Il s'agit de l'acte notarié par lequel est conclu un accord par lequel une banque met normalement à la disposition d'une personne une somme d'argent fixe qui doit être remboursée, avec les intérêts, au moyen de paiements périodiques pendant une certaine période. La personne qui reçoit l'argent garantit son remboursement à la banque en offrant un bien immobilier lui appartenant en garantie.
Depuis l'entrée en vigueur, le 16 juin 2019, de la loi 5/2019 sur le contrat de crédit immobilier, la controverse sur la question de savoir qui doit assumer les coûts de formalisation du prêt hypothécaire a été réglée. La loi précitée établit que les frais de notaire, de registre, d'agence et d'impôt doivent être supportés par l'institution financière. La calculatrice suivante permet à l'institution financière de connaître à l'avance et avec une grande précision les coûts de formalisation d'un prêt hypothécaire. Cette calculatrice a paramétré les frais de notaire et de greffe ainsi que les réglementations régionales relatives au droit de timbre.
Normalement, tous les contrats de prêt hypothécaire, quel que soit l'établissement financier choisi, ont la même structure divisée en deux grands blocs : les clauses financières et les clauses générales non financières. Dans cette section, nous répondons à tous les éventuels doutes qui peuvent se poser, en suivant l'ordre des clauses que vous trouverez dans votre futur acte notarié de prêt hypothécaire.
Le capital d'emprunt est le montant que l'acheteur du bien immobilier doit demander à l'institution financière afin de faire face, avec ses propres fonds, au paiement du prix d'achat convenu dans la transaction immobilière. Le capital d'emprunt est donc, en résumé, la somme d'argent que l'institution financière va nous laisser pour que nous puissions payer le prix d'achat du bien immobilier que nous souhaitons acheter.
La remise du capital pour l'achat de l'immeuble aura lieu le même jour que la signature du contrat de vente de l'immeuble, de sorte que, presque simultanément et consécutivement, c'est-à-dire au même moment, l'acheteur signera l'acte de vente et d'achat et, immédiatement après, formalisera l'acte de prêt hypothécaire dans lequel se reflétera cette relation obligatoire entre le débiteur hypothécaire et l'institution financière créancière.
Le jour de l'achat de notre logement, comme indiqué ci-dessus, nous signerons d'abord l'acte de vente, en utilisant les fonds qui nous auront été versés le jour même par l'organisme financier, normalement au moyen d'un chèque bancaire ou d'un virement immédiat via la Banque d'Espagne sur le compte bancaire désigné par le vendeur, puis nous signerons le contrat de prêt dans lequel sont fixés ce transfert de capital, ses conditions et sa période de remboursement.
Normalement, les institutions financières considèrent qu'une personne ou une unité familiale peut assumer un remboursement mensuel de prêt hypothécaire compris entre 30 % et 40 % de son revenu mensuel net disponible.
Par conséquent, si nous voulons savoir quelle est notre capacité d'emprunt maximale, nous devons additionner tous nos revenus mensuels nets (par exemple,"un couple marié dont les deux conjoints gagnent 2 000 € nets, dispose d'un total de 4 000 € par mois pour répondre aux besoins financiers de sa famille"). À ce chiffre, il faut appliquer les pourcentages susmentionnés (30-40%), ce qui, par exemple, dans le scénario proposé," donne un résultat compris entre 1 200 et 1 600€ ", de sorte que si la mensualité du prêt à obtenir se situe dans ces seuils, l'opération serait, a priori, viable, tandis que, au contraire, si la mensualité résultante, ou la somme de cette mensualité avec celle d'autres dettes antérieures, dépasse ces limites, l'opération sera difficilement approuvée par l'institution financière.
Sans préjudice des particularités de chaque transaction, la règle générale dans les institutions financières est de ne pas accorder de prêts pour un montant supérieur à 80% de la valeur estimée du bien (c'est-à-dire la valeur objectivement attribuée au bien par une société dédiée à l'estimation ou à l'évaluation des biens immobiliers, qui doit être contractée pour effectuer ce travail) ou, le cas échéant, 80% de la valeur de marché attribuée au bien par l'institution.
Par conséquent, pour pouvoir acheter une propriété, l'acheteur doit disposer d'au moins 20 % du prix d'achat, tandis que les 80 % restants seront couverts par le prêt demandé.
Ainsi, à titre d'exemple,"si vous avez l'intention d'acheter un appartement dont la valeur de vente est de 300 000 €, si sa valeur d'expertise coïncide avec ce montant, pour pouvoir l'acheter, vous devez disposer d'une épargne d'au moins 60 000 €".
Devrai-jepayer des impôts lorsque j'achèterai mon logement ?
Ilfaut garder à l'esprit que les opérations d'achat et de vente de biens immobiliers sont soumises à la fiscalité indirecte, c'est-à-dire à la taxe sur la valeur ajoutée dans le cas d'une construction neuve ou aux droits de mutation dans le cas de biens de seconde main. D'une manière générale, et sans entrer dans les détails de la réglementation fiscale, il est communément admis que la charge fiscale d'une opération d'achat de logement s'élèvera à environ 10 % de son coût, de sorte que si, par exemple,"je souhaite acheter un bien immobilier d'une valeur de 300 000 euros, je devrai disposer de 30 000 euros supplémentaires pour couvrir ces taxes".
Dois-je payer des frais supplémentaires pour acheter mon logement ?
Sivous souhaitez formaliser correctement l'opération d'achat avec le maximum de garanties et de sécurité juridique, il sera nécessaire et opportun d'instrumenter l'achat de la propriété par un acte public autorisé par un notaire, c'est-à-dire un fonctionnaire public, un professionnel du droit, dont la mission est d'attester les actes et les entreprises qu'il autorise et de garantir la légalité de tout ce qui y est convenu. En outre, si nous souhaitons bénéficier de la protection accordée par la publicité du registre de notre droit à l'égard des tiers, il sera nécessaire d'enregistrer l'acte de vente et d'achat dans le registre foncier correspondant.
Les deux opérations, c'est-à-dire tant l'octroi de l'acte que son enregistrement au registre foncier, ont un coût soumis à une taxe fixée par l'État, qui, en gros, peut se situer entre 1 et 2 % du coût de la transaction, de sorte que, par exemple,"si vous souhaitez acheter une propriété d'une valeur de 300.000, cela signifierait un montant total compris entre 3 000 et 6 000€".
Il faut donc tenir compte de ces montants pour savoir quel est le montant maximum que mon établissement financier peut me prêter.
Si nous souhaitons acheter une propriété, en plus du capital qu'une institution financière peut nous prêter, nous devons disposer d'un capital préalable d'environ 32% du coût de vente de la propriété, afin de couvrir au moins 20% du prix avec notre épargne (ce qui est le minimum que l'institution financière exigera), environ 10% de la transaction pour payer les impôts qui y sont prélevés, ainsi qu'entre 1 et 2% pour couvrir les frais de notaire et de cadastre.
Ainsi, à titre d'exemple,"si nous souhaitons acheter un bien dont le prix de vente est de 300 000 €, ces 32% s'élèveront à 96 000 € ; dont 20% correspondront à la partie du prix que nous devrons payer avec notre épargne (60 000 € dans l'exemple), les autres 20% correspondront à la partie du prix que nous devrons payer avec notre épargne (60000€dans l'exemple).60000 € dans notre exemple), 10 % pour payer les taxes de l'opération (environ 30 000 € dans notre exemple) et entre 1 et 2 % pour payer les frais de notaire et de cadastre (soit, dans notre exemple, un montant maximum d'environ 6 000 €)".
Conformément à la législation en vigueur, pour qu'une hypothèque soit valablement constituée, elle doit être inscrite au registre foncier, pour lequel il sera nécessaire que l'hypothèque ait été formalisée dans un acte public autorisé par un notaire. Par conséquent, pour avoir accès à notre prêt hypothécaire, il sera nécessaire de formaliser l'opération dans un acte public et, par la suite, de l'inscrire au registre foncier.
. Dans tous les cas, toutes ces procédures seront généralement effectuées par une agence ou par le bureau du notaire lui-même, sans que l'acheteur ait à se soucier d'accomplir tous ces actes bureaucratiques.
Les échéances d'un prêt sont les périodes pendant lesquelles le débiteur doit payer chacune des mensualités de son prêt hypothécaire.
Ainsi, par exemple, le 1er de chaque mois, si cela a été convenu, la mensualité en question est due et l'institution financière envoie le montant de cette mensualité à débiter du compte du débiteur hypothécaire au moyen du reçu correspondant.
Un prêt est une opération juridique dans laquelle une partie, le prêteur, accorde à l'autre, l'emprunteur, un certain montant de capital, avec l'obligation pour l'emprunteur de le restituer dans un certain délai.
Sur cette base, et compte tenu du fait que le capital demandé pour l'achat d'un logement est généralement très élevé (nous parlons de chiffres qui dépassent les centaines de milliers d'euros dans de nombreuses occasions), il est logique que la ou les personnes qui le demandent n'aient pas la capacité de le rembourser en une seule fois, mais la forme de remboursement consiste plutôt à convenir d'une période de remboursement total élevée (qui peut être,"par exemple, de 15, 20, 25 ou 30 ans, ou même des périodes plus longues allant jusqu'à 40 ans,ou même des périodes plus longues allant jusqu'à 40 ans"), au cours desquelles il est remboursé progressivement, normalement par des paiements mensuels, de sorte que le débiteur, mois après mois, rembourse à l'institution financière un certain montant, en fonction de sa capacité économique ("par exemple, 600, 700 ou 800 euros par mois") jusqu'à ce que, une fois la durée totale du prêt écoulée, la totalité du capital initialement demandé lors de la souscription du prêt soit restituée.
En résumé, la mensualité du prêt est le montant que, mois après mois, le débiteur doit rembourser à l'institution financière, de façon régulière, la somme empruntée.
Il n'existe pas de durée de remboursement optimale pour tous les prêts, mais elle varie plutôt en fonction de l'âge des emprunteurs ainsi que de leur capacité financière.
Sur cette base, les prêts avec une très longue durée de remboursement, comme 40 ans, présentent l'avantage que la mensualité à payer par l'emprunteur sera plus faible. En revanche, du côté négatif, le montant qui devra finalement être payé à l'institution financière sera beaucoup plus élevé et, si le taux d'intérêt convenu est un taux variable, le débiteur sera beaucoup plus exposé aux variations des taux d'intérêt, de sorte que de légères hausses du taux d'intérêt entraîneront des augmentations significatives de la mensualité. Dans ces cas, une longue période de remboursement est généralement plus intéressante pour les jeunes dont les revenus actuels ne sont pas très élevés, car la mensualité qui en résulte sera moins élevée et ils pourront la payer beaucoup plus confortablement.
En revanche, si l'on choisit une période de remboursement courte ("par exemple, 10 ou 15 ans"), les mensualités à rembourser à la banque ou à la caisse d'épargne seront beaucoup plus élevées, mais le risque de taux d'intérêt est beaucoup plus faible, de sorte que les hausses de taux d'intérêt n'auront pas un impact aussi important sur le montant de la mensualité. Dans ce cas, cette période de remboursement plus courte est généralement plus conseillée aux personnes d'un âge plus avancé (" par exemple, 40 ou 50 ans ") ou ayant une plus grande capacité économique.
Le remboursement d'un prêt consiste à rembourser le capital emprunté, c'est-à-dire à restituer à la banque ou à la caisse d'épargne la somme d'argent qu'elle nous a prêtée.
Normalement, ce remboursement s'effectue par versements périodiques (généralement mensuels) ou, si le débiteur le souhaite et dispose des fonds nécessaires, par une annulation anticipée totale ou partielle de la dette existante.
Sur le montant total de la mensualité du prêt, une partie sera utilisée pour rembourser le capital demandé, tandis que la partie restante sera utilisée pour payer les intérêts convenus dans la transaction, c'est-à-dire le prix ou le bénéfice que l'entité obtient de la transaction.
Ainsi,"par exemple, si un débiteur hypothécaire paie une mensualité de 500 euros, sur ce montant, 400 euros seront utilisés pour rembourser le capital prêté ou principal, tandis que 100 euros serviront à payer les intérêts convenus".
La détermination du montant spécifique de l'échéance périodique de notre prêt (dont la périodicité la plus courante est mensuelle) sera déterminée par ce que l'on appelle le "système d'amortissement", c'est-à-dire la formule mathématique-financière convenue entre les parties pour calculer le montant du capital et des intérêts à rembourser dans chaque mensualité.
Parmi tous les systèmes d'amortissement existants, le plus courant est le système dit français ou à annuités constantes, dont la caractéristique la plus pertinente est que le montant de la mensualité restera invariable pendant toute la durée du prêt, à condition que le taux d'intérêt applicable soit le même.
Ainsi, à titre d'exemple,"dans une hypothèque dont la méthode d'amortissement est française et dans laquelle un taux d'intérêt fixe a été convenu, si le paiement initial est de 700 € par mois, c'est le montant que le débiteur paiera invariablement, chaque mois, pendant les 20, 30 ou même 40 ans de la durée du prêt qui ont été convenus, jusqu'à ce que le remboursement total du montant demandé soit atteint".
En outre, comme caractéristique supplémentaire, dans ce système, le montant des intérêts et du capital qui est amorti est inversement proportionnel, de sorte qu'au début de la vie du prêt, sur le total des versements qui sont effectués, les intérêts représentent une partie plus importante, qui diminue au fur et à mesure que les versements sont effectués, tandis que la partie du capital qui est remboursée se comporte de manière inverse, puisque dans les premiers versements, elle représente une partie plus faible, qui augmente au fur et à mesure que la vie du prêt avance.
