Déclaration d'héritiers - Bureau du notaire Jesús Benavides
Successions

Déclaration des héritiers ab intestat

Étape 1

Qu'est-ce qu'une déclaration d'héritiers ?

Il s'agit de l'acte notarié par lequel sont déterminés, conformément à la législation en vigueur, la ou les personnes qui seront les héritiers d'une personne décédée sans testament.

Étape 3

Combien coûte une déclaration de succession ab intestat devant un notaire ?

Voir le budget indicatif

Il s'agit d'une estimation purement informative et non contraignante. Il est calculé sur la base de deux critères : 1) notre connaissance du Tarif des Notaires (Décret Royal 1426/1989, 17 novembre 1989). (Décret royal 1426/1989, du 17 novembre) et 2) notre expérience quotidienne dans la préparation de ce type d'acte notarié. Toutefois, toute variation (à la hausse ou à la baisse) sera dûment justifiée au moment de l'émission de la facture finale du service notarial rendu.

Étape 4

Autres questions fréquemment posées

Qu'est-ce que le droit des successions ?

La mort des personnes est un fait naturel, une réalité biologique immuable et inévitable qui atteint tous les êtres humains, car tous, tôt ou tard, nous mourrons.

Cette réalité, au-delà de la douleur et de la peine qu'elle génère chez tous les parents et les proches de la personne décédée, engendre dans la sphère patrimoniale des personnes une série de conséquences qu'il convient d'ordonner et de résoudre, puisque tout être humain, lorsqu'il décède, dispose, dans une plus ou moins grande mesure, d'une série de biens, de droits et d'obligations dont le propriétaire est décédé. En toute logique, il convient de déterminer le nouveau propriétaire de tous ces biens, droits et obligations, car cela est nécessaire pour garantir la sécurité juridique, la conservation et la préservation de ces biens, droits et obligations et de la valeur qu'ils recèlent, ainsi que la poursuite des activités et des relations juridiques qui découlent de ces biens et qui apportent valeur et richesse à la société.

Sur cette base, le législateur espagnol, conscient de la transcendance que ces situations génèrent dans la vie et la mort des personnes, a établi depuis longtemps un ensemble de règles juridiques qui régissent la succession des personnes, c'est-à-dire l'ensemble des règles qui doivent régir la manière dont est déterminée la nouvelle propriété des biens, des droits et des obligations d'une personne lorsque celle-ci décède. 

Dans l'analyse de la législation susmentionnée, il est tout d'abord nécessaire de se référer au concept de droits de succession, et il convient donc de rappeler que les droits de succession d'une personne se transmettent à partir du moment de son décès. Ainsi, lorsqu'une personne décède, un droit de succession est généré, c'est-à-dire un droit en faveur d'une personne de devenir le nouveau propriétaire de tous les biens, droits et obligations de cette personne décédée.

La détermination de la ou des personnes à qui ces droits de succession doivent être acquis est prévue par la loi, qui établit que la succession est déterminée par la volonté du défunt, exprimée dans un testament, et, en l'absence de testament, par une disposition de la loi. Comme on peut le constater, le législateur a donc établi deux principaux modes de détermination des personnes auxquelles les droits successoraux de la personne décédée doivent être acquis, comme suit :

  • Le testament, qui peut être défini comme un acte par lequel une personne détermine la manière dont ses biens seront répartis au moment de son décès. Dans ce cas, on peut parler de succession testamentaire (pour plus de détails sur les testaments, veuillez consulter la section correspondante de ce site).
  • Et en l'absence de testament, c'est-à-dire lorsque la personne décédée n'a pas fait de testament, la succession est régie par les dispositions de la loi, c'est-à-dire que la propriété du patrimoine du défunt est attribuée à la ou aux personnes établies par la loi à cet effet. Dans ce cas, on peut parler de succession légitime.

En tout état de cause, il est nécessaire de préciser que dans certains cas, la succession peut également être conférée conjointement par la volonté de l'homme et par les dispositions de la loi.

Enfin, dans cette partie, il est nécessaire de préciser que le Droit, cet ensemble de biens, de droits et d'obligations du défunt dont nous avons parlé, s'appelle la succession, qui peut être attribuée à un héritier, qui succédera universellement sur tous les biens et droits du défunt, ou à un légataire, qui succédera à titre particulier, c'est-à-dire seulement sur certains biens et droits spécifiques.

