Il s'agit de l'acte notarié qui a lieu lorsque le propriétaire d'un bien hypothéqué parvient à un accord avec l'institution financière prêteuse pour modifier les conditions initiales du prêt hypothécaire accordé, de sorte que, d'un commun accord, certains ou plusieurs des aspects essentiels du contrat de prêt signé dans le passé sont modifiés.
Le calculateur suivant vous permet de connaître à l'avance le montant exact de ces frais de notaire, d'enregistrement et de taxes (le cas échéant). Cette calculatrice a paramétré les frais de notaire et de greffe. D'un point de vue fiscal, la règle générale est que la modification des conditions du prêt hypothécaire est exonérée du droit de timbre (tant que l'entité financière n'augmente pas le montant du prêt).
La novation ou la modification d'un prêt hypothécaire, comme son nom l'indique, est une opération en vertu de laquelle les deux parties contractantes, c'est-à-dire l'institution financière en tant que créancier et le propriétaire du bien hypothéqué en tant que débiteur, conviennent de varier ou de modifier certains des éléments essentiels du contrat de prêt hypothécaire qu'ils ont signé dans le passé, de sorte que, une fois ce nouvel accord conclu, cet aspect du contrat sera modifié pour le reste de la durée du contrat.
La novation ou la modification du prêt hypothécaire peut toucher, en substance, n'importe quelle partie ou clause du contrat initial. Toutefois, les modifications les plus courantes que l'on peut trouver dans la réalité sont les suivantes :
Au-delà de ces modifications plus habituelles, comme indiqué ci-dessus, la novation peut affecter toute autre clause ou accord du contrat, comme par exemple :
La novation ou la modification du prêt hypothécaire, comme indiqué ci-dessus, implique une modification d'un aspect essentiel du contrat. Ainsi, sur cette base, en fonction de l'aspect ou des aspects spécifiques qui sont modifiés, l'opération peut contribuer à satisfaire différents besoins, parmi lesquels on peut citer les suivants :
Si je souhaite modifier ou transformer mon prêt hypothécaire, en changeant l'une des conditions ou l'un des aspects du contrat qui ont été expliqués, afin d'atteindre l'un des objectifs qui ont également été détaillés, la première étape essentielle sera sans aucun doute de me rendre auprès de ma banque ou de ma caisse d'épargne pour négocier cette modification, car comme tout autre contrat, le prêt qui me lie à mon institution financière ne peut être modifié que si les deux parties contractantes parviennent à un accord à cet égard.
Il convient donc de s'adresser au directeur de sa banque ou de sa caisse d'épargne, d'expliquer le besoin qui s'est fait sentir et de négocier la ou les modifications que nous jugeons appropriées, en parvenant si possible à un accord entre les parties.
Une fois que la modification à apporter a été convenue, il faut se rendre chez un notaire pour formaliser la novation du prêt hypothécaire, en signant l'acte public correspondant, qui doit ensuite être inscrit au registre foncier correspondant.
La commission de novation ou de modification est la commission qu'une institution financière peut facturer si elle convient avec son client débiteur de modifier les conditions du prêt.
Bien entendu, cela est possible et légal, à condition que ces frais et leurs montants éventuels aient été préalablement convenus dans le contrat de prêt, et que toutes les conditions de transparence et d'absence de caractère abusif de la clause contractuelle en question soient remplies.
Au-delà de ce qui a été convenu entre les parties, il existe un certain nombre de règles qui imposent des limites maximales aux frais de novation qui peuvent être facturés.
Ainsi, si la novation n'implique qu'une prolongation du délai de remboursement, conformément à l'article 10 de la loi 2/1994 du 30 mars 1994 relative à la subrogation et à la modification des prêts hypothécaires, la commission de modification ne peut dépasser 0,1 % du capital restant à rembourser.
En outre, si la novation ou la modification du prêt se réfère, en particulier, au taux d'intérêt applicable, il est nécessaire de tenir compte du fait que la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier (qui sera applicable si le débiteur est un consommateur privé et le créancier un professionnel, et que le prêt est destiné à l'achat d'une propriété résidentielle) établit une série de limitations à sa perception, à savoir :
En principe, il sera en effet nécessaire de payer un droit de timbre (Impuesto de Actos Jurídicos Documentados), qui peut se situer entre 0,5 et 1,5 % de la valeur du bien, montant qui sera payé par l'institution financière.
Cependant, la loi 2/1194 établit une série d'avantages fiscaux, de sorte que si la novation affecte le taux d'intérêt initialement convenu ou le délai de remboursement du prêt, l'opération sera exemptée de la modalité progressive du droit de timbre (Impuesto de Actos Jurídicos Documentados).
La novation de l'hypothèque peut, dans certains cas, et dans d'autres sans doute, générer une série de coûts supplémentaires à prendre en compte, qui sont détaillés ci-dessous :
Le représentant du prêteur doit toujours présenter sa carte d'identité chez le notaire. Dans le cas d'un étranger, un passeport et le NIE correspondant seront exigés.
Le représentant de l'institution financière doit fournir une copie authentifiée de sa procuration démontrant sa légitimité et sa capacité à représenter la Banque ou la Caisse d'épargne dans cette opération juridique.
Les cédants doivent toujours présenter leur DNI chez le notaire. Dans le cas d'une personne étrangère, son passeport et le NIE correspondant seront exigés.
Si le concédant est une société, une copie certifiée conforme de :
a) l'acte de constitution (et, le cas échéant, les actes ultérieurs le modifiant, tels que le changement de dénomination sociale, de siège social, etc.) doit également être fournie.
b) l'acte de nomination du représentant de la société (tel que l'acte de nomination du directeur unique de la société en tant que tel).
c) Acte de manifestation de la propriété effective (document identifiant la personne physique qui, le cas échéant, détient plus de 25 % du capital social de la société).
Dans tous les cas, l'étude notariale procédera également à une consultation télématique du registre des sociétés afin de vérifier que toutes les informations fournies sont correctes, actualisées et en vigueur.
Copie authentique de l'acte de propriété du bien (par exemple, acte de vente, acte de donation, acte d'acceptation d'héritage, etc.)
Une copie certifiée conforme de l'acte de prêt hypothécaire original à modifier.