Ainsi, à titre d'exemple," pour un prêt de 10 000 €, avec une durée de remboursement de 12 mois et un taux d'intérêt de 5 %, votre échéancier de remboursement sera le suivant :
Comme on peut le constater, le versement payé est toujours constant (855,57 €), mais sur ce montant, au début du prêt, le montant des intérêts payés est supérieur au montant payé pour ce poste dans les derniers versements, ce qui est le contraire pour le capital remboursé, qui est inférieur dans les premiers versements que dans les derniers.
Outre le système français ou le système à versements constants, il existe d'autres types de systèmes de remboursement qui utilisent une formule mathématique et financière différente pour calculer la forme et le montant des versements avec lesquels le prêt demandé sera remboursé. Parmi toutes celles qui existent, on peut souligner les suivantes :
Le tableau d'amortissement d'un prêt hypothécaire est un document dans lequel figurent tous les paiements que le débiteur doit effectuer tout au long de la durée du prêt, de sorte qu'avant de signer notre prêt, nous saurons combien d'échéances nous devrons payer, leur montant, le montant du capital et des intérêts inclus dans chaque échéance et ce que sont le capital amorti et le capital restant dû à un moment donné.
Ce tableau d'amortissement est un document qui doit être fourni par l'établissement financier lors de la négociation du prêt, car la loi exige qu'il fasse partie des informations précontractuelles de l'opération à inclure dans la fiche dite d'information standardisée européenne (dite FEIN). Cela garantit la protection des consommateurs de prêts hypothécaires, car ils sont pleinement informés de la manière dont leur prêt va se comporter tout au long de son cycle de vie.
Bien entendu, le débiteur hypothécaire peut rembourser son prêt hypothécaire quand il le souhaite. Ainsi, s'il dispose de fonds suffisants pour le faire, il peut décider à tout moment d'avancer le paiement de la dette existante, afin de réduire ou même de rembourser complètement son prêt hypothécaire.
S'il opte pour un remboursement partiel, c'est-à-dire le remboursement d'une partie seulement du prêt, le débiteur hypothécaire peut choisir entre :
Habituellement, les parties contractantes d'un prêt hypothécaire conviennent de frais destinés à dédommager les institutions financières en cas de remboursement anticipé, total ou partiel, de leur prêt.
Toutefois, il convient de noter que, afin d'éviter des frais très élevés qui pourraient conduire à une situation d'abus ou de disproportion par rapport aux consommateurs, le législateur a limité leur montant dans la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier. Pour plus d'informations à ce sujet, voir la section sur les "commissions".
Le délai de grâce est une période pendant laquelle le débiteur ne paie qu'une petite somme, correspondant aux intérêts du prêt, tout en amortissant le capital pendant cette période, de sorte que la dette envers la banque n'est pas réduite.
Dans la pratique, les délais de grâce sont généralement appliqués au début de la durée de vie du prêt, pour une période allant de quelques mois à un maximum de deux ans. Ainsi, par exemple, "dans l'hypothèse où une mensualité de 500 € est convenue, dont 400 € correspondent au remboursement du capital et 100 € à la rémunération des intérêts, pendant la période de grâce convenue (qui est généralement comprise entre un et deux ans), le débiteur ne devra payer que la partie correspondant aux intérêts, soit 100 € par mois".
La plupart des gens, lorsqu'ils sont confrontés à la grande décision d'acheter une maison pour construire leur foyer qui, dans de nombreux cas, sera leur résidence pour le reste de leur vie, doivent faire un énorme effort économique pour pouvoir obtenir les fonds nécessaires à l'achat. Ainsi, pour pouvoir acheter un logement en contractant un prêt hypothécaire, il est nécessaire de disposer ex ante d'au moins 32% du prix d'achat, ce qui est sans aucun doute un pourcentage très élevé compte tenu du coût moyen actuel du logement et du pouvoir d'achat du citoyen moyen (ainsi,"par exemple, dans une propriété dont le prix est de 250.000, nous parlerions d'avoir préalablement épargné la somme de 80 000 €").
En gardant à l'esprit cette réalité, ainsi que toutes les dépenses supplémentaires auxquelles nous devrons faire face lorsque nous commencerons notre nouvelle vie dans la maison achetée (impôts, coût des services publics, mobilier, équipement ménager, etc.), et tout cela combiné au fait que lors de l'achat d'une maison, les acheteurs sont souvent des jeunes dont les salaires ne sont pas très élevés (mais qui s'attendent à les augmenter avec le temps), signifie que dans de nombreux cas, faire face à un paiement hypothécaire élevé dès le départ représente un effort économique important pour les familles, ce qui peut les conduire à une situation financière tendue.
Pour pallier ces situations, c'est-à-dire les cas où, durant les premiers mois du prêt, la situation financière du débiteur est plus complexe, les institutions financières et les débiteurs peuvent convenir d'utiliser le délai de grâce, c'est-à-dire l'application d'une période durant laquelle le débiteur ne paiera pas la totalité du versement "ordinaire", mais ne paiera qu'un petit montant correspondant aux intérêts convenus.
En recourant à cet instrument, le débiteur peut alléger sa situation financière lors de la phase initiale du prêt, lorsque peut-être son salaire est plus bas (car il est plus jeune, a moins d'expérience professionnelle et son salaire n'est pas aussi élevé) ou que les dépenses liées à l'installation de la maison peuvent peser sur son économie domestique, Cela signifie que cette situation est surmontée et que le remboursement du principal est reporté à un moment ultérieur (un ou deux ans plus tard), lorsque le débiteur sera vraisemblablement dans une situation économique plus favorable pour payer le montant total de l'acompte, c'est-à-dire"les 500 euros par mois de l'exemple proposé".
Si le débiteur hypothécaire, une fois la durée du prêt commencée, connaît des difficultés économiques, de sorte qu'il lui est très difficile, voire impossible, de faire face au remboursement mensuel de son prêt, il peut essayer de négocier un délai de grâce avec son institution financière, de sorte que pendant cette période il ne paie que les intérêts et non le capital, ce qui réduira considérablement le montant à payer chaque mois au créancier, ce qui contribuera sans aucun doute à alléger les finances de la famille pendant cette période de difficulté.
D'un point de vue négatif, cela allongera la durée de vie du prêt, c'est-à-dire que le débiteur devra payer pendant plus d'années, mais d'un point de vue positif, cela évitera une situation de non-paiement qui pourrait dégénérer en procédure de saisie, ce qui entraînera certainement la perte de la propriété du bien.
Le taux d'intérêt est la rémunération ou la contrepartie reçue par l'institution financière prêteuse en échange de l'octroi du prêt en question, c'est-à-dire le revenu généré par l'institution financière grâce à son activité de prêt d'argent.
Avec cet argent, la banque ou la caisse d'épargne paie à son tour le coût d'obtention du capital, couvre ses frais de fonctionnement et, s'il reste un excédent, génère une plus-value avec laquelle elle rembourse ses actionnaires ou constitue des réserves pour accroître sa solvabilité ou sa capacité à accorder de nouveaux prêts à l'avenir.
Le taux d'intérêt qui sera appliqué à mon prêt hypothécaire sera celui convenu entre le débiteur et le créancier dans le contrat de prêt.
Cela dit, au regard des options existantes, on peut dire que, globalement, il existe deux types de taux d'intérêt à appliquer dans un prêt hypothécaire, à savoir :
Les prêts hypothécaires à taux fixe sont ceux dans lesquels les parties conviennent d'un taux d'intérêt qui sera appliqué pendant toute la durée du contrat. Ainsi, "à titre d'exemple, si un taux d'intérêt fixe de 2% est convenu dans une hypothèque, ce pourcentage sera appliqué pendant toute la durée du prêt".
En revanche, les hypothèques à taux d'intérêt variable sont celles dans lesquelles le taux d'intérêt payé à l'institution financière varie en fonction de la fluctuation de l'indice de référence qui a été choisi. Ainsi,"par exemple, si l'EURIBOR est convenu comme taux d'intérêt de référence, celui-ci fluctue quotidiennement, de sorte que, si initialement 1% était applicable, lorsque la période de révision arrive, si l'EURIBOR est passé à 2%, ce nouveau pourcentage sera appliqué comme taux d'intérêt ordinaire du prêt".
Dans le cas des prêts hypothécaires à taux variable, ce taux d'intérêt qui, comme son nom l'indique, varie dans le temps, dépend de ce que l'on appelle le taux de référence, c'est-à-dire un indicateur qui regroupe un ensemble de données spécifiques qui varient dans le temps (" comme le coût moyen auquel les institutions financières échangent de l'argent") et sur la base duquel est fixée l'évolution du taux d'intérêt du prêt.
Ainsi, si ce point de référence augmente, le taux d'intérêt variable du prêt augmentera également, tandis que si le point de référence diminue, le taux d'intérêt applicable à l'opération fera de même.
Le taux de référence appliqué à la plupart des hypothèques à taux variable est l'EURIBOR (acronyme de Euro Interbank Offered Rate), qui est un taux de référence formé par le taux d'intérêt moyen auquel les institutions financières de la zone euro se prêtent de l'argent à court terme pour le prêter à des tiers.
Cet indice, qui est publié quotidiennement et pour différentes périodes (annuelle, 9 mois, 6 mois, 3 mois, etc.), fluctue en fonction de l'offre et de la demande de crédit à un moment donné, une grandeur étroitement liée au cycle économique et à la politique monétaire mise en œuvre à un moment donné par la Banque centrale européenne.
Outre l'EURIBOR, il existe d'autres indices de référence courants, tels que le MIBOR, l'IRS ou l'IRPH pour toutes les institutions, qui sont tous rarement utilisés à l'heure actuelle.
De manière générale, on peut dire que l'évolution du taux de référence qui déterminera le coût de notre hypothèque référencée à un taux d'intérêt variable sera déterminée par l'évolution du cycle économique. Normalement, en période de prospérité économique, les banques centrales, par le biais de leurs instruments de politique monétaire, ont tendance à augmenter les taux d'intérêt pour éviter que l'inflation n'augmente de manière excessive, empêchant ainsi les actifs de se déprécier. Ainsi, si les taux d'intérêt augmentent, il devient plus coûteux de prendre de l'argent à crédit, de sorte que la consommation et l'investissement en pâtissent, ce qui refroidit l'économie "surchauffée" qui croît trop vite, entraînant une hausse de l'inflation.
D'autre part, en période de crise économique, les banques centrales adoptent généralement des mesures d'expansion monétaire, telles que l'octroi de liquidités aux institutions financières à un coût très faible, afin de faire baisser les taux d'intérêt et de rendre plus attractif l'emprunt d'argent pour réaliser des investissements, acheter des biens immobiliers, etc. et ainsi relancer l'économie, et ainsi relancer l'économie.
Par ailleurs, d'autres facteurs peuvent également influencer l'évolution des taux, comme la perception du risque par les institutions financières, de sorte que si elles perçoivent un scénario futur d'incertitude économique, elles peuvent prévoir une augmentation des défauts et donc du risque, ce qui les pousse à augmenter les taux d'intérêt auxquels elles prêtent de l'argent pour couvrir ces éventuels défauts, avec pour conséquence que les taux de référence subissent également une pression à la hausse.
Dans les hypothèques à taux variable, un pourcentage supplémentaire sera ajouté au taux de référence convenu, également convenu entre les parties, qui servira à couvrir la marge financière de la banque ou de la caisse d'épargne emprunteuse. Ainsi, la différence entre le taux d'intérêt finalement appliqué et le taux de référence devient le différentiel convenu.
"A titre d'exemple, si un différentiel de 0,9% est convenu, et que l'EURIBOR est actuellement à 1%, le taux d'intérêt applicable au prêt serait de 1,9%".
Le taux d'intérêt variable de mon prêt hypothécaire sera déterminé par l'indice de référence convenu (qui sera soumis à son évolution dans le temps), auquel il faudra ajouter le différentiel, c'est-à-dire la surcharge demandée par l'établissement financier pour couvrir sa marge.
Ainsi, "à titre d'exemple, si l'application de l'EURIBOR est convenue, et que celui-ci est situé à 1%, et qu'en plus un différentiel de 0,9% est convenu, le taux d'intérêt applicable au prêt serait de 1,9%".
Dans les hypothèques à taux variable, il peut arriver que l'évolution du taux de référence, ainsi que le différentiel convenu, aboutissent à un chiffre comportant plusieurs décimales, ce qui peut être en contradiction avec l'accord selon lequel le taux d'intérêt sera révisé à intervalles réguliers. ("par exemple, si le taux d'intérêt applicable est de 1,8001, et qu'un taux d'intérêt variable a été convenu par intervalles d'un quart de point [de 0,25 à 0,25], il est nécessaire de déterminer si le taux d'intérêt applicable est de 1,75% ou de 2%, avec les conséquences économiques évidentes pour le débiteur").
Afin d'éviter les excès des institutions financières qui se sont produits dans le passé, le législateur a limité cette pratique au moyen de la douzième disposition additionnelle de la loi 44/2002, du 22 novembre, sur les mesures de réforme du système financier, limitant l'arrondi à l'intervalle convenu le plus proche, sans qu'il puisse dépasser un huitième de point, c'est-à-dire (0,125%). (
"Ainsi, dans l'exemple proposé, le taux d'intérêt serait fixé à 1,75%, car il s'agit du montant le plus proche de 1,8001, entre les deux options [c'est-à-dire 1,75% ou 2%]").