Qu'est-ce qu'une succession ab intestat ?

Comme il vient d'être indiqué, la succession des personnes peut être régie de deux manières principales, à savoir par la succession testamentaire ou, à défaut, par les dispositions de la loi. 

Ainsi, lorsqu'une personne décède, la détermination de la nouvelle propriété de ses biens, droits et obligations qui ne se sont pas éteints avec son décès sera ordonnée par ce que cette même personne a établi dans son testament et, en l'absence de celui-ci ou lorsqu'il ne peut être appliqué, par les règles et préceptes établis dans la législation civile applicable en la matière.

Sur cette base, la succession ab intestat peut être définie comme l'ensemble des cas dans lesquels une personne décède sans testament ou dans lesquels certaines circonstances empêchent tout testament éventuel d'être applicable à la succession du défunt. Par conséquent, lorsque cette situation se présente au décès d'une personne, il convient d'appliquer les dispositions du droit civil afin de déterminer quelles personnes doivent être déclarées héritières du défunt, tout cela dans le but de garantir la sécurité juridique et la conservation et la préservation des biens, droits et obligations du défunt qui apportent valeur et richesse à la société.

Ainsi, la succession légitime, c'est-à-dire la succession ab intestat, est applicable dans les cas suivants :

  1. Lorsqu'une personne décède sans testament, ou avec un testament nul ou ayant perdu sa validité par la suite. Le premier cas défini par la loi détaille plusieurs situations différentes, parmi lesquelles on peut citer les suivantes :

    • Tout d'abord, et logiquement, le cas où une personne décède sans testament, auquel cas il est clair et évident que les règles de la succession ab intestat s'appliqueront pour ordonner sa succession.
    • De même, cette section inclut un autre événement tel que la nullité du testament, qui se produira, par exemple, lorsque les formalités établies par la loi n'ont pas été respectées lors de son exécution, lorsque la personne qui l'a exécuté n'avait pas le plein usage de ses facultés mentales, ou s'il a été exécuté avec violence, fraude ou intention frauduleuse. En tout état de cause, cette déclaration de nullité ne peut être prononcée qu'en vertu d'une décision de justice.
  2. Lorsque le testament ne contient pas l'institution d'un héritier sur tout ou partie de ses biens, ou ne prévoit pas l'ensemble des biens qui correspondent au testateur. Dans ce second cas, il s'agit principalement des situations dans lesquelles le testateur n'a pas désigné d'héritier ou d'héritières dans son testament, mais a réparti son héritage en legs, sans qu'une partie de ses biens soit attribuée à un légataire déterminé. Dans ce cas, la succession ab intestat ne portera que sur les biens que le défunt n'a pas prévus dans son testament.
  3. Lorsque la condition attachée à l'institution de l'héritier fait défaut ; ou lorsque l'héritier meurt avant le testateur ; ou lorsque l'héritier répudie l'héritage, sans avoir de substitut et sans qu'il y ait un droit d'accrétion en faveur d'autres héritiers. Dans cette troisième série de situations, on peut distinguer les cas suivants :

    • Tout d'abord, si la condition imposée à l'héritier n'est pas remplie, c'est-à-dire si un héritier a été constitué sous une condition et que cette condition n'a pas été remplie, de sorte que la qualité d'héritier n'a pas été atteinte (comme, par exemple, si une personne a constitué un neveu comme héritier en échange de sa prise en charge du testateur jusqu'à son décès, et que cette prise en charge n'a pas été assurée).
    • De même, la succession ab intestat se déroulera lorsque l'héritier décède avant le testateur, car logiquement, si une personne désigne une personne comme héritier et que cette personne décède avant le testateur, les droits successoraux n'ont pas été transmis (car cela ne se produit qu'au moment du décès), et s'il n'y a pas d'autres personnes dans le testament auxquelles il correspond d'hériter, alors la succession ab intestat se déroulera.
    • Le dernier cas décrit dans cette section correspond aux situations dans lesquelles les héritiers répudient l'héritage (c'est-à-dire qu'ils le rejettent formellement de sorte qu'ils ne souhaitent pas acquérir la propriété des biens, droits ou obligations qui leur ont été accordés) et qu'il n'y a pas d'autres personnes qui ont le droit d'hériter (soit par droit de substitution, soit par droit d'accrétion), auquel cas l'ouverture de la succession ab intestat se fera également.
  4. Lorsque l'héritier est incapable de succéder. Enfin, le législateur établit que la succession ab intestat sera applicable lorsque l'héritier est incapable de succéder, ce qui se produira, entre autres, lorsqu'il existe des causes d'indignité successorale ou dans les cas de dispositions en faveur du notaire autorisant le testament, en faveur du tuteur ou du curateur du testateur, ou en faveur d'un incapable.

