La constitution d'un patrimoine protégé est un acte notarié qui permet la création d'une unité patrimoniale destinée à protéger et à répondre aux besoins financiers présents et futurs d'une personne handicapée ou dépendante.
Le bénéficiaire du patrimoine protégé ne doit pas se présenter chez le notaire. Il suffit de fournir ses données d'identification (normalement une copie de sa carte d'identité). Dans le cas où le bénéficiaire du patrimoine protégé à constituer est un enfant mineur, le LIVRE DE FAMILLE doit également être fourni.
Il s'agit d'une estimation purement informative et non contraignante. Il est calculé sur la base de deux critères : 1) notre connaissance du Tarif des Notaires (Décret Royal 1426/1989, 17 novembre 1989). (Décret royal 1426/1989, du 17 novembre) et 2) notre expérience quotidienne dans la préparation de ce type d'acte notarié. Toutefois, toute variation (à la hausse ou à la baisse) sera dûment justifiée au moment de l'émission de la facture finale du service notarial rendu.
Le patrimoine protégé est une institution prévue par le droit civil, en vertu de laquelle il est possible de créer un ensemble de biens destinés à répondre aux besoins de vie actuels et futurs d'une personne souffrant d'un handicap ou d'une invalidité.
Ainsi, comme tout observateur peut le comprendre, lorsqu'une personne souffre d'un handicap ou d'une invalidité, surtout à un degré élevé, cela implique souvent l'impossibilité de développer une activité professionnelle qui lui permette d'obtenir un revenu pour subvenir à ses besoins vitaux, ce qui peut entraîner de graves difficultés économiques, car dans la plupart des cas, les personnes handicapées ou invalides, en plus des besoins de base que toute personne peut avoir (comme le logement, la nourriture, les vêtements, etc.), auront également des besoins supplémentaires sous forme de soins, d'attention spécialisée, de médicaments, etc.) auront également des besoins supplémentaires en termes de soins, d'attention spécialisée, de médicaments, etc., ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires très élevés.
Compte tenu de ce qui précède, ce chiffre vise à contribuer à pallier cette situation, en créant à cet effet un instrument par lequel toute personne (qui sera normalement les parents directs de la personne handicapée ou invalide) peut faire des apports de biens ou de droits (tels que des biens ou de l'argent) dans le but que ces biens ou leurs rendements soient utilisés pour satisfaire les besoins vitaux, présents et futurs, de cette personne handicapée ou invalide, garantissant ainsi que cette personne disposera du capital ou des revenus nécessaires pour couvrir tous ses besoins, présents et futurs, L'objectif est de garantir que la personne handicapée disposera du capital ou du revenu nécessaire pour couvrir ses besoins, aujourd'hui et à l'avenir.
Par conséquent, avec ce patrimoine protégé, les intéressés pourront affecter les biens ou les droits qui sont apportés à la prise en charge des besoins vitaux de la personne handicapée ou invalide et, de même, bénéficier d'une série d'avantages fiscaux associés à cette figure, que nous tenterons de développer ci-après.
Le patrimoine protégé, comme mentionné ci-dessus, est un instrument destiné à offrir une protection patrimoniale et économique en faveur d'une personne qui souffre d'un handicap ou d'une invalidité.
Par conséquent, dans le cas où une famille a l'un de ses membres affecté par un handicap ou une invalidité, la constitution de ce patrimoine protégé peut être un instrument utile et approprié pour assurer les besoins économiques de ce membre de la famille, aussi bien présents que, surtout, futurs. Ainsi, en affectant une série de biens ou de capitaux pour couvrir les besoins vitaux de cette personne, nous nous assurerons qu'elle disposera des fonds nécessaires pour lui garantir une vie adéquate à tout moment, minimisant ainsi les risques qui pourraient survenir dans le futur.
<ejemplo>Así pues, si unos padres sólo tienen un hijo, y éste está afectado por una minusvalía o discapacidad, cuando esos padres alcancen una edad avanzada, pueden plantearse constituir un patrimonio protegido a favor de su hijo, aportando al mismo su vivienda y sus ahorros para que, al fallecer éstos, todos estos bienes sean destinados a sufragar los gastos que sean necesarios para asegurar unos cuidados adecuados para su hijo el resto de su vida.<ejemplo>
En ce qui concerne la réglementation du patrimoine protégé, il convient de souligner qu'il existe en fait deux ensembles de règles différentes qui coexistent actuellement, à savoir :
Ainsi, comme on peut le constater, dans le cas catalan (qui est le lieu où se trouve cet office notarial), deux réglementations différentes coexistent, ce qui sera d'une grande importance, car selon la réglementation choisie pour la constitution des biens protégés, cela aura des conséquences pertinentes, tant au niveau de leur nature que de leur traitement fiscal.