Outre le taux de référence et l'écart convenus, nous devons tenir compte de l'existence d'éventuelles clauses de plancher ou de plafond, qui limitent le taux d'intérêt applicable à la limite inférieure ou supérieure, de sorte que si le taux de référence, avec l'écart, dépasse ou tombe en dessous d'un certain seuil, cet excédent ne sera pas appliqué au taux d'intérêt.
Ainsi, "à titre d'exemple, si une clause de plafonnement de 5% est convenue, si le taux de référence devait dépasser ce montant, l'excédent ne serait pas pris en compte, de sorte que seuls des intérêts de 5% seraient payés. En revanche,si une clause plancher de 1% est convenue, si l'indice de référence tombe en dessous de ce niveau, le 1% convenu continuerait à être appliqué".
En ce qui concerne les clauses plancher, il faut noter que celles-ci, après l'abondant contentieux dont elles ont fait l'objet ces dernières années en raison du manque de transparence de leur commercialisation, ont été limitées par la récente loi 5/2019, réglementant les contrats de crédit immobilier (art. 21) mais il faut également tenir compte du fait que ce même précepte établit que le taux d'intérêt de l'opération ne peut être inférieur à 0, de sorte qu'à travers cette disposition légale, une clause plancher est établie à 0%, de sorte qu'en aucun cas le taux d'intérêt de l'opération ne peut être négatif, car cela signifierait que l'institution financière doit payer des intérêts au débiteur, une situation totalement invraisemblable.
Le taux d'intérêt applicable au prêt, dans le cas d'un prêt variable, ne varie pas d'un mois à l'autre en fonction du taux de référence convenu, mais la pratique habituelle consiste à fixer un moment précis auquel, périodiquement, on vérifie le montant du taux de référence à ce moment-là et, sur la base de ce chiffre, on détermine le taux d'intérêt à appliquer pendant la période suivante.
Ainsi, la période de révision la plus courante est généralement annuelle, de sorte qu'une fois par an, la valeur de l'indice de référence est prise comme référence, et le montant à verser à l'institution financière au cours de l'année suivante est actualisé sur la base de cette valeur.
L'évolution des indices de référence est publiée à la fois au Journal officiel de l'État et sur le site Internet du Banco de España.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'une pratique courante, il serait en effet possible, si cela est convenu, d'appliquer un taux d'intérêt mixte à notre prêt hypothécaire, c'est-à-dire une combinaison d'un taux d'intérêt fixe et d'un taux d'intérêt variable.
Dans ces cas, au cours de la première période de la durée du prêt (2, 3, 4 ou 5 ans), le taux d'intérêt fixe est généralement appliqué, afin de donner de la stabilité au paiement initial, tandis que pendant le reste de la durée du prêt, un taux d'intérêt variable convenu au préalable serait appliqué.
La réponse à cette question ne peut être que négative, de sorte que la banque ou la caisse d'épargne ne peut pas modifier unilatéralement le taux d'intérêt préalablement convenu avec son client, car sinon elle se rendrait coupable d'une flagrante malversation bancaire parfaitement dénonçable par le régulateur.
La réponse à cette question ne peut être que négative, de sorte que la banque ou la caisse d'épargne ne peut pas appliquer unilatéralement un différentiel différent de celui préalablement convenu avec son client, car sinon elle se rendrait coupable d'une malversation bancaire flagrante, parfaitement dénonçable par le régulateur.
Le montant total des intérêts que nous paierons finalement à notre banque pour le prêt hypothécaire que nous contractons est un chiffre qui variera en fonction du capital prêté, de la durée de remboursement et du taux d'intérêt appliqué, ce qui signifie que chaque cas particulier est différent.
Cela dit, il n'en est pas moins vrai qu'aujourd'hui, suite à l'entrée en vigueur de la loi sur le crédit immobilier (loi 5/2019), pour pouvoir contracter le prêt en question, il est nécessaire que l'entité financière nous ait préalablement fourni une série d'informations précontractuelles, toutes contenues dans un document appelé FEIN. Ce document doit contenir un "tableau illustratif de remboursement" indiquant au client le montant total des échéances à payer, avec la répartition correspondante entre capital et intérêts pour chaque échéance.
Sur la base de ces informations, si le prêt demandé est à taux fixe, nous pouvons savoir à l'avance quel sera exactement le montant total des intérêts à payer pendant la durée du prêt. En revanche, si le type de prêt est référencé à un taux d'intérêt variable, ce tableau peut nous montrer une approximation de ce montant en tenant compte du taux d'intérêt actuel, mais toujours avec la réserve que si ce taux d'intérêt subit des variations significatives tout au long de la vie du prêt, ce montant sera aussi ostensiblement modifié.
C'est sans aucun doute la grande question que se posent tous les acheteurs lorsqu'ils décident de contracter un prêt hypothécaire. Il n'y a pas de réponse unique à cette question, car selon le type d'acheteur, notre patrimoine ou notre épargne antérieure, notre aversion au risque, nos revenus actuels et futurs, ou la situation actuelle ou structurelle de notre économie, la réponse variera d'une manière ou d'une autre.
Ainsi, les hypothèques à taux fixe, c'est-à-dire celles pour lesquelles nous paierons toujours le même taux d'intérêt et, par conséquent, la même mensualité, s'adressent à des personnes plus conservatrices, ayant une plus grande aversion au risque, car le fait de savoir exactement quelle mensualité nous devrons payer chaque mois pendant les 20, 25 ou 30 prochaines années apporte sans aucun doute un degré de certitude qui nous aide à planifier notre économie financière.
Du point de vue de la tarification, il n'est pas possible d'affirmer que l'hypothèque à taux fixe est meilleure que l'hypothèque à taux variable, car s'il est vrai qu'au moment de la contracter, son montant sera plus élevé que le taux variable, il peut arriver que, pendant toute la durée du prêt, des événements macroéconomiques se produisent qui font augmenter le taux d'intérêt variable beaucoup plus que le taux fixe convenu ("so, Par exemple, un prêt hypothécaire à taux fixe consenti aujourd'hui à 2,5 % serait une excellente affaire si les taux d'intérêt atteignaient les niveaux des années 1980, où ils dépassaient 15 %").
En revanche, les aspects négatifs des prêts hypothécaires à taux fixe sont les suivants :
Parmi les principaux avantages des hypothèques variables figure le fait que les remboursements initiaux seront inférieurs à ceux qui correspondraient si le taux d'intérêt fixe était choisi, bien que par la suite le montant dépende de l'évolution du taux de référence convenu.
De même, si l'acheteur considère que pendant la durée du prêt les taux d'intérêt resteront bas, et c'est effectivement le cas, l'opération sera plus rentable, car il finira par payer moins d'intérêts que si le taux fixe avait été choisi. D'autre part, si une certaine externalité macro-économique devait se produire et faire augmenter les taux d'intérêt de manière significative, la mensualité de notre prêt pourrait également connaître des augmentations très importantes, de sorte que l'opération ne serait pas satisfaisante pour l'acheteur, par rapport à un hypothétique prêt à taux fixe.
Par ailleurs, en guise d'aspect positif, il convient de noter que les prêts hypothécaires à taux variable peuvent avoir une durée de remboursement plus longue (jusqu'à 40 ans selon la pratique bancaire courante), ce qui contribue également à réduire le montant de votre remboursement mensuel, puisque le remboursement du capital restant dû est réparti sur une plus longue période. En revanche, l'aspect négatif de cette prolongation est que les frais d'intérêt seront plus élevés, car la dette restera impayée plus longtemps.
Il s'agit d'un accord entre le débiteur hypothécaire et l'institution financière prêteuse, en vertu duquel, en échange de la souscription d'une série de produits complémentaires (tels que des contrats d'assurance, des plans de pension, le dépôt direct du salaire, la souscription de cartes de crédit, des alarmes de sécurité pour la maison, etc.), le taux d'intérêt initialement convenu sera réduit en faveur du débiteur.
La réponse à cette question doit être négative, en ce sens qu'il est actuellement strictement interdit de commercialiser d'autres produits en même temps qu'un prêt, dans une sorte de "pack unique et indivisible".
Pour bien comprendre cette question, il faut tenir compte du fait que, malheureusement, ces dernières années, les institutions financières, afin de générer plus de profits, ont lié l'octroi de prêts à la souscription de produits supplémentaires (tels que les assurances, les plans de retraite, les fonds d'investissement, le dépôt direct des salaires, les enregistrements de cartes de crédit, la souscription d'alarmes de sécurité, le financement de téléphones portables, etc.), de sorte que si le débiteur hypothécaire ne contractait pas ces produits, l'entité financière refusait l'opération.
Face à cette mauvaise pratique bancaire, le régulateur, dans la récente loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, y a mis un terme, établissant une réglementation stricte de ces pratiques.
Ainsi, à l'heure actuelle, la vente liée de produits bancaires dans le cadre de la contraction d'un prêt, c'est-à-dire l'offre d'un package commun composé du prêt et d'autres produits complémentaires, proposés ensemble, est totalement interdite, sous peine de nullité de tout contrat lié au prêt en question.
Sur la base d'une interdiction générale de la vente liée ou conjointe, le législateur établit un certain nombre d'exceptions dont le consommateur doit avoir connaissance et qui sont exposées ci-après :
Avec le prêt garanti par une hypothèque, deux produits doivent être souscrits, à savoir l'assurance-vie (pour garantir le respect de l'obligation contractée en cas de décès du débiteur) et l'assurance dommages sur le bien hypothéqué (pour garantir que, si le bien servant de garantie au prêt subit des dommages, il pourra être réparé).
En tout état de cause, la contractualisation obligatoire de ces deux produits ne doit pas se faire invariablement avec l'institution financière qui accorde le prêt, car si nous trouvons un produit similaire avec de meilleures conditions économiques et de couverture dans une compagnie concurrente, nous pouvons le contracter au détriment de l'assurance offerte par notre banque, qui avait de moins bonnes conditions.
La vente combinée, à la différence de la vente liée, est la vente de produits complémentaires (plans de pension, dépôt direct du salaire, contrat de cartes, etc.) est réalisée séparément, de sorte que le débiteur reçoit une offre individualisée dans laquelle les conditions particulières de chaque produit sont détaillées, afin que le débiteur puisse les évaluer individuellement et décider, dans chaque cas, s'il est opportun ou non de les contracter.
Si l'institution financière nous propose un accord de réduction du taux d'intérêt en cas de souscription d'un certain produit ou service financier, nous devrons évidemment évaluer cette offre et déterminer si la réduction du taux d'intérêt est suffisamment intéressante ou non.
De même, d'un point de vue opérationnel, le fait de contracter tous nos produits et services financiers et d'assurance auprès de la même compagnie simplifie les procédures administratives que nous devons effectuer, et renforce également notre futur pouvoir de négociation avec l'entité, car si nous avons de nombreux produits contractés, étant donné le risque de nous perdre comme clients à l'avenir (ce qui aurait un fort impact sur leur marge), il est possible qu'ils nous offrent de meilleures conditions pour les futurs contrats.
Du côté négatif, si nous contractons tous nos produits avec la même entité, nous pouvons renoncer à des offres plus agressives de la part de sociétés concurrentes qui pourraient nous offrir un meilleur prix ou de meilleures conditions de service.
Une commission bancaire est la contrepartie (sous la forme d'un pourcentage ou d'un montant spécifique) que l'institution financière nous facturera pour la fourniture d'un service ou d'un produit financier spécifique.
Bien sûr, il est légal, normal et naturel pour une banque ou une caisse d'épargne de facturer à ses clients des frais pour les produits ou services financiers qu'elle fournit.
Cependant, afin d'éviter les mauvaises pratiques bancaires, de sorte que les clients doivent payer des frais très élevés, la facturation de frais est fortement réglementée par le législateur et par le superviseur bancaire, de sorte que dans la plupart des cas, les institutions financières ne peuvent pas appliquer les prix ou les pourcentages qu'elles souhaitent, mais sont contraintes par une série de limitations établies dans la réglementation applicable.
À cet égard, voir par exemple l'ordonnance EHA/2899/2011, qui établit que " les frais ne peuvent être facturés ou les dépenses facturées que pour des services fermement demandés ou expressément acceptés par un client ", ainsi que " les frais ne peuvent être facturés (par les institutions financières) que pour autant qu'ils correspondent à des services effectivement fournis ".
De manière générale, et à titre de résumé, une banque peut facturer les frais suivants pendant la durée du prêt :
La commission de montage, également appelée commission d'étude, est la commission perçue par l'institution financière auprès de l'emprunteur au moment de l'octroi du prêt, pour l'ensemble des coûts administratifs et de gestion dérivés de la formalisation de l'opération de crédit, tels que les coûts générés par la constitution de la documentation préparatoire au prêt, l'analyse de la solvabilité du client, la préparation du contrat de prêt, etc.
Ainsi, il est courant de trouver ce type de commissions dans certains prêts hypothécaires, qui peuvent être présentées sous la forme d'un montant spécifique ("par exemple, 1000 €") ou d'un pourcentage de l'opération ("il s'agit, par exemple, de 0,5 % du montant du prêt accordé").
