Il s'agit de l'acte notarié par lequel l'héritier d'un héritage (ou d'une partie de celui-ci), avant de l'accepter ou une fois qu'il a été accepté et avant son partage, procède à la vente de ce droit de propriété, en tant qu'universalité (c'est-à-dire dans son ensemble) à un tiers et en échange d'une contrepartie financière. Ce tiers peut être soit un autre cohéritier, soit même une personne extérieure à la succession.
Il s'agit d'une estimation purement informative et non contraignante. Il est calculé sur la base de deux critères : 1) notre connaissance du Tarif des Notaires (Décret Royal 1426/1989, 17 novembre 1989). (Décret royal 1426/1989, du 17 novembre) et 2) notre expérience quotidienne dans la préparation de ce type d'acte notarié. Toutefois, toute variation (à la hausse ou à la baisse) sera dûment justifiée au moment de l'émission de la facture finale du service notarial rendu.
Normalement, lorsqu'une personne est désignée comme héritier, au décès du défunt, si l'héritage l'intéresse, elle procède à son acceptation puis, le cas échéant, au partage de l'héritage entre les cohéritiers qui peuvent exister et s'attribue ainsi les biens ou la partie de ceux-ci qui lui correspondent.
Cependant, s'il s'agit de la situation la plus courante, il n'en est pas moins vrai que la loi accorde aux héritiers d'autres options moins connues, comme, dans ce cas, procéder à la vente de leurs droits successoraux en faveur d'un tiers, de sorte que l'héritier vende sa qualité de tel à un tiers pour que ce soit ce dernier qui se voit finalement attribuer les biens de l'héritage ou, le cas échéant, aille au partage avec le reste des cohéritiers qu'il peut y avoir.
Comme indiqué ci-dessus, l'héritier désigné, ou le cohéritier, s'il participe à l'héritage avec d'autres héritiers, accepte normalement l'héritage et procède au partage de l'héritage avec le reste des cohéritiers, se voyant ainsi attribuer les biens ou les portions de biens qui lui correspondent conformément aux dispositions du défunt.
Il n'en est pas moins vrai que, dans certaines occasions, il peut arriver que l'héritier ne soit pas intéressé à participer à ce processus de partage et d'adjudication des biens, par exemple :
<ejemplo>En el caso de que el heredero o coheredero tenga una necesidad perentoria y urgente de obtener liquidez y no pueda esperar a que se resuelva aceptación y partición de la herencia, en lugar de esperar meses o años a que ésta se produzca, puede optar por vender sus derechos hereditarios a un tercero y así obtener un capital de forma inmediata, sin esperar a que este hecho futuro e incierto se produzca.<ejemplo>
Dans la pratique, ce sera sans doute le scénario le plus courant, et les intéressés doivent garder à l'esprit que, néanmoins, si l'opération permet effectivement au cohéritier d'obtenir des liquidités immédiates, elle a un coût, puisque normalement les personnes qui acquièrent ce type de droits successoraux le font à un prix inférieur à la valeur qu'elles obtiendront des actifs de la succession une fois le partage effectué, de sorte que le cohéritier qui envisage de vendre ses droits successoraux doit évaluer calmement et soigneusement si cela en vaut la peine ou non.
<ejemplo>O, por ejemplo, en el supuesto en el que, habiendo varios coherederos, uno de los mismos, teniendo en cuenta la mala relación personal que pudiere existir entre ellos, proceda a la venta de sus derechos hereditarios para así evitar tener que relacionarse con los demás coherederos.<ejemplo>
Il peut également arriver que l'héritier qui vend ses droits successoraux ne veuille pas partager avec d'autres cohéritiers les biens de la succession en régime de copropriété (imaginez la situation qui peut se produire si, suite au partage de la succession, une maison finit par appartenir à trois personnes différentes avec 33,3% chacune, avec les conflits de cohabitation que cela peut générer), de sorte qu'il procède à la vente de ses droits successoraux à un tiers pour éviter cette situation.
C'est sans aucun doute l'une des questions qui doit être clarifiée, car effectivement, lorsque la vente des droits successoraux a lieu, l'acheteur n'acquiert pas des biens spécifiques de l'héritage, mais ce qu'il acquiert est le droit qui correspond à l'héritier sur l'héritage du défunt dans son ensemble, de sorte qu'il faudra attendre la phase de partage de l'héritage des différents cohéritiers pour distribuer la succession, en déterminant alors quels biens spécifiques sont attribués à chacun des cohéritiers.
Logiquement, pour pouvoir transférer un droit de succession, il faut tout d'abord que le droit ait déjà pris naissance, ce qui, logiquement, ne se produira qu'après le décès du défunt et à condition qu'il existe un titre de succession valide dans lequel la personne qui procède à la vente de ses droits est désignée comme héritier.
Cela étant, si toutes les conditions susmentionnées sont réunies, pour procéder à la vente des droits successoraux, il faudra que l'héritier cédant ait accepté la succession, ce qui sera le cas s'il a déjà signé un acte d'acceptation de la succession dans lequel il accepte formellement la succession du défunt.