Qui a le droit de succéder au défunt dans une succession ab intestat lorsque le droit civil catalan s'applique ?

Dans le domaine du droit civil catalan, les principales questions à souligner sont sans aucun doute l'ordre de succession, qui présente les particularités suivantes :

En premier lieu, conformément à l'article 442-1 du CCCat, le report de la succession sur les enfants du défunt, en leur nom propre, et sur leurs descendants par droit de représentation (ce qui, dans le domaine du droit civil catalan, est expressément réglementé à l'article 441-7 du CCCat), doit être pris en compte :

  • Si les enfants ou descendants concourent à la succession avec le conjoint veuf ou le concubin survivant, ce dernier aura l'usufruit universel de la succession (article 442-3 CCCat), mais il pourra exercer son droit de commutation, prévu à l'article 442-5 CCCat, qui lui permettra de se voir attribuer une quatrième partie aliquote de la succession ainsi que l'usufruit du domicile conjugal ou familial. Pour autant que cette demande soit faite dans l'année qui suit le décès.
  • En cas de répudiation de l'héritage par l'un des enfants ou descendants appelés à la succession, sa part s'ajoute à celle des autres descendants du même degré.
  • Si tous les descendants du même degré répudient l'héritage, celui-ci sera reporté aux descendants du degré suivant en propre, mais divisé par lignage et en parts égales entre les descendants de chaque lignage (article 442-2.1 CCCat). 
  • Toutefois, cela ne se produira pas si tous les enfants du défunt répudient l'héritage du vivant du conjoint ou du partenaire cohabitant, et que ce dernier est leur parent commun (article 442-2.2 CCCat), ce qui est très fréquent en pratique, car cela permet de reporter la totalité de l'héritage en faveur du conjoint survivant.

En second lieu, et en l'absence d'enfants ou de descendants du défunt, la succession est reportée au conjoint veuf ou au concubin survivant (article 442-3.2 CCCat), mais les parents du défunt conserveront le droit à la part réservée. Toutefois, le conjoint veuf n'a pas le droit d'hériter ab intestat si, au moment de l'ouverture de la succession, il était séparé de lui judiciairement ou de fait, ou si une action en annulation du mariage, en divorce ou en séparation était en cours, à moins que les époux ne se soient réconciliés (article 446-2 CCCat).

Troisièmement, en l'absence d'enfants ou de descendants et en l'absence de conjoint ou de cohabitant, l'héritage est reporté sur les parents par parts égales (article 442-8 CCCat), et si un seul d'entre eux est vivant, le report sur celui-ci s'étend à l'ensemble de l'héritage. En revanche, si le défunt décède dans la situation décrite ci-dessus et également sans parents, l'héritage sera reporté sur les ascendants au degré le plus proche (article 442-8.2 CCCat), sachant que s'il existe deux lignes de parents de même degré (par exemple, les grands-parents paternels et maternels), l'héritage est divisé par lignes, et à l'intérieur de chaque ligne, par têtes.

Quatrièmement, en l'absence d'enfants ou de descendants, sans conjoint ou concubin et également sans autres ascendants, l'héritage sera reporté sur les parents collatéraux (article 442-9 CCCat), avec la structure suivante (article 442-10 CCCat) :

  1. Les frères et sœurs, en leur nom propre, et les enfants des frères et sœurs, par droit de représentation, succèdent à la succession du défunt par préférence aux autres parents collatéraux, sans distinction entre les frères et sœurs doubles ou simples.

    À titre d'exemple, si le défunt est décédé avec deux frères nommés Juan (personne vivante) et Antonio (déjà décédé et avec deux enfants vivants, nommés Marc et Carles), Juan aura droit à 50 % de la succession en son nom propre et les neveux du défunt, Marc et Carles, à 25 % de la succession par droit de représentation.
  2. Toutefois, en l'absence de frères et sœurs, les neveux et nièces succèdent au défunt de plein droit et par tête.