La commission d'arrangement ou d'étude a donné lieu à quelques litiges devant les tribunaux, bien que ces derniers aient choisi de la déclarer licite (voir à cet égard l'arrêt 44/2019 du 23 janvier de la Cour suprême), à condition qu'elle corresponde à des dépenses réellement engagées par l'institution financière et qu'elle ne soit pas manifestement disproportionnée.
Cela dit, d'un point de vue législatif, la législation actuelle ne fixe pas de limite maximale à son montant. Cependant, la récente loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier établit que, dans le cas où une commission d'arrangement est convenue, elle ne courra qu'une seule fois et comprendra tous les coûts d'étude, de traitement ou d'octroi du prêt ou autres coûts inhérents à l'activité du prêteur causés par l'octroi du prêt.
Il s'agit d'une commission que l'institution financière facture à ses clients dans le cas où ils ne paient pas la mensualité de leur prêt dans le délai fixé, si à la suite de cette situation la banque ou la caisse d'épargne doit prendre des mesures efficaces pour recouvrer la mensualité impayée. Ainsi, cette commission sert à dédommager l'institution des frais administratifs (appels des téléconseillers, réclamations par courriel ou par courrier, etc.) générés par cette gestion de la créance pour non-paiement.
Conformément à la réglementation de la Banque d'Espagne, la commission de réclamation des impayés sera légale, à condition qu'elle ne soit pas perçue automatiquement lorsqu'une défaillance se produit, mais qu'elle ne soit perçue que si, en raison de la défaillance, l'institution financière a dû entreprendre des démarches administratives pour réclamer et obtenir le retard de paiement, auquel cas, pour compenser ces dépenses, la commission sera admissible. De même, et dans un tel cas, la Banque d'Espagne considère qu'elle ne peut être facturée qu'une seule fois.
Cela dit, il est également nécessaire de signaler que dans le domaine juridictionnel, il existe des décisions judiciaires qui annulent ce type de commission pour les considérer comme abusives (Décision de l'Audiencia Provincial de Cáceres 907/2017, du 15 novembre) ou d'autres dans lesquelles il a été considéré qu'elle constitue une double pénalité qui s'ajoute aux intérêts de retard, ce qui est également inapproprié (Décision de l'Audiencia Provincial d'Álava 739/2016, du 30 décembre).
Enfin, suite à l'entrée en vigueur de la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, il est nécessaire de se référer au FIAE, qui est un document que l'établissement financier doit remettre au débiteur avec le détail de toutes les caractéristiques et des coûts de l'opération, Ce document doit inclure les causes qui peuvent générer une échéance anticipée du prêt (comme le non-paiement) ainsi que les frais qui en découlent, dans lesquels on peut interpréter que cette commission pourrait être incluse, de sorte que pour qu'elle soit facturée, il faudrait qu'elle ait été expressément spécifiée dans ce document.
Il s'agit d'une commission que l'institution financière peut facturer à ses clients dans le cas où ils décident de rembourser le capital restant dû de manière anticipée, en totalité ou en partie, de sorte que si, avant l'échéance, le débiteur décide qu'il ne veut plus devoir l'argent, et donc rembourse tout ou partie de celui-ci et annule tout ou partie de la dette, l'institution financière peut facturer une commission dans ce cas, si une série de conditions légales sont remplies.
En partant du principe qu'il est effectivement possible de facturer ce type de frais, il convient de noter que, compte tenu de son montant potentiellement élevé, il a fait l'objet d'une réglementation détaillée et minutieuse de la part du législateur, de sorte que ce n'est que si les conditions légales sont remplies qu'il sera possible pour la banque ou la caisse d'épargne de facturer ces frais.
Ainsi, son montant et ses limites dépendront du moment où le prêt hypothécaire a été constitué, car selon la réglementation en vigueur à l'époque, son montant et ses limites varient.
En prenant comme référence la réglementation actuelle, applicable aux hypothèques actuellement constituées, déterminée par la Loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, la commission que la banque pourra nous facturer sera la suivante :
1.- Pour les prêts à taux d'intérêt variable, une commission pourra être établie contractuellement pour le remboursement anticipé dans l'une des deux modalités indiquées ci-dessous (qui seront mutuellement exclusives) :
2.- Pour les prêts à taux d'intérêt fixe, une commission de remboursement anticipé peut être établie contractuellement, dans les limites suivantes :
La commission de novation ou de modification est la commission qu'un établissement financier peut facturer dans le cas où il convient avec son client débiteur de modifier les conditions du prêt, cette modification pouvant toucher des aspects aussi divers que le capital (il peut s'agir, par exemple, d'une augmentation de capital), une modification du délai de paiement, une variation du taux d'intérêt convenu, une modification des garanties de l'opération ou encore le mode d'amortissement applicable à l'opération.
Bien entendu, cela est possible et légal, à condition que ces frais et leurs montants éventuels aient été préalablement convenus dans le contrat de prêt, et que toutes les conditions de transparence et d'absence de caractère abusif de la clause contractuelle en question soient remplies.
Si la novation ou la modification du prêt se réfère, en particulier, au taux d'intérêt applicable, il est nécessaire de tenir compte du fait que la loi 5/2019 du 15 mars établit une série de limitations à sa perception, à savoir :
Il s'agit des frais qui peuvent être prélevés par l'établissement financier qui nous a initialement accordé le prêt si, a posteriori, nous décidons de changer de banque ou de caisse d'épargne et de transférer notre prêt à un autre établissement qui nous offre de meilleures conditions (que ce soit en termes de taux d'intérêt, de durée de remboursement, de capital accordé, etc.)
Conformément à l'article 3 de la loi 2/1994, dans les subrogations de prêts hypothécaires dues à un changement de créancier, si le prêt hypothécaire est référencé à un taux variable, les frais suivants peuvent être facturés :
Nonobstant ce qui précède, il est nécessaire de garder à l'esprit que si la subrogation du créancier entraîne la substitution d'un taux variable à un taux fixe pour le reste de la durée du prêt, le législateur a établi une règle spéciale, qui est la suivante :
Les frais de radiation d'hypothèque sont des frais que, dans le passé, certaines institutions financières ont facturé à leurs clients pour l'émission d'un certificat de solde nul, c'est-à-dire un document certifiant que la dette a été remboursée et que, par conséquent, ils acceptent la levée de la charge ou, le cas échéant, pour l'envoi d'un représentant de l'institution pour signer l'acte de radiation d'hypothèque chez le notaire correspondant.
Actuellement, le régulateur bancaire (voir le rapport 2016 du service des plaintes de la Banque d'Espagne) considère comme une mauvaise pratique bancaire le fait de facturer ce certificat ou le déplacement du représentant de la banque pour signer l'acte de radiation.
Il en va autrement si nous le souhaitons, l'établissement financier nous offrira les services d'une agence pour gérer l'inscription de la charge hypothécaire, en veillant à ce que cet acte soit accordé ainsi que son inscription correspondante au registre foncier. Dans ce cas, si nous, en tant que clients, acceptons l'offre qui nous est faite, il n'y aura bien sûr aucun problème à ce que l'institution financière nous facture le prix convenu pour ces services.
Le tableau de remboursement, ou tableau d'amortissement d'un prêt hypothécaire, est un document qui reprend l'ensemble des versements que le débiteur doit effectuer tout au long de la durée du prêt. Ainsi, avant de signer notre prêt, nous saurons combien d'échéances nous devrons payer, leur montant, le montant du capital et des intérêts compris dans chaque échéance et ce que sont le capital amorti et le capital restant dû à un moment donné.
Ce tableau d'amortissement est un document qui doit être fourni par l'institution financière lors du processus de négociation du prêt, car la loi exige qu'il fasse partie des informations précontractuelles de l'opération à inclure dans la fiche d'information standardisée européenne (dite FEIN). Cela garantit la protection des consommateurs de prêts hypothécaires, car ils sont pleinement informés de la manière dont leur prêt va se comporter tout au long de son cycle de vie.
Vous trouverez ci-dessous une simulation du calendrier de remboursement d'un prêt de 10 000 €, avec une période de remboursement de 12 mois et un taux d'intérêt de 5 % :
Le montant de chaque mensualité de mon prêt sera déterminé par la formule mathématique correspondant au système de remboursement convenu, auquel il faut appliquer le capital demandé, le taux d'intérêt convenu et les périodes de remboursement convenues.
Le taux d'intérêt nominal, également connu sous l'acronyme TIN, est le taux d'intérêt que le débiteur du prêt paiera à l'institution financière, qui sera déterminé par un pourcentage spécifique si le prêt hypothécaire a été convenu à un taux fixe, tandis que, s'il a été référencé à un taux variable, celui-ci sera déterminé par le montant actuel de l'indice de référence plus le différentiel qui a été convenu.
"Ainsi, à titre d'exemple, si un taux fixe de 2,5 % a été convenu, le NIR de l'opération est de 2,5 %, alors que si le taux d'intérêt convenu est variable, référencé à l'Euribor (qui, à l'époque, était coté à 1 %), plus un différentiel d'un demi-point, le NIR de l'opération, à ce moment-là, serait de 1,5 %".
Le taux annuel en pourcentage, également connu sous l'acronyme TAP, est une formule mathématique financière qui permet de connaître le coût réel d'une opération de crédit, en tenant compte de la fréquence de paiement de ses échéances, ainsi que des autres commissions et frais que l'opération peut entraîner, au-delà de l'intérêt nominal (ou NIR) de l'opération.
Ainsi, le TAP est la valeur de référence que nous devons utiliser pour évaluer le coût réel de notre prêt.
Le TAEG est calculé à l'aide d'une formule de mathématiques financières qui prend en compte le capital demandé, le taux d'intérêt nominal, la durée de remboursement et la fréquence de paiement des échéances (annuelle, trimestrielle, mensuelle), ainsi que les frais et commissions supplémentaires de notre prêt.
Le TAEG de notre opération de crédit doit être fourni par l'institution financière, aussi bien dans la documentation précontractuelle du prêt que dans le contrat de prêt lui-même.
Cependant, si nous voulons vérifier le montant du TAEG de notre opération, le régulateur bancaire (c'est-à-dire la Banque d'Espagne) met à notre disposition une calculatrice en ligne où nous pouvons obtenir le TAEG de notre prêt(cliquez ici).
Alors que le NIR exprime simplement le taux d'intérêt nominal applicable à la transaction, le TAEG est une valeur plus complexe (pour l'obtenir il faut appliquer une formule mathématique) qui prend en compte des variables supplémentaires au-delà du taux d'intérêt, comme la période de remboursement, la fréquence des paiements, ainsi que d'autres coûts et frais de la transaction.
Ainsi, le TAEG est un indicateur plus fiable et plus approprié du coût réel de l'opération, et permet de comparer différentes options de prêt avec des durées, des taux d'intérêt ou des conditions supplémentaires (coûts et frais) différents.
Par conséquent, le consommateur doit prendre le TAEG de la transaction comme référence pour évaluer correctement si l'offre reçue est adéquate ou non, ainsi que son éventuelle comparaison avec d'autres options pouvant être proposées par d'autres institutions financières, afin de choisir celle qui lui convient le mieux.
Lors de l'achat de notre maison, en plus du prix d'achat et des taxes applicables à ce prix d'achat, si nous avons recours au financement d'une institution financière, cette dernière, afin d'avoir une plus grande garantie par rapport au risque pris en nous accordant de l'argent à crédit, exigera sans doute la constitution d'une hypothèque sur le bien acheté, c'est-à-dire un véritable droit de garantie qui, en cas de non-paiement du prêt accordé, lui donnera le pouvoir de demander la vente forcée du bien, afin d'obtenir les fonds nécessaires au remboursement de la dette impayée et des intérêts éventuellement générés.
Ainsi, le prêt demandé s'accompagnera de la constitution d'un droit réel d'hypothèque, ce qui engendrera une série de frais supplémentaires, qui sont détaillés ci-dessous :
Actuellement, et conformément à la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier (art. 14), si cette réglementation est applicable, ce qui sera le cas si le débiteur est une personne physique, le créancier est un professionnel et le bien à acquérir est destiné à un usage résidentiel, les frais d'évaluation du bien seront à la charge de l'emprunteur, c'est-à-dire du débiteur qui contracte l'hypothèque.
Ainsi, ce sera l'acheteur du bien qui demande le prêt qui devra payer les frais à l'évaluateur immobilier.
Actuellement, et conformément à la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier (art. 14), si cette réglementation est applicable, ce qui sera le cas si le débiteur est une personne physique, le créancier est un professionnel et le bien à acquérir est à usage résidentiel, les frais de notaire pour l'acte de prêt hypothécaire, ainsi que les copies de celui-ci qui sont demandées, seront à la charge du prêteur, c'est-à-dire la Banque ou la Caisse d'épargne qui nous prête l'argent pour acquérir le bien.
À ce sujet, il convient de souligner que cette question a été très controversée dans le passé et a donné lieu à de nombreux litiges devant les tribunaux, car il n'y a pas si longtemps encore, les institutions financières répercutaient toujours ce coût sur le débiteur.
À l'heure actuelle, afin de limiter cette pratique, comme cela a été indiqué, le coût est assumé par l'institution financière prêteuse, car elle est en réalité la partie intéressée par l'inscription de l'hypothèque au registre foncier, puisqu'il s'agit d'une garantie en sa faveur en cas de non-paiement.
Conformément au libellé actuel de l'art. 29 de la loi sur les droits de mutation et le droit de timbre (modifié par le décret-loi royal 17/2018)," dans le cas d'actes de prêt avec garantie hypothécaire, le prêteur est considéré comme l'assujetti ".