En tout état de cause, au vu de la localisation de cette étude notariale, et compte tenu du fait que notre site a déjà publié un article sur l'analyse du patrimoine protégé du point de vue de la réglementation étatique (auquel vous pouvez accéder ICI. ICI), cet article se concentre sur l'analyse des caractéristiques spécifiques de cette figure du point de vue de la réglementation de la Communauté autonome.
Conformément à la législation catalane, ils peuvent être bénéficiaires d'un patrimoine protégé (article 227-1.1 CCCat) :
Afin d'accréditer le degré d'invalidité ou de dépendance du bénéficiaire du patrimoine protégé envisagé, il sera nécessaire d'en apporter la preuve (article 227-1.2 CCCat) :
Conformément à la législation catalane (article 227-2 CCCat), les caractéristiques juridiques suivantes des biens protégés doivent être prises en compte :
Conformément à la législation catalane, le patrimoine protégé peut être constitué par toute personne, y compris le bénéficiaire lui-même.
La constitution du patrimoine protégé doit se faire par un acte public autorisé devant un notaire, dans lequel il sera indiqué :
Les statuts peuvent également contenir d'autres dispositions relatives au patrimoine protégé (notamment les règles d'administration), ainsi qu'aux pouvoirs de disposition de l'administrateur et aux garanties qu'il peut être amené à fournir.
Enfin, si les fondateurs le souhaitent, ils peuvent également déterminer la destination des actifs restants lorsque le patrimoine protégé s'éteint.
L'administration du patrimoine protégé sera entre les mains de la personne physique ou morale désignée dans l'acte de constitution du patrimoine protégé, de sorte que, par exemple, il peut s'agir d'un parent du bénéficiaire, ou d'une entité sociale dédiée à l'assistance des personnes dépendantes ou handicapées.
Il convient de souligner les points suivants concernant la position de l'administration, sa gestion et les vicissitudes de la position :
Afin de s'assurer que l'administrateur du patrimoine protégé le gère correctement, la loi détermine une série de mécanismes de contrôle qui doivent être pris en compte. Ainsi :
Conformément au droit civil catalan, le patrimoine protégé s'éteint pour l'une des raisons suivantes :
Dans tous ces cas, l'extinction des actifs protégés entraînera :
Je tiens également à signaler que si, après la liquidation des biens protégés, il y a un reliquat, il sera utilisé dans le but établi dans l'acte constitutif, de sorte que les biens peuvent, par exemple, revenir au constituant ou à ses héritiers, sachant que, si rien n'est établi à cet égard, le reliquat leur reviendra.
En effet, si les biens qui composent le patrimoine protégé sont des biens immeubles, le patrimoine protégé peut être inscrit au registre foncier, auquel cas, les pouvoirs conférés à l'administrateur, ainsi que les causes d'extinction du patrimoine protégé et la destination, le cas échéant, fixée pour le reliquat, sont indiqués dans l'inscription effectuée.
Il en va de même pour les autres types de biens qui ont accès à d'autres types de registres publics.
En ce qui concerne le traitement fiscal des biens protégés, c'est là qu'apparaît l'une des principales différences entre la législation des États et celle des communautés autonomes, car les avantages fiscaux applicables à ce chiffre diffèrent sensiblement selon le type de législation.
Ainsi, si les biens protégés sont constitués conformément à la réglementation de l'État (loi 41/2003 du 18 novembre 2003), les avantages fiscaux suivants, entre autres, peuvent être appliqués :
En revanche, dans le cas où les biens protégés sont constitués sous la loi catalane, ces avantages fiscaux, en ce qui concerne l'impôt sur le revenu des personnes physiques, ne sont pas applicables, puisque la loi sur l'impôt sur le revenu des personnes physiques ne prévoit leur application que lorsque la constitution est réalisée sous la protection de la loi étatique.
Ainsi, dans le cas catalan, des avantages fiscaux plus limités s'appliqueront, comme le prévoit la loi catalane 2/2016, du 2 novembre, sur les modifications urgentes en matière fiscale, parmi lesquelles il convient de souligner les suivantes :
L'original et une copie valide doivent être fournis.
Fournir à cet effet le certificat administratif correspondant ou le jugement judiciaire définitif de l'incapacité du bénéficiaire.