    En suivant l'exemple précédent, si Juan était également décédé (et avait une fille appelée Anna), l'héritage serait divisé en 33% pour Anna, Marc et Carles.
  3. Dans le cas où les frères et sœurs et les enfants des frères et sœurs concourent à l'héritage et qu'il n'y a qu'une seule lignée de neveux et nièces, ces derniers reçoivent par tête ce qui correspond à la lignée (cas de l'exemple A). Toutefois, s'il existe deux ou plusieurs lignes de neveux et nièces, les parts correspondant aux lignes appelées sont accumulées et tous les neveux et nièces qui en font partie succèdent au tout par tête.

    En suivant l'exemple A ci-dessus, si le défunt avait eu un troisième frère, également décédé (qui avait à son tour une fille appelée Mireia), Juan aurait toujours droit à 50 % de l'héritage, tandis que les 50 % restants seraient divisés en parts égales entre Marc, Carles et Mireia, soit 16,66 %.
  4. A défaut de frères et sœurs et d'enfants de frères et sœurs, les autres parents du plus proche degré de la ligne collatérale au quatrième degré succéderont, par tête et sans droit de représentation ou de distinction de lignes (article 442-11 CCCat).

Enfin, en l'absence de tous les parents susmentionnés, la Generalitat de Catalunya succédera (article 442-12 CCCat).

Qui a le droit de succéder au défunt dans une succession ab intestat où la common law s'applique ?

L'ordre de succession en cas de succession ab intestat, c'est-à-dire à quelles personnes et dans quel ordre il convient de déclarer les héritiers, est déterminé dans notre système juridique par les dispositions du code civil aux articles 930 et suivants. Pour comprendre le contenu de ce règlement, on exposera d'abord l'ordre de succession en termes généraux et, ensuite, les particularités que peut présenter chacune des figures détaillées. 

Ainsi, en ce qui concerne l'ordre de succession en termes généraux, il est nécessaire de préciser que :

  1. En premier lieu, les descendants du défunt (c'est-à-dire les enfants, les petits-enfants, etc.) hériteront.
  2. À défaut, ce sont les ascendants du défunt (c'est-à-dire les parents, les grands-parents, etc.) qui héritent.
  3. En l'absence d'ascendants et de descendants, le conjoint survivant, s'il y en a un, a le droit d'hériter.
  4. En l'absence de descendants, d'ascendants et de conjoint survivant, les parents collatéraux jusqu'au quatrième degré (c'est-à-dire les frères et sœurs, les neveux, les nièces, etc.) ont le droit d'hériter.
  5. Et en l'absence de tous, la succession incombe à l'État.

Qu'est-ce que le droit de représentation ?

Le droit de représentation est un droit de succession en vertu duquel les proches d'une personne décédée sont reconnus pour lui succéder dans tous les droits qu'elle aurait eus si elle avait vécu ou si elle avait pu hériter.

<ejemplo>Así pues, y a modo de ejemplo, en un supuesto de sucesión intestada en que una persona fallezca con únicamente un hijo vivo y dos nietos (estos últimos, hijos de un segundo hijo fallecido previamente), los dos nietos adquirirán los derechos hereditarios a la sucesión de su abuelo por representación de su padre fallecido.<ejemplo>

Les points les plus saillants de ce droit de représentation sont les suivants :

  • Le droit de représentation existe toujours en ligne descendante (c'est-à-dire des parents aux enfants, petits-enfants, etc.) mais jamais en ligne ascendante. En ce qui concerne la ligne collatérale, elle ne s'applique qu'aux enfants des frères et sœurs (question déjà détaillée dans la section précédente).
  • Dans tous les cas de succession par représentation, le partage de l'héritage se fait par lignage, de sorte que le(s) représentant(s) n'hérite(nt) pas plus que ce que leur mandant aurait hérité, s'il était vivant(en suivant l'exemple ci-dessus, cela signifie que le fils du défunt hériterait de 50 % de l'héritage et les deux petits-enfants des 50 % restants à partager entre eux).
  • Comme déjà indiqué dans la question précédente, si les enfants d'un ou plusieurs frères et sœurs du défunt restent, ils hériteront par représentation s'ils concourent avec leurs oncles et tantes, mais s'ils concourent seuls, ils hériteront en parts égales.
  • D'autre part, il convient également de noter que le droit de représentation d'une personne n'est pas perdu parce qu'elle renonce à son héritage(c'est-à-dire qu'une personne pourrait, par exemple, renoncer à l'héritage de son père et concourir ensuite pour l'héritage de son grand-père en vertu du droit de représentation).
  • Enfin, il faut savoir qu'une personne vivante ne peut pas être représentée, sauf en cas de déshérence ou d'incapacité(ainsi, par exemple, les enfants de personnes déshéritées ou incapables pourront participer à la succession de leurs grands-parents par droit de représentation, même si leurs parents sont encore vivants).
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Qui peut demander une déclaration de succession ab intestat ?