Par conséquent, ce sera l'institution financière qui assumera la charge fiscale du droit de timbre généré par l'acte de prêt avec garantie hypothécaire.
Il s'agit d'une question à laquelle il n'est pas possible de donner une réponse unique, car conformément à la loi 22/2009, du 18 décembre, cet impôt est un impôt cédé aux Communautés autonomes, de sorte que selon la réglementation spécifique de chaque territoire, le montant de cet impôt variera.
Actuellement, et conformément à la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier (art. 14), si cette réglementation est applicable, ce qui sera le cas si le débiteur est une personne physique, le créancier est un professionnel et le bien à acquérir est destiné à un usage résidentiel, les frais d'inscription des garanties au registre foncier correspondront au prêteur, c'est-à-dire à l'entité financière créancière qui prête l'argent.
Actuellement, et conformément à la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier (art. 14), si cette réglementation est applicable, ce qui sera le cas si le débiteur est une personne physique, le créancier est un professionnel et le bien à acquérir est à usage résidentiel, les honoraires de l'agence qui traite et coordonne tout le processus d'octroi, le règlement des impôts et l'enregistrement de l'acte, correspondront au prêteur, c'est-à-dire à l'entité financière créancière qui nous prête l'argent.
En effet, l'achat d'un bien immobilier a un coût fiscal, puisqu'il est soumis à l'impôt. Dans le cas d'une construction neuve, l'acheteur doit payer la taxe sur la valeur ajoutée (connue sous le nom de TVA), tandis que dans le cas des logements d'occasion, la taxe applicable est la taxe de transfert.
En ce qui concerne le montant spécifique à payer, il peut varier en fonction des nombreuses variables contenues dans la réglementation fiscale complexe. Toutefois, d'une manière générale, on estime que, approximativement, la charge fiscale liée à l'achat d'un logement se situe généralement autour de 10 % du prix d'achat.
À la fin de la durée du prêt, une fois que tout le montant a été remboursé, il est nécessaire d'effectuer une procédure supplémentaire, à savoir la radiation de la charge hypothécaire au registre foncier, car, bien que le prêt ait été remboursé, le bien sera toujours inscrit au registre comme étant grevé d'une hypothèque, ce qui, par exemple, peut rendre sa vente difficile.
Par conséquent, dans ce cas, le processus d'octroi de l'acte de radiation de l'hypothèque et son inscription au registre foncier seront à la charge du propriétaire du bien, qui devra effectuer cette procédure une fois le prêt remboursé et le prêt éteint.
Dans tous les cas, si le propriétaire ne souhaite pas effectuer ces procédures, il peut engager une agence pour les réaliser en son nom, moyennant le paiement des frais convenus.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Dans le passé (achat d'un logement avant le 1er janvier 2013), les montants versés au titre des paiements hypothécaires pouvaient bénéficier d'une déduction pour investissement dans une résidence principale dans la loi sur l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPF). Ce n'est toutefois plus le cas, de sorte que l'achat d'un logement n'offre actuellement aucun avantage fiscal significatif.
Dans le passé, en l'absence de règle expresse en la matière, les institutions financières répercutaient l'intégralité du coût de l'opération hypothécaire sur le débiteur, c'est-à-dire les frais d'agence, de notaire et de cadastre.
Face à cette situation, de nombreux débiteurs ont porté cette pratique devant les tribunaux, au point que la question a été résolue par la Cour suprême dans un arrêt du 23 janvier 2019, dans lequel il a été établi que les frais de notaire et d'agence devaient être payés à 50% par le débiteur et l'institution financière, tandis que les frais d'inscription au registre foncier devaient être payés exclusivement par le prêteur.
Cela étant, si vous avez, par le passé, contracté un prêt hypothécaire et assumé tous les frais, vous pouvez saisir la justice pour tenter de récupérer le montant correspondant à ces notions que vous n'étiez pas tenu de payer. En tout état de cause, en ce qui concerne la viabilité de ce processus, ses modalités et ses coûts, il vous est vivement recommandé de demander l'avis d'un avocat qui pourra vous fournir les conseils juridiques appropriés pour engager cette action en justice.
Les intérêts moratoires, également appelés intérêts de retard, sont les intérêts que le débiteur doit payer au créancier hypothécaire en cas de non-paiement d'une ou plusieurs échéances du prêt.
Ainsi, les intérêts moratoires sont une sorte de pénalité ou de compensation que le débiteur doit payer à la banque ou à la caisse d'épargne pour l'indemniser des pertes et des dommages causés par le non-paiement de la dette.
Conformément à l'article 25 de la loi 5/2019 du 15 mars, qui réglemente les contrats de crédit immobilier, lorsque cette règle est applicable (c'est-à-dire pour les crédits conclus entre un consommateur, en tant que débiteur, et un professionnel, en tant que créancier, pour l'achat d'un logement résidentiel), l'intérêt de retard ne peut pas dépasser de 3 points de pourcentage le taux d'intérêt convenu sur le prêt.
"Ainsi, à titre d'exemple, si un taux fixe de 2,5% a été convenu, l'intérêt de retard applicable au prêt ne peut excéder 5,5%".
Conformément à l'article 25 de la loi 5/2019 du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, lorsque cette réglementation est applicable (c'est-à-dire pour les crédits conclus entre un consommateur, en tant que débiteur, et un professionnel, en tant que créancier, pour l'achat d'un logement résidentiel), les intérêts de retard sont calculés sur le capital restant dû et exigible, c'est-à-dire sur la dette impayée.
"Ainsi, par exemple, si 3 versements de 1.000 € chacun, les intérêts de retard seront appliqués à ces 3 000 € ".
De même, le règlement susmentionné établit que ces intérêts de retard ne peuvent pas être capitalisés, de sorte que les intérêts de retard ne peuvent pas être imputés sur les intérêts de retard déjà générés, ce qui protège le débiteur et évite de tomber dans ce que l'on appelle l'anatocisme, qui augmenterait considérablement la dette du particulier envers l'institution financière.
La réponse à cette question doit être négative, car conformément à l'article 25 de la loi 5/2019 du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, lorsque cette règle est applicable (c'est-à-dire pour les crédits conclus entre un consommateur, en tant que débiteur, et un professionnel, en tant que créancier, pour l'achat d'une propriété résidentielle), les limites de l'intérêt pour retard de paiement (c'est-à-dire un maximum de trois points de pourcentage plus élevé que l'intérêt du prêt) ne permettent pas d'accord contraire, de sorte que si un taux d'intérêt plus élevé est convenu ou si l'institution financière impose une clause avec un pourcentage plus élevé, elle serait nulle et non avenue.
Si le débiteur se trouve dans une situation économique très défavorable, de sorte qu'il n'est pas en mesure de payer les échéances du prêt de manière répétée, de sorte que les non-paiements des mensualités s'accumulent sans possibilité de renverser la situation, il est fort probable que l'entité financière entame une procédure de forclusion judiciaire pour tenter de récupérer la dette générée et les intérêts courus.
Dans ce cas, il faut savoir que notre bien ne sera pas responsable de la totalité de la dette générée, mais sera responsable, au maximum, de la responsabilité hypothécaire maximale qui a été convenue (articles 12 et 114 de la loi hypothécaire), qui comprend le principal du prêt, les intérêts convenus, les deux intérêts et le paiement tardif, ainsi que les frais juridiques et les dépenses de la procédure.
Ainsi, en ce qui concerne cette responsabilité hypothécaire maximale de la propriété, il est nécessaire de signaler que, en ce qui concerne les intérêts impayés, tant de rémunération que de retard, la loi 5/2019 établit des limites à ces derniers, de sorte que notre propriété ne peut être responsable que jusqu'à 5 ans d'intérêts impayés (art. 114 de la loi hypothécaire et 220 du règlement hypothécaire).
En effet, si vous avez formalisé votre hypothèque il y a des années, avant l'entrée en vigueur de la loi 5/2019, de sorte que votre contrat de prêt hypothécaire établit des taux d'intérêt très élevés pour les retards de paiement, vous pouvez recourir à une procédure judiciaire pour tenter de faire déclarer cette clause nulle et non avenue, étant donné son caractère abusif, c'est-à-dire qu'elle implique une disproportion déraisonnable en faveur de l'institution financière et au détriment du consommateur.
À cet égard, il convient de tenir compte de la doctrine du Tribunal suprême en la matière (Arrêt 364/2016, du 3 juin), qui établit que les intérêts de retard qui dépassent de 2 points de pourcentage le taux d'intérêt convenu seront abusifs.
En outre, il faut tenir compte du fait que si les intérêts de retard convenus étaient effectivement abusifs, cela entraînerait la déclaration de nullité de la clause en question, de sorte qu'elle ne pourrait pas être modérée ou réduite à un chiffre inférieur, mais dans ce cas, seuls les intérêts de rémunération pourraient être perçus, mais pas les intérêts de retard (qui sont généralement plus élevés et augmentent considérablement la dette envers l'institution financière).
Les clauses d'échéance anticipée sont une série de clauses établies dans le contrat de prêt hypothécaire, en vertu desquelles, si les circonstances qui y sont établies sont réunies, elles permettent à l'une des parties (dans ce cas, l'institution financière) de mettre fin au contrat, c'est-à-dire de le résilier avant d'atteindre la date d'échéance initialement établie, l'institution financière pouvant exiger le remboursement du capital total restant dû avant d'atteindre le terme initialement établi de 20, 25, 30 ans ou plus.
"Ainsi, à titre d'exemple, si un prêt hypothécaire sur 30 ans a été convenu pour un montant de 200 000 €, mais qu'après 5 ans le débiteur cesse de payer ses échéances, si les conditions établies sont remplies, l'entité financière peut résilier le contrat et exiger à ce moment-là, c'est-à-dire après 5 ans seulement, le remboursement de la totalité de la dette en cours, soit, par exemple, 180 000 €".
De toutes les clauses d'échéance anticipée les plus courantes, la plus pertinente est sans doute celle du non-paiement de la dette. Ainsi, si le débiteur du prêt hypothécaire accumule une série de non-paiement de ses mensualités, à un certain moment, l'institution financière aura la capacité de mettre fin au contrat de manière unilatérale, c'est-à-dire de constater que le contrat est résilié et, par conséquent, de réclamer l'exécution anticipée de l'obligation, ce qui implique que le débiteur doit restituer tout le capital restant dû à ce moment-là ou, sinon, l'institution financière engagera une procédure de forclusion pour forcer la vente du bien aux enchères et récupérer ainsi une partie ou la totalité de la dette existante.
Conformément à la législation en vigueur, à savoir la loi 5/2019, du 15 mars, qui réglemente les contrats de crédit à la consommation, lorsqu'elle est applicable, c'est-à-dire pour les prêts conclus entre des consommateurs, en tant que débiteurs, et des professionnels, en tant que créanciers, pour l'achat d'un logement résidentiel, l'institution financière ne peut accepter l'échéance du prêt que lorsqu'une situation de défaut de paiement se produit, c'est-à-dire le non-paiement d'une partie du capital ou des intérêts du prêt, qui atteint les seuils suivants :
Conformément à la législation en vigueur, à savoir la loi 5/2019, du 15 mars, qui réglemente les contrats de crédit à la consommation, lorsqu'elle est applicable, c'est-à-dire pour les prêts entre consommateurs, en tant que débiteurs, et professionnels, en tant que créanciers, pour l'achat d'un logement résidentiel, si en tant que débiteur je dois déjà une somme d'argent importante, l'institution financière doit me demander de payer une dernière fois, en m'accordant un délai de paiement d'un mois, avec un avertissement que si je ne respecte pas les exigences de déclaration anticipée du prêt, si les conditions pour déclarer le prêt exigible par anticipation sont remplies, l'institution financière doit demander une dernière fois le paiement, en m'accordant un délai de paiement d'un mois, avec l'avertissement que si je ne paie pas la totalité de la dette impayée, il peut être convenu de réclamer la totalité de la dette du prêt.
La réponse à cette question ne peut être que négative, car conformément à la législation en vigueur, à savoir la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant le contrat de crédit à la consommation, lorsqu'elle est applicable, c'est-à-dire pour les prêts conclus entre des consommateurs, en tant que débiteurs, et des professionnels, en tant que créanciers, pour l'achat d'un logement résidentiel, les règles régissant l'échéance anticipée sont obligatoires ou ius cogens, qui ne permettent aucun accord contraire.
Par conséquent, si les parties conviennent de clauses d'échéance anticipée pour non-paiement qui sont plus préjudiciables au débiteur que celles établies par la loi, ces clauses peuvent être déclarées nulles par les tribunaux et, par conséquent, n'ont aucun effet.
La réponse à cette question est sans doute complexe, mais d'après mon expérience personnelle en tant que notaire, la recommandation est que, dès le premier instant, le débiteur hypothécaire se rende auprès de son institution financière pour expliquer la situation et essayer de trouver une solution temporaire.
Donc, si effectivement, en tant que débiteurs hypothécaires, nous traversons une mauvaise situation économique qui nous empêchera de payer notre mensualité, la chose la plus raisonnable à faire est de nous rendre le plus rapidement possible à notre banque ou à notre caisse d'épargne pour expliquer la situation, afin d'essayer de trouver une solution temporaire à cette situation économique difficile, par exemple, négocier avec la banque une période de grâce (de 12 ou 24 mois) au cours de laquelle seuls les intérêts sont payés, ou négocier une novation du prêt avec un allongement de la période de paiement, afin de réduire le montant mensuel des versements à un chiffre inférieur qui peut être assumé dans notre situation économique.