Il n'en est pas moins vrai que, comme la loi admet également l'acceptation tacite de l'héritage, la meilleure doctrine considère que même si l'héritage n'a pas été formellement accepté, si l'héritier procède à la vente de ses droits successoraux, il est considéré comme ayant accepté implicitement l'héritage, puisque seul l'héritier qui a accepté l'héritage, même tacitement (c'est-à-dire qui peut être déduit de ses actes, comme par exemple s'il procède à la vente de ses droits successoraux), peut procéder à l'aliénation de ses droits successoraux.
La réponse à cette question doit être résolument négative, de sorte que s'il y a plusieurs cohéritiers, chacun d'entre eux peut vendre ses droits tant à un autre cohéritier qu'à un tiers totalement étranger à la succession, de sorte que, par exemple, si une mère désigne ses trois filles comme héritières, chacune d'entre elles peut vendre ses droits successoraux aux autres sœurs ou, si elle le souhaite, à toute autre personne, qu'elle ait ou non des liens familiaux avec le défunt ou avec le reste des cohéritiers.
Dans le cas où il y a plusieurs héritiers, et que l'un d'entre eux décide de vendre ses droits successoraux à un tiers extérieur à la succession, avec tout ce que cela peut impliquer(imaginez la situation de plusieurs frères et sœurs qui, par exemple, doivent partager l'usage et la jouissance d'une maison familiale avec un étranger à la famille), pour éviter que cette situation ne se produise, la loi offre une sauvegarde, puisqu'elle reconnaît un droit dit de retrait en faveur des cohéritiers.
Ainsi, si l'un d'eux vend ses droits successoraux à un tiers étranger à la succession, les autres cohéritiers sont en droit de se subroger à la position de l'acquéreur, en lui versant le montant qu'il a payé pour les droits successoraux, de sorte que si la vente a bien déjà eu lieu, les autres cohéritiers peuvent racheter cette partie de la succession au tiers étranger, en lui versant le prix qu'il a payé pour ces droits, sans qu'il puisse dans ce cas refuser de leur vendre les droits qu'il a achetés au cohéritier vendeur.
Pour exercer ce droit, la loi accorde aux cohéritiers un délai d'un mois à compter de la date à laquelle le transfert du droit de succession leur est notifié.
Dans l'acte de vente de droits successoraux, l'héritier qui a accepté expressément ou tacitement la succession va procéder à la vente de ses droits en faveur d'un tiers (qui, comme mentionné ci-dessus, peut être ou non un cohéritier), et ce dernier achètera lesdits droits en échange d'une contrepartie sous la forme d'un prix, qui sera fixé dans l'acte, ainsi que la forme de son paiement.
Par conséquent, ce tiers deviendra le nouveau titulaire des droits successoraux, ce qui lui donnera le droit de participer au partage de l'héritage et de se voir attribuer les biens de la succession qui lui correspondent en fonction de son pourcentage de participation.
Le coût de l'acte de vente des droits successoraux, sous forme de frais de notaire, est supporté par celle des parties à l'acte de vente qui est convenue entre les parties et, en l'absence d'accord, il est généralement supporté par l'acquéreur, c'est-à-dire la personne qui acquiert les droits successoraux transférés.
La vente des droits de succession générera un coût fiscal, qui sera discuté ci-dessous :
Tout d'abord, logiquement, comme nous l'avons déjà mentionné, pour pouvoir vendre un droit de succession, l'héritier doit avoir accepté (de manière expresse ou tacite) la succession en question, de sorte que cette circonstance constitue déjà le fait générateur de l'impôt sur les successions. Par conséquent, en premier lieu, l'héritier ou le cohéritier qui vend ses droits de succession doit payer des droits de succession sur ceux-ci.
De plus, il faut savoir que si l'héritier ou le cohéritier, avec la vente de ces droits, obtient une plus-value, c'est-à-dire qu'il vend ses droits à un prix supérieur à celui qui lui a été attribué dans la succession, cela générera, comme indiqué, une plus-value qui aura une transcendance dans l'Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques de l'année où elle est acquise, étant imposée à un taux d'imposition compris entre 19% et 23%, selon le montant de ladite plus-value.
Il suffit aux intéressés de se rendre chez le notaire avec leur DNI (carte d'identité). Dans le cas où l'une de ces personnes est un étranger, elle doit présenter au notaire son passeport original et valide. En outre, s'ils en ont un, il est conseillé de présenter le NIE en même temps que le passeport susmentionné.
Il s'agit du document officiel qui confirme si le défunt avait ou non un testament signé par un notaire. Ce certificat est délivré par le registre des dernières volontés et est toujours délivré 15 jours après le décès. Si ce document n'est pas disponible, le bureau du notaire peut entreprendre les démarches nécessaires pour l'obtenir.
L'acte de succession du défunt en vertu duquel sa succession est ordonnée (c'est-à-dire la copie certifiée conforme de son dernier testament valide, de l'acte de déclaration des héritiers ab intestat, du pacte successoral, etc.)
Le cas échéant, un acte d'acceptation de la succession constatant l'acceptation de la succession par l'héritier qui procédera à la vente de son droit.