Conformément à l'article 55 de la loi du 28 mai 1862, loi organique sur les notaires (formulation donnée par la onzième disposition finale de la loi 15/2015, du 2 juillet, sur la juridiction volontaire), la déclaration des héritiers ab intestat peut être demandée par les personnes qui y ont un intérêt légitime, pour lequel les conditions suivantes doivent être remplies :

  1. Tout d'abord, il faudra qu'il s'agisse de personnes qui s'estiment en droit de succéder à la succession du défunt.
  2. En second lieu, il doit s'agir de descendants, d'ascendants, de conjoints ou de personnes unies par une relation affective analogue à la relation conjugale, ou de collatéraux de la personne dont la déclaration de succession ab intestat est demandée.

Ainsi, conformément à la loi précitée, seuls les parents qui ont le droit de succéder à la succession ab intestat de leur parent (voir les questions ci-dessus) et qui, dans le cas concret, estiment qu'ils peuvent avoir le droit de succéder à la succession ab intestat, compte tenu des circonstances spécifiques du cas, pourront le faire.

Quel notaire est compétent pour traiter l'acte de déclaration de succession ab intestat ?

En ce qui concerne la compétence territoriale du notaire pour demander cet acte, l'article 55.1 précité de la loi sur le notariat stipule que les actes notariés de cette nature ne peuvent être autorisés que par un notaire compétent, au choix du demandeur, parmi tous ceux indiqués ci-dessous :

  • Celui du lieu où le défunt avait son dernier domicile ou sa dernière résidence habituelle.
  • Celui du lieu où se trouve la plus grande partie du patrimoine de la personne décédée.
  • Celui du lieu où le défunt est mort.

Il peut également choisir un notaire compétent dans un district contigu aux districts susmentionnés et, à défaut de tous, devant le notaire du domicile du demandeur.

Quelle est la procédure à suivre pour obtenir une déclaration de succession ab intestat ?

La procédure d'obtention d'un acte de déclaration d'héritiers ab intestat est régie par l'article 56 de la loi du 28 mai 1862, loi organique sur le notariat. Conformément au précepte susmentionné, cet acte, qui peut être demandé par les personnes susmentionnées, doit contenir les éléments suivants :

  1. La désignation et les données d'identification des personnes que le demandeur estime être appelées à la succession, c'est-à-dire tous les ayants droit à la succession.
  2. Elle doit également être accompagnée des documents accréditant le lien de parenté avec le défunt des personnes désignées comme héritiers (voir section sur les documents nécessaires), ainsi que des documents certifiant l'identité du défunt et son adresse (voir section sur les documents nécessaires).
  3. Dans tous les cas, il faut également accréditer le décès du défunt, ainsi que le fait que ce décès s'est produit sans titre de succession, au moyen de :

    a) Informations du registre civil et du registre général des actes de dernières volontés.

    b) Ou, le cas échéant, au moyen d'un document authentique qui, de l'avis du notaire, montre clairement que, malgré l'existence d'un testament ou d'un contrat de succession, la succession est ab intestat (par exemple, lorsque tous les héritiers désignés dans le testament consenti par le défunt sont déjà décédés).

    c) Ou au moyen d'une décision judiciaire définitive déclarant la nullité de l'acte de succession ou de l'institution de l'héritier.

    Dans tous les cas, tous ces documents présentés, ou au moyen d'un témoignage de ceux-ci, sont incorporés dans l'acte.
  4. En outre, le demandeur doit affirmer la certitude des faits positifs et négatifs sur lesquels l'acte doit être fondé, et doit fournir des informations de témoins concernant le fait que la personne dont la succession est en cause est décédée sans dernière volonté et que les personnes désignées sont ses seuls héritiers.