En tout cas, l'acceptation de ces alternatives sera entre les mains de l'institution financière, qui pourra parfois les accepter (surtout si elle prévoit que dans un délai raisonnable le débiteur pourra rétablir son équilibre financier) et parfois non. Cependant, du point de vue de la perception, on peut seulement dire que les institutions financières sont actuellement plus sensibles à la recherche d'alternatives dans ces cas, de sorte qu'elles ne sont pas aussi inflexibles que par le passé, lorsqu'au moindre défaut de paiement, la négociation était inexistante (il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui, la réglementation bancaire pénalise les institutions financières en cas de défaut de paiement), la réglementation bancaire pénalise les établissements pour tout défaut qu'ils pourraient présenter, de sorte qu'ils essaient de rechercher toutes les solutions possibles avant de déclarer l'échéance anticipée de la dette, car cela entraîne des coûts élevés en termes de provisions, avec l'impact correspondant sur les résultats et les ratios de capital, de solvabilité, etc.)).
Bien sûr, d'après mon expérience de notaire, c'est une très mauvaise solution, car les prêts personnels sont des dettes à court terme, avec des remboursements beaucoup plus élevés et des taux d'intérêt beaucoup plus chers.
Donc, si je contracte un prêt personnel pour payer les dettes hypothécaires impayées, j'entrerai dans une spirale d'endettement, dans laquelle je paierai des intérêts beaucoup plus chers, je devrai beaucoup plus d'argent et, au final, je ne pourrai payer ni les remboursements de l'hypothèque ni ceux du prêt personnel.
En effet, s'il y a un défaut de paiement de la dette du prêt, et qu'il atteint des niveaux très élevés, de nature à déclarer l'échéance anticipée de l'obligation, l'institution financière sera légalement autorisée à entamer une procédure de forclusion, c'est-à-dire une procédure judiciaire qui , si rien d'autre n'est fait, cela se terminera par une vente aux enchères de ma maison, ce qui signifie que j'en perdrai la propriété au profit du soumissionnaire qui fera l'offre la plus élevée au tribunal ou, si personne ne fait d'offre, ce sera l'institution financière qui se verra attribuer la maison pour rembourser la dette existante.
La soi-disant dation en paiement, c'est-à-dire la possibilité de rendre la possession et la propriété du bien à l'institution financière en paiement de la dette existante, contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays, n'est pas un pouvoir unilatéral du débiteur prévu par la loi, de sorte qu'en principe, il n'est pas possible de "rendre les clés à la banque" et de payer la dette existante.
Cependant, dans certaines occasions, il est possible d'entamer des négociations avec la banque pour que celle-ci accepte finalement le transfert du bien en paiement de la dette existante, de sorte qu'une fois la propriété du bien transférée à la banque, celle-ci ne nous réclamera plus rien pour la dette contractée et impayée.
La réponse n'est pas si simple, car même si la banque se voit attribuer ma maison, la question n'est pas réglée. À cet égard, il faut tenir compte du fait que la loi 1/2000 sur les procédures civiles, qui est la loi qui réglemente les saisies, établit une série de valeurs d'adjudication s'il n'y a pas eu d'enchérisseur lors de la vente aux enchères (voir l'article 671 de la loi susmentionnée).
Par conséquent, si la valeur d'adjudication est supérieure à la dette existante, la différence doit être restituée au débiteur, afin d'éviter un enrichissement injuste de l'institution financière. Cependant, ce n'est pas la situation la plus courante, mais la situation la plus normale est qu'il reste une dette impayée au-delà de la valeur d'adjudication du bien.
Dans ces cas, l'institution financière peut nous réclamer la dette impayée, pour laquelle nous devons répondre avec nos propres biens, car la responsabilité patrimoniale du débiteur est universelle, conformément à l'article 1911 du Code civil, qui implique que le débiteur répond à ses dettes avec tous ses biens présents et futurs.
Malheureusement, si la procédure de forclusion atteint effectivement ses dernières conséquences, de sorte que le bien est mis aux enchères et attribué à un enchérisseur ou, le cas échéant, le créancier hypothécaire est attribué au créancier hypothécaire, dans ce cas, le débiteur a perdu la propriété du bien, ce qui détermine son obligation de quitter le bien.
Si, malgré tout, ils ne quittent pas la propriété, la loi sur les procédures civiles établit elle-même que les occupants de la propriété seront expulsés, c'est-à-dire leur expulsion forcée par un cortège judiciaire assisté, le cas échéant, par les forces et corps de sécurité de l'État.
En tout état de cause, afin d'éviter ces situations dramatiques, il est recommandé aux personnes qui se trouvent dans cette situation de se rendre le plus rapidement possible auprès des services sociaux de leur municipalité ou communauté autonome, afin d'obtenir une aide au logement alternative.
Un prêt est un type de contrat entre deux parties, en vertu duquel l'une d'entre elles, appelée le créancier, prête à l'autre, appelée le débiteur, une somme d'argent, et le débiteur s'engage à rembourser cette somme d'argent dans un certain délai, normalement au moyen d'un rendement étalé dans le temps par le paiement de versements périodiques (le mensuel est le plus courant) jusqu'à ce que la totalité du capital prêté soit remboursée.
De même, s'agissant d'une activité onéreuse, le créancier, en échange du prêt d'argent, reçoit une contrepartie sous la forme d'un intérêt rémunérateur convenu, de sorte que le débiteur, en plus de rendre le capital prêté, verse au créancier un taux d'intérêt avec lequel ce dernier obtient un bénéfice.
Le prêt hypothécaire est un type de prêt dans lequel, compte tenu du montant habituellement élevé du prêt, le créancier exige, à titre de garantie supplémentaire pour assurer le respect de l'obligation monétaire (c'est-à-dire le remboursement de l'argent prêté), la constitution d'un droit réel d'hypothèque sur un bien immobilier appartenant au débiteur, afin que , en cas de non-paiement, en plus des biens et des actifs que le débiteur possède dans son patrimoine pour payer la dette, le créancier aura le droit de demander, au moyen de la procédure d'exécution judiciaire correspondante, la vente du bien afin qu'avec l'argent obtenu de celui-ci lors d'une vente aux enchères, le montant de la dette en question puisse être satisfait.
Ainsi, en réalité, lorsqu'un prêt hypothécaire est signé, deux actes juridiques distincts sont réalisés. D'une part, un contrat de prêt, et d'autre part un second acte, à savoir la constitution d'un droit réel en faveur du créancier hypothécaire.
En réalité, un prêt hypothécaire peut être utilisé pour financer n'importe quelle opération souhaitée, de l'achat d'une propriété ou d'une voiture, ou même pour obtenir le capital nécessaire pour démarrer une entreprise ou faire un investissement dans une entreprise existante.
En résumé, la constitution d'un droit réel d'hypothèque sur un bien appartenant à un débiteur, en garantie d'une opération de prêt, est une ressource qui peut être utilisée pour financer n'importe quel type d'opération, indépendamment de la destination de l'argent prêté, si les parties contractantes en conviennent.
Cependant, la réalité du marché nous montre que, compte tenu du prix élevé actuel des logements, la plupart des personnes qui envisagent l'achat d'un bien immobilier le font en recourant à un crédit auprès d'un établissement financier, et c'est dans ces cas, pour assurer le respect du paiement de cette dette pour l'achat d'un logement, que les parties contractantes ont recours à la constitution du droit réel d'hypothèque sur le bien immobilier en question, afin de donner de plus grandes garanties à l'opération de crédit, de la rendre viable et d'assurer ainsi l'accès de la majorité de la population à un logement propre.
Bien entendu, la réponse à cette question est non, de sorte que, s'il est habituel pour la plupart des familles de contracter un prêt hypothécaire pour l'achat de leur premier logement, ou résidence habituelle, c'est-à-dire celle dans laquelle elles vivent habituellement la majeure partie de l'année, il n'en est pas moins vrai que, si elles ont une capacité financière suffisante, elles peuvent contracter un prêt hypothécaire pour l'achat d'une résidence secondaire pour les loisirs de vacances.
En résumé, il est habituel de contracter un prêt hypothécaire pour l'achat de notre résidence habituelle, mais si nous disposons de revenus suffisants et qu'un établissement financier nous l'accorde, il n'y a aucun obstacle à contracter un deuxième prêt hypothécaire ou un prêt ultérieur pour l'achat d'une résidence secondaire.
En effet, compte tenu de l'importance que représente l'achat d'une résidence principale pour toute famille moyenne, il existe une abondante législation qui réglemente spécifiquement, dans le sens d'une plus grande protection du consommateur, les opérations de prêt hypothécaire visant l'achat d'une maison résidentielle, par exemple, la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, ou dans les règles de la loi de procédure civile sur la saisie hypothécaire, qui offre une plus grande protection et une réglementation plus avantageuse pour les habitations habituelles que pour toute autre.
Ainsi, comme indiqué, selon le type de parties contractantes, c'est-à-dire si le débiteur est un particulier et le créancier un professionnel, ou selon le type de bien acheté (par exemple, s'il s'agit d'une résidence principale ou non), la réglementation régissant la transaction sera l'une ou l'autre.
Dans le procès-verbal de prêt hypothécaire, il est nécessaire que les parties, surtout en ce qui concerne le débiteur hypothéqué, établissent une adresse spécifique, car c'est là que se fera tout type de notification fiable que l'entité créancière doit faire au débiteur, par rapport à toute vicissitude qui pourrait se produire pendant la durée du contrat de prêt.
"Ainsi, par exemple, si une défaillance survient et que l'institution financière doit réclamer cette dette impayée, elle peut le faire en notifiant de manière fiable la réclamation de cette défaillance à l'adresse fixée par les parties".
En pratique, dans la plupart des transactions, le bien hypothéqué lui-même est établi comme adresse de paiement aux fins de notification, sauf s'il s'agit d'une résidence secondaire utilisée pour les loisirs de vacances, auquel cas il peut être convenu d'établir la résidence habituelle des débiteurs comme adresse aux fins de notification.
Le dépôt associé à un prêt hypothécaire est le compte bancaire sur lequel le débiteur débitera directement les reçus du prêt, de sorte que, à chaque période convenue (normalement, mois par mois), la Banque ou la Caisse d'épargne nous enverra un reçu sur ce compte pour percevoir le paiement mensuel correspondant de notre prêt hypothécaire.
Par ailleurs, n'oubliez pas que si vous demandez un prêt hypothécaire à une certaine institution financière, il est normal et raisonnable d'y avoir un compte bancaire, afin de faciliter le paiement de ces factures par les deux parties.
Il est en effet légal et parfaitement possible de contracter un prêt dans une monnaie autre que l'euro, qui a cours légal en Espagne. Dans ce cas, tant le capital prêté que les remboursements à effectuer seront indexés sur l'autre devise choisie (par exemplele dollar américain, le yen japonais, etc.).
En ce qui concerne ce type d'opération, le consommateur doit être bien conscient qu'il présente un risque élevé, car la dette existante variera non seulement en fonction de l'argent que nous remboursons chaque mois, mais aussi en fonction du taux de change de la devise en question. Ainsi, si cette autre monnaie connaît une forte appréciation, et que nos revenus sont en euros, il sera beaucoup plus coûteux de disposer des devises nécessaires pour payer chaque mensualité, ce qui signifie que notre dette augmentera. En revanche, si la fluctuation était favorable à nos intérêts, nous bénéficierions d'une dépréciation de cette monnaie.
Compte tenu de ce qui précède, il ne semble pas raisonnable qu'un consommateur privé, sans connaissance approfondie du fonctionnement des marchés financiers et monétaires et avec des revenus en euros en Espagne, souscrive un prêt hypothécaire de cette nature, car en fonction de la fluctuation de cette monnaie, il pourrait perdre beaucoup d'argent, comme cela s'est produit au cours des dernières décennies dans le secteur financier espagnol, où de nombreuses personnes, afin d'économiser de l'argent, ont souscrit des prêts hypothécaires indexés sur le yen japonais et ont perdu de grosses sommes d'argent (nous parlons de centaines de milliers d'euros).
Toutefois, si vous avez une connaissance approfondie de la finance et des taux de change, ou si vous percevez des revenus dans cette devise (par exemple, quelqu'un qui perçoit un loyer dans ce pays dans cette devise, ou qui travaille pour une entreprise étrangère qui verse son salaire dans cette devise), si les conditions du marché sont favorables, vous pouvez économiser une somme d'argent considérable.
En effet, à l'heure actuelle, afin de garantir la solvabilité et la confiance des déposants dans le système financier espagnol, il existe ce que l'on appelle le Fonds de garantie des dépôts, qui est un établissement public de crédit qui, alimenté par les contributions des institutions financières elles-mêmes, garantit jusqu'à 100 000 euros par dépôt.
Ainsi, si une personne possède un compte bancaire d'un montant maximum de 100 000 euros dans une institution financière espagnole, et que cette dernière a un problème de liquidité ou de solvabilité qui la met dans l'impossibilité de répondre aux demandes de retrait de ses déposants, à tel point que cela entraîne la faillite de l'institution.100 000 euros dans une institution financière espagnole, et que cette institution avait un problème de liquidité ou de solvabilité qui l'empêchait de répondre aux demandes de retrait de ses déposants, au point de provoquer la faillite de la banque ou de la caisse d'épargne, le Fonds de garantie des dépôts entrerait en jeu, garantissant que les épargnants individuels récupèrent leur argent, jusqu'à la limite susmentionnée de 100 000 euros.
