunt d'ordonner un legs d'usufruit universel, auquel cas il accorde au légataire le droit d'utiliser et de jouir de tous les biens de la succession jusqu'à son décès.

Le legs peut-il être lésé par d'autres types de droits de tiers ?

Tout d'abord, il convient de souligner que le legs peut être révoqué par le testateur lui-même s'il en dispose, que ce soit à titre onéreux ou à titre gratuit (c'est-à-dire, par exemple, par une vente ou une donation) ou, le cas échéant, il peut également s'éteindre si le bien est perdu ou si l'exécution constatée devient impossible(comme cela se produirait, par exemple, si un tableau est légué et qu'il est détruit dans un incendie dans la maison où il était entreposé).

Au-delà de ces hypothèses initiales, la loi établit une série de situations dans lesquelles il existe des droits de tiers qui priment sur le legs et qui, par conséquent, déterminent la réduction ou la suppression du legs. Ainsi, cela peut arriver :

  • Lorsque la valeur du legs dépasse le montant que la personne lésée par le legs obtient de l'héritage, il s'agit d'un legs dit excessif, auquel cas elle a le droit de le réduire ou de le supprimer.
  • De même, sauf interdiction du défunt, l'héritier a le droit de réduire les legs afin de s'assurer un quart des biens hérités, ce qui est techniquement connu sous le nom de quatrième falcidia ou part successorale minimale, de sorte que si le bien légué a une valeur économique élevée par rapport aux autres biens de l'héritage, au point que l'héritier acquiert un pourcentage infime de la valeur totale de la succession du défunt, ce dernier a le droit de réduire le ou les legs existants, afin de garantir la réception d'au moins 25 % de la valeur de l'héritage.

Quel genre de déclarations doivent être faites dans l'acte de legs ?

Dans l'acte de délivrance du legs, si l'acceptation par le légataire n'a pas eu lieu au préalable, ce dernier acceptera le legs du bien ou de la prestation établie pour, immédiatement après, recevoir la délivrance dudit bien ou de ladite prestation par la personne grevée par le legs, consolidant ainsi son acquisition et pouvant, à partir de ce moment, avoir l'usage et la jouissance du bien ou la possibilité de réclamer l'exécution de la prestation obligatoire en laquelle consistait le legs.

Qui doit payer les frais liés à la remise ou à la prise de possession du legs ?

Conformément aux dispositions du Code civil de Catalogne, les frais dérivés de l'accomplissement du legs correspondent au grevé, tandis que ceux de la formalisation de la remise correspondent au légataire.

Ainsi, par exemple, si le legs consiste en un tableau de valeur et qu'il doit être déplacé de la maison de l'héritier à la résidence du légataire, le coût de ce transport doit être supporté par l'héritier, alors que si, par exemple, il s'agit d'une maison, le coût de l'acte de remise du legs et de son inscription au registre foncier doit être supporté par le légataire bénéficiaire.

Quels impôts le légataire devra-t-il payer en acceptant le legs ?

L'acquisition d'un bien par le biais d'un legs est soumise à l'impôt sur les successions, tel qu'il est établi par la loi réglementant cet impôt, de sorte que le légataire, en acceptant le legs et en le recevant, doit faire face au coût fiscal qui en découle.

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Étape 5

Où puis-je trouver les règlements pertinents ?

Étape 6

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