    Dans tous les cas, il faut tenir compte du fait que si l'une des parties intéressées est un mineur ou une personne dont la capacité a été judiciairement modifiée et qui n'a pas de représentant légal, le notaire communiquera ce fait au ministère public afin qu'il fasse procéder à la désignation d'un tuteur légal.
  5. Il convient de noter que la loi, dans ce cas, exige également que le dossier comprenne nécessairement la déclaration d'au moins deux témoins qui affirment avoir connaissance des faits positifs ou négatifs dont la déclaration de notoriété est demandée, soit par leur propre connaissance, soit par notoriété. Ces témoins peuvent, le cas échéant, être des parents du défunt, par le sang ou par alliance, lorsqu'ils n'ont pas d'intérêt direct dans la succession.

Enfin, il est nécessaire d'indiquer que le notaire, afin d'assurer l'audition de tout intéressé, peut, en plus des preuves proposées par le requérant, recueillir toutes les preuves qu'il estime appropriées, notamment toutes les preuves visant à accréditer son identité, son domicile, sa nationalité et sa résidence civile et, le cas échéant, la loi étrangère applicable. 

En ce qui concerne également les parties intéressées qui peuvent concourir à la succession, il est nécessaire de préciser que :

  • Si l'identité ou le domicile de l'un des intéressés est inconnu, le notaire sollicite, au moyen d'un document officiel, l'assistance des organismes, registres et autorités publics et consulaires qui, en raison de leur compétence, disposent de fichiers ou de registres relatifs à l'identité des personnes ou à leur domicile, afin d'obtenir les renseignements demandés.
  • Dans le cas où l'identité ou le domicile de l'un des intéressés ne peut être vérifié, le notaire rend public le traitement de l'acte par un avis publié au Journal officiel de l'État et peut, s'il le juge opportun, utiliser d'autres moyens de communication supplémentaires. Le notaire doit également afficher l'annonce de l'acte sur les tableaux d'affichage des mairies correspondant à la dernière adresse du défunt, au lieu de décès s'il est différent, ou au lieu où se trouve la majorité des biens du défunt (tout cela afin de pouvoir localiser les éventuels intéressés à la succession ab intestat du défunt en question).

Dans tous les cas, il faut tenir compte du fait que tout intéressé peut s'opposer à la demande de déclaration d'héritiers ab intestat, présenter des allégations ou fournir des documents ou d'autres preuves dans un délai d'un mois à compter du jour de la publication ou, le cas échéant, du dernier affichage de l'avis.

Enfin, une fois que toutes les procédures décrites ci-dessus ont été effectuées, et une fois que le délai de vingt jours ouvrables s'est écoulé (à partir de la demande initiale ou de la fin du délai d'un mois accordé pour faire des allégations dans le cas où une annonce a été publiée), le notaire enregistre son jugement global sur l'accréditation des faits et des présomptions sur lesquels se base la déclaration d'héritiers, procédant ainsi à la conclusion de l'acte et à son authentification ultérieure.

  • Dans cet acte, le notaire déclarera quels sont les parents du défunt qui sont les héritiers ab intestat, en indiquant leurs circonstances d'identité et les droits auxquels ils ont droit selon la loi dans la succession, ce qui leur permettra en pratique, s'ils le souhaitent, d'accepter l'héritage correspondant en exécutant l'acte public approprié.
  • En revanche, dans le cas négatif (c'est-à-dire lorsque le notaire considère que le droit d'être reconnu comme héritier n'a pas été accrédité), le notaire consignera dans l'acte le droit de ces personnes d'exercer leur prétention devant les Tribunaux, avec le même droit pour les intéressés qui n'ont pas été localisés ou ceux qui s'estiment lésés dans leur droit, tous devant recourir à la procédure déclaratoire correspondante.

Comment déposer une déclaration de succession ab intestat ?

Pour demander la déclaration d'héritiers ab intestat, il suffit aux intéressés de s'adresser à l'office notarial et de demander un rendez-vous à cet effet, au jour et à l'heure qui leur conviennent le mieux.

À la date et à l'heure convenues, les parties intéressées doivent se présenter chez le notaire et fournir les documents nécessaires, qui peuvent être consultés dans la section sur les documents nécessaires.

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Étape 5

Où puis-je trouver les règlements pertinents ?

Étape 6

Prendre un rendez-vous