Si nous souhaitons acheter une propriété, en plus du capital qu'une institution financière peut nous prêter, nous devons disposer d'un capital préalable d'environ 32% du coût de vente de la propriété, afin de couvrir au moins 20% du prix avec notre épargne (ce qui est le minimum que l'institution financière exigera), environ 10% de la transaction pour payer les impôts qui y sont prélevés, ainsi qu'entre 1 et 2% pour couvrir les frais de notaire et de cadastre.
Ainsi, à titre d'exemple,"si nous souhaitons acheter un bien dont le prix de vente est de 300 000 €, ces 32% s'élèveront à 96 000 € ; dont 20% correspondront à la partie du prix que nous devrons payer avec notre épargne (60 000 € dans l'exemple), les autres 20% correspondront à la partie du prix que nous devrons payer avec notre épargne (60000€dans l'exemple).60000 € dans notre exemple), 10 % pour payer les taxes de l'opération (environ 30 000 € dans notre exemple) et entre 1 et 2 % pour payer les frais de notaire et de cadastre (soit, dans notre exemple, un montant maximum d'environ 6 000 €)".
Conformément à la législation en vigueur, pour qu'une hypothèque soit valablement constituée, elle doit être inscrite au registre foncier, pour lequel il sera nécessaire que l'hypothèque ait été formalisée dans un acte public autorisé par un notaire. Par conséquent, pour avoir accès à notre prêt hypothécaire, il sera nécessaire de formaliser l'opération dans un acte public et, par la suite, de l'inscrire au registre foncier.
. Dans tous les cas, toutes ces procédures seront généralement effectuées par une agence ou par le bureau du notaire lui-même, sans que l'acheteur ait à se soucier d'accomplir tous ces actes bureaucratiques.
L'hypothèque est un droit réel qui se constitue sur un bien (propriété du débiteur), avec le prêt, pour garantir l'exécution de l'obligation principale, c'est-à-dire le remboursement de l'argent prêté. Par conséquent, si le prêt n'est pas remboursé, l'institution financière, en tant que créancier, peut entamer une procédure de forclusion judiciaire pour faire en sorte que le bien soit vendu aux enchères afin que, avec l'argent obtenu de la meilleure enchère, elle puisse récupérer l'argent prêté et les intérêts courus, ainsi que les frais et dépenses générés par le processus judiciaire.
L'achat d'un bien immobilier peut, en principe, être formalisé dans un document privé entre l'acheteur et le vendeur, dans lequel sont énoncées toutes les clauses du contrat en question.
Cependant, cette pratique, à l'heure actuelle, est pratiquement bannie de la réalité du trafic économique, car pour assurer la légalité du contrat, ainsi que la sécurité juridique de toutes les parties, le plus conseillé est de formaliser cette opération d'achat et de vente devant un notaire, car celui-ci, en tant qu'officier public expert en droit privé, assurera la vérification de l'identité des parties contractantes, l'assurance de la propriété du bien à transférer, ainsi que de la légalité de toutes les clauses et stipulations convenues par les parties, ce qui offre sans aucun doute la tranquillité d'esprit que l'affaire juridique en cours, qui est d'une importance cruciale dans la vie de toute personne, est réalisée de manière intacte et sans aucun risque pour aucune des parties contractantes.
Ainsi, si c'est le cas en ce qui concerne le contrat de vente de l'immeuble, la question devient encore plus importante dans le cas où pour l'acquisition de l'immeuble un prêt doit être contracté auprès d'une institution financière, car celle-ci, afin de garantir le paiement de la dette contractée, exigera la constitution d'une hypothèque sur l'immeuble en question, pour laquelle, comme condition formelle, la concession d'un acte public sera requise, comme cela est exigé par l'article 145 de la loi hypothécaire.
En effet, outre l'obligation formelle d'exécuter l'hypothèque au moyen d'un acte public autorisé par un notaire, il est nécessaire que l'hypothèque soit inscrite au registre foncier où la propriété est enregistrée, comme l'exige la réglementation applicable, telle que l'article 1875 du code civil ou l'article 145 de la loi sur les hypothèques.
. Ainsi, notre hypothèque sera parfaitement validée par deux officiers publics spécialisés dans la sécurité juridique préventive (c'est-à-dire le notaire de la transaction et le conservateur du registre foncier), ce qui permettra de s'assurer que le droit réel hypothécaire est conforme à toutes les exigences et garanties de la réglementation en vigueur.
Le Registre Foncier est une institution publique qui a pour objet l'enregistrement ou l'annotation des actes et des contrats relatifs à la propriété et aux autres droits réels sur les biens immobiliers.
Ainsi, le Registre Foncier est un instrument qui assure la sécurité juridique et la publicité du marché immobilier, puisqu'il enregistre tous les biens d'une zone territoriale donnée, avec une description de leur emplacement, de leur taille et de leurs caractéristiques, ainsi que, ce qui est le plus important et intéressant, leurs propriétaires et les droits ou charges qui peuvent peser sur ces biens.
L'exécution des actes publics devant un notaire, ainsi que leur enregistrement au registre foncier, sont soumis à un coût, qui est déterminé et préfixé par des règlements officiels, dans lesquels les honoraires à percevoir par les notaires et les greffiers sont fixés au moyen d'un tarif, en fonction de plusieurs variables, telles que le montant de la transaction, la longueur du document, etc.
Dans tous les cas, il faut tenir compte du fait que depuis l'entrée en vigueur de la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant le contrat de crédit immobilier, c'est l'institution financière qui doit supporter le coût de l'octroi de l'acte de prêt hypothécaire, ainsi que de son inscription au registre foncier, car elle est la partie intéressée dans la constitution de ladite garantie.
Toutefois, l'intéressé doit comprendre que ce transfert de prix peut être fictif, car bien que la loi l'établisse, il est raisonnable que les banques, en fonction de leur pouvoir de marquage, finissent par répercuter ce coût sur leurs clients via une augmentation du taux d'intérêt applicable aux opérations.
Le Registre Foncier est une institution publique qui a pour objet l'enregistrement ou l'annotation des actes et des contrats relatifs à la propriété et aux autres droits immobiliers.
Ainsi, le Registre Foncier est un instrument qui assure la sécurité juridique et la publicité du marché immobilier, car il contient toutes les propriétés d'une zone territoriale donnée, avec une description de leur emplacement, de leur taille et de leurs caractéristiques, ainsi que, ce qui est le plus important et intéressant, leurs propriétaires et les droits ou charges qui peuvent peser sur ces propriétés.
Par conséquent, si nous souhaitons acheter un bien immobilier, le registre foncier nous aidera à connaître la taille réelle de ce bien et ses caractéristiques, ainsi que l'identité de ses propriétaires et les éventuelles charges dont il est grevé. Avec toutes ces informations, nous serons en mesure de connaître la réalité du bien, de savoir qui en sont les propriétaires et quelle est sa valeur réelle, en tenant compte de toutes les charges qui peuvent affecter ou limiter l'utilisation ou la jouissance du bien.
Le Cadastre est un registre public, de nature administrative, dépendant du Ministère des Finances, dans lequel les biens immobiliers rustiques et urbains sont décrits graphiquement.
Ainsi, le registre cadastral contient une description de chaque propriété, avec des détails sur ses caractéristiques physiques, économiques et juridiques, notamment sa localisation et sa référence cadastrale, sa superficie, son utilisation ou sa destination, la qualité de ses constructions, sa représentation graphique et sa valeur de référence sur le marché.
Depuis 2015, avec une réforme législative, il existe un système de coordination entre le Cadastre Immobilier et le Registre Foncier, de sorte que, progressivement, le Registre Foncier incorpore la description graphique des propriétés enregistrées, avec leur géoréférencement, en utilisant la carte du registre comme base.
Avec cette nouvelle fonctionnalité, tous les opérateurs juridiques verront une sécurité juridique accrue sur le marché immobilier, car en consultant le Registre Foncier, il sera également possible de connaître la localisation de la propriété et sa délimitation.
Si j'envisage d'acheter un bien immobilier et que je commence à négocier avec le vendeur, il est raisonnable de s'assurer d'abord que la personne avec laquelle nous négocions est le véritable propriétaire du bien.
Pour obtenir cette information rapidement et en toute sécurité, il suffit de demander un nota simple au registre foncier où le bien est enregistré. Cela nous permettra de connaître, très rapidement (le jour même, ou le jour ouvrable suivant), la description du bien, l'identité des véritables propriétaires, ainsi que les charges et les hypothèques qui peuvent peser sur le bien, et tout cela pour un prix très bas, puisque la nota simple ne coûte que quelques euros.
Dans tous les cas, il faut savoir que la nota simple n'a que des effets informatifs.
Un certificat d'enregistrement est un document délivré par le Conservateur des biens certifiant la description d'un bien, sa propriété et ses charges.
Contrairement à la nota simple, qui n'a que des effets informatifs, la certification du registre jouit de la foi publique du registre et constitue une preuve de son contenu à l'égard des tiers, ce qui signifie que si vous souhaitez obtenir ces informations pour les fournir dans le cadre d'un processus judiciaire ou d'une procédure administrative, la certification du registre serait l'instrument le plus approprié.
En tout état de cause, d'un point de vue économique, la certification du registre a un prix plus élevé que la nota simple.
La description du bien est l'information que l'on peut trouver enregistrée au registre foncier dans laquelle sont détaillées les caractéristiques du bien en question, telles que sa localisation physique, les données relatives à sa nature, ses limites ou sa superficie.
Par extension de la garantie hypothécaire, il faut comprendre un ensemble de garanties supplémentaires que la loi hypothécaire accorde au créancier du prêt garanti, de sorte que, dans de tels cas, le fait qu'il y ait une hypothèque sur le bien immobilier affectera également les situations d'encadrement qui, éventuellement, augmentent la valeur du bien ou sont susceptibles d'une évaluation économique supplémentaire.
Conformément aux articles 109 et suivants et à la meilleure doctrine en la matière, il existe trois grands types d'extension de la garantie hypothécaire, à savoir :
L'extension naturelle de l'hypothèque englobe un ensemble de situations dans lesquelles se produisent des modifications dans l'état du bien ou dans le patrimoine de son propriétaire, en raison de ce même bien, qui sont également affectées par l'exécution de l'obligation principale. Ainsi, nous pouvons souligner, entre autres :
L'extension conventionnelle de la garantie hypothécaire, prévue à l'article 111 de la loi hypothécaire, établit que, sauf convention contraire, elle ne s'étend pas à :
Par conséquent, comme mentionné ci-dessus, la garantie ne s'étend pas en principe à tous ces éléments, mais si cela est expressément convenu, cela serait possible.
Cette disposition légale émanant de l'article 112 de la loi hypothécaire implique que, dans le cas où l'immeuble passe entre les mains d'un tiers propriétaire, la garantie hypothécaire ne sera pas étendue aux biens meubles placés de manière permanente dans les bâtiments par ce dernier, ni aux améliorations qui ne consistent pas en des travaux de réparation, de sécurité ou de transformation, à condition qu'ils aient tous été payés par le nouveau propriétaire.
"Ainsi, à titre d'exemple, si le nouveau propriétaire du bien y installait une piscine amovible, en cas de saisie du bien, celui-ci resterait la propriété de ce tiers, la garantie hypothécaire ne s'y étendant pas".
En principe, si, à la suite d'une situation imprévue qui aggrave notre capacité économique, il nous est impossible de faire face aux remboursements mensuels de notre prêt hypothécaire, nous pouvons nous trouver face à un problème de dimensions très importantes, car si nous ne sommes pas capables de réorienter la situation, de sorte que plusieurs mensualités impayées s'accumulent, jusqu'à atteindre certains montants, cela peut conduire à un processus judiciaire dans lequel la vente aux enchères de notre maison sera organisée afin d'obtenir des fonds avec lesquels la banque ou la caisse d'épargne pourra recouvrer son crédit.
La réponse à cette question est non, car pour que la soi-disant échéance anticipée de l'hypothèque se produise, c'est-à-dire la capacité du débiteur de déclarer la résiliation anticipée du contrat en cas de défaillance du débiteur, ce qui lui permettra de réclamer la totalité de la dette en cours, ne se produit pas avec le non-paiement d'un ou deux versements, mais le montant de ceux-ci doit déjà être assez élevé, représentant plusieurs versements d'un montant total élevé, qui sont fixés par la loi.
Conformément à la législation en vigueur, à savoir la loi 5/2019, du 15 mars, qui réglemente les contrats de crédit à la consommation, lorsqu'elle est applicable, c'est-à-dire pour les prêts conclus entre des consommateurs, en tant que débiteurs, et des professionnels, en tant que créanciers, pour l'achat d'un logement résidentiel, l'institution financière ne peut accepter l'échéance du prêt que lorsqu'une situation de défaut de paiement se produit, c'est-à-dire le non-paiement d'une partie du capital ou des intérêts du prêt, qui atteint les seuils suivants :
Dans ce cas, la totalité de la dette existante, ainsi que les intérêts courus, deviendront exigibles et, pour qu'elle soit exécutoire, l'institution financière engagera la procédure de forclusion correspondante, c'est-à-dire une procédure judiciaire dont le but sera de vendre aux enchères le bien immobilier afin que, avec l'argent obtenu lors de la vente aux enchères, la dette existante auprès de notre Banque ou Caisse d'épargne puisse être remboursée.
La procédure de forclusion est un processus judiciaire, réglementé par la loi 1/2000, du 7 janvier, relative à la procédure civile, dont le but est d'exécuter les dettes garanties par un droit réel d'hypothèque.
Cette procédure judiciaire, qui se déroulera devant le tribunal de première instance du lieu où se trouve le bien, se caractérise, comme son nom l'indique, par son caractère exécutoire, ce qui signifie qu'il s'agit d'une procédure rapide dans laquelle le défendeur, c'est-à-dire le débiteur, ne dispose pas de beaucoup de temps pour faire valoir sa dette, Cela signifie que le défendeur, c'est-à-dire le débiteur, n'a pas beaucoup de marge de manœuvre pour présenter des arguments majeurs, puisque les motifs d'opposition sont limités et très restreints par la loi, de sorte que, en résumé, le débiteur dispose de très peu d'instruments juridiques pour paralyser le processus ou pour en discuter l'opportunité.
Ainsi, une fois que la créance exécutoire correspondante aura été déposée, le juge procédera à une demande de paiement auprès du débiteur, donnant à ce dernier une nouvelle opportunité de payer la dette existante et de finaliser ainsi le processus. S'il n'est pas donné suite à cette convocation, le juge demandera au cadastre un certificat de propriété et de charges pour vérifier la véracité de l'hypothèque et tous ses détails, après quoi, si le débiteur n'a pas payé la dette, celle-ci sera vendue aux enchères par le biais d'un système électronique géré par l'Agence d'État du Journal officiel de l'État.
Si dans cette enchère il y a des offres qui atteignent les valeurs minimales établies dans la Loi, le bien sera adjugé au plus offrant, qui, s'il paie le prix offert, obtiendra l'adjudication et, par conséquent, la propriété du bien. Si, par contre, il n'y a pas d'enchère pour le bien lors de la vente aux enchères, si le créancier le souhaite, la propriété du bien peut être attribuée, pour une certaine valeur fixée par la loi, en règlement de la dette impayée.
Conformément aux dispositions de l'article 682 de la loi de procédure civile, la valeur du bien, aux fins de l'établissement du prix d'adjudication, est déterminée par la valeur que les intéressés ont donnée à celui-ci, à ces fins, dans l'acte d'hypothèque.
Toutefois, cette valeur ne peut être inférieure à 75% de la valeur indiquée dans l'évaluation faite au moment de l'octroi de la transaction, conformément aux dispositions de la loi 2/1982, du 25 mars, réglementant le marché hypothécaire.
Le jour fixé à cet effet, il est procédé à l'adjudication, après quoi, si des offres égales ou supérieures à 70% de la valeur à laquelle il a été mis aux enchères ont été faites, le bien est adjugé au plus offrant qui a fait une offre supérieure à la valeur indiquée.
Si, en revanche, il y a des offres mais qu'aucune d'entre elles ne porte sur un montant supérieur à 70% de la valeur à laquelle il a été mis aux enchères, l'adjudication se déroule comme suit :
Si aucune enchère n'a été reçue après la vente aux enchères, conformément aux règles de la loi sur la procédure civile, après 20 jours, le créancier peut demander l'adjudication du bien (c'est-à-dire que la banque ou la caisse d'épargne gardera l'appartement) pour un montant équivalent à 50 % de la valeur pour laquelle le bien a été mis aux enchères.
Cependant, si le bien est la résidence habituelle du débiteur, ce pourcentage sera porté à 70%, ce qui signifie que la dette réglée avec cette sentence sera plus élevée, ce qui profite évidemment au débiteur.
En effet, une fois que le bien a été adjugé au plus offrant de la vente aux enchères ou au créancier hypothécaire, ce dernier peut demander au tribunal de libérer les occupants du bien, s'il y en a, afin qu'au jour dit, une commission judiciaire se rende au domicile pour prendre possession du bien (si nécessaire, avec l'aide de la police), après quoi le bien sera remis au nouveau propriétaire.
Cela dépend. Si, après l'attribution du bien, compte tenu de la valeur du bien, celle-ci est suffisante pour couvrir la dette existante, il ne sera plus nécessaire de payer quoi que ce soit d'autre à la banque. En revanche, si même après l'attribution du bien, la valeur du bien ne couvre pas le montant total de la dette (ce qui arrive dans la plupart des cas), le débiteur restera redevable de la différence, que la banque pourra lui réclamer, car les dettes sont universelles et tout sujet en est redevable avec tous ses biens présents et futurs.
Bien entendu, la dation en paiement n'est pas un chiffre obligatoire pour les prêteurs. Toutefois, si nous ne pouvons pas payer notre hypothèque et que nous négocions avec la banque une dation de paiement, c'est-à-dire la remise du bien en échange du paiement de la totalité de la dette, cela peut être une bonne option, car le fait d'entamer une procédure de saisie peut faire augmenter la dette à un point tel que, même avec la vente aux enchères ou l'adjudication du bien au créancier, cela ne suffit pas à payer la totalité de la dette, de sorte que nous perdons notre bien et que nous devons continuer à payer un prêt sur un bien qui ne nous appartient plus et que nous ne pouvons plus utiliser.
La vente extrajudiciaire d'un bien hypothéqué est la procédure par laquelle, en cas de défaut de paiement du prêt hypothécaire, la réalisation de la sûreté, c'est-à-dire la tentative de vente du bien hypothéqué pour obtenir les fonds nécessaires au remboursement de la dette, n'est pas effectuée par une procédure judiciaire, mais par une procédure de vente distincte, qui se déroule devant un notaire.
En cas de non-paiement du prêt garanti par le droit réel hypothécaire, cette procédure ne peut être utilisée que pour tenter de vendre aux enchères le bien hypothéqué, lorsque cela a été expressément convenu dans l'acte hypothécaire en question.
En revanche, si cela n'a pas été expressément convenu, le créancier doit recourir à la procédure de forclusion judiciaire correspondante.
Pour que l'accord conclu pour recourir à cette procédure de vente extrajudiciaire, en cas de défaillance, soit valable, une série de conditions doivent être remplies, dont les plus pertinentes sont les suivantes :
S'il y a effectivement non-paiement de la dette garantie, et que cette procédure a été convenue dans l'acte de constitution, le créancier enverra une demande à un notaire (qui doit être du lieu où se trouve le bien) pour entamer cette procédure, en indiquant les détails du non-paiement, ainsi que l'acte hypothécaire enregistré correspondant.
Une fois toute la documentation vérifiée, le notaire en question communiquera cette circonstance au débiteur afin que, dans un délai donné, il s'acquitte de la dette existante (lui donnant ainsi la possibilité de payer ce qui est dû et d'éviter de perdre son logement).
Une fois le délai accordé écoulé sans qu'il soit donné suite à la demande, on procédera à la vente aux enchères de l'immeuble, qui n'aura lieu actuellement qu'une seule fois, par voie électronique, à travers le portail de vente aux enchères de l'Agence nationale du Bulletin officiel de l'État (Agencia Estatal del Boletín Oficial del Estado). Dans cette enchère, toutes les offres des enchérisseurs qui remplissent les conditions légalement établies seront admises, et l'enchère sera adjugée au plus offrant (c'est-à-dire que le plus offrant sera déclaré "gagnant" de l'enchère) et, s'il paie le montant en question, la propriété sera adjugée, tandis que s'il n'y a pas d'enchérisseur, la propriété sera adjugée au créancier hypothécaire pour la valeur qui a été fixée.
Bien entendu, et afin d'éviter les abus que peuvent exercer les créanciers professionnels sur les débiteurs consommateurs, la loi établit une série de précautions ou de protections qui peuvent protéger le consommateur au cas où les conditions établies pour la vente extrajudiciaire seraient abusives.
Ainsi, si le notaire en question considère que l'une des clauses de cette stipulation est abusive, la loi l'oblige à en informer le débiteur, afin que celui-ci puisse adopter les décisions qui protègent le mieux ses droits. Si, à la suite de cette communication, le débiteur estime que la clause est abusive et intente une action en justice à cet effet, la procédure d'adjudication notariale sera suspendue jusqu'à ce que la question soit définitivement réglée dans le cadre de ladite action en justice.
Le garant ou la caution d'un prêt hypothécaire est la personne qui garantit secondairement l'exécution de l'obligation principale, de sorte que si le débiteur principal rembourse le prêt en question, c'est le garant ou la caution qui doit payer les mensualités du prêt impayé.
Ainsi, par exemple, dans le cas classique d'un cautionnement entre parents et enfants, le fils acquiert une maison pour lui-même, en tant que débiteur principal, de sorte que c'est lui qui doit payer les mensualités du prêt. Toutefois, ses parents sont inclus dans l'opération en tant que garants, de sorte que si le fils est incapable de payer (par exemple parce qu'il est devenu chômeur), ce sont les parents qui doivent assumer le paiement de cette dette.
En général, le besoin de garantir une opération de prêt hypothécaire ne sera nécessaire que lorsque le ou les débiteurs ont une capacité économique faible par rapport à la dette contractée, de sorte que l'institution financière, face aux doutes ou aux appréhensions générés par une éventuelle perte de la capacité de paiement des débiteurs, demande la présence d'un garant comme garantie supplémentaire de l'opération, afin que, dans le cas où cette perte de capacité économique se produirait, ce qui signifierait que le débiteur principal ne serait pas en mesure de rembourser la dette, il existe un tiers disposant de revenus ou de biens suffisants pour garantir le paiement périodique de la dette.
D'une manière générale, on peut trouver des garanties totales, qui garantissent la totalité de la dette contractée et de ses intérêts, et aussi, contrairement à celles-ci, des garanties pour un temps ou un montant déterminé, de sorte que leur responsabilité est limitée à un chiffre économique convenu ou à une période de temps déterminée, de sorte qu'une fois cette période écoulée, ils ne seraient plus responsables d'un éventuel non-paiement.
Les risques de fournir une garantie à un tiers sont évidents, car si le tiers ne paie pas le prêt, c'est nous qui devrons le faire, alors que la propriété du bien hypothéqué n'est pas la nôtre, mais celle du débiteur principal, de sorte que, en résumé, le garant paiera une dette hypothécaire sur une maison qui n'est pas la sienne.
De même, comme risque plus pertinent, le garant doit savoir qu'il sera responsable de la dette garantie avec tous ses biens, de sorte que s'il n'est pas en mesure de payer l'une ou l'autre, mais qu'il possède des biens ou des actifs à son nom, l'institution financière pourrait les attaquer, ce qui pourrait même conduire à la perte de son propre logement, comme cela s'est produit à de nombreuses reprises, générant des situations dramatiques dans lesquelles plusieurs générations d'une même famille (enfants et parents) ont toutes perdu la propriété de leur logement.
La réponse à cette question doit être un "non" catégorique. Les risques d'une opération de garantie sont très élevés, car ils peuvent mettre en péril les biens d'une famille, voire ceux de plusieurs générations d'une même famille. Il est donc fortement recommandé d'éviter cette ressource et de l'éviter à tout prix, car elle peut conduire à des situations très graves et très désagréables pour les parties.
Outre la garantie, il existe d'autres possibilités de fournir des sûretés supplémentaires, comme, par exemple, le nantissement d'actifs. Ainsi, si un débiteur hypothécaire possède des actifs boursiers, il peut nantir ces actions en faveur de l'institution financière en cas de défaillance, de sorte que cette dernière dispose d'une garantie supplémentaire pour approuver et accorder l'opération de crédit.
La procuration est un acte public par lequel une personne, appelée le mandant, confère à un tiers, appelé le mandataire, la capacité de la représenter afin d'accomplir, en son nom et en son droit, une procédure ou une affaire juridique.
D'une manière générale, on peut distinguer les procurations dites générales, qui sont celles par lesquelles le constituant confère à la personne habilitée le pouvoir d'accomplir en son nom tout type d'acte juridique ou d'affaire (" comme acheter un bien immobilier, l'hypothéquer, accepter un héritage, effectuer des démarches administratives, engager des actions en justice, etc. "). Ces procurations, qui comportent un pouvoir évident, puisqu'un tiers se voit confier le pouvoir d'accomplir en notre nom tout acte ayant une très grande importance économique, doivent être accordées de manière très restrictive et uniquement en faveur de personnes en qui nous avons une confiance absolue.
En revanche, les procurations dites spéciales sont celles dont l'étendue des pouvoirs est limitée à un seul acte ou activité spécifique, de sorte que la personne autorisée ne peut accomplir en notre nom que l'action spécifique détaillée dans la procuration, mais rien de plus.
La clause de procuration d'une hypothèque constitue un accord en vertu duquel le débiteur hypothéqué confère une procuration en faveur de l'entité financière qui accorde le prêt, afin que cette dernière puisse, de son propre chef, rectifier ou corriger la partie correspondante de notre hypothèque, afin d'obtenir l'inscription de l'hypothèque au registre foncier.
Pour qu'un droit réel hypothécaire soit valablement constitué, il est nécessaire qu'il soit inscrit au registre foncier, comme l'exige la législation en vigueur, et c'est la seule façon de garantir que cette hypothèque soit protégée dans le registre foncier contre les tiers qui souhaitent utiliser le bien comme garantie d'autres dettes.
Ainsi, dans la pratique notariale et de l'enregistrement, il peut arriver que l'acte de prêt hypothécaire contienne de petites erreurs matérielles, des inexactitudes ou des données inexactes qui, lorsqu'elles sont constatées par le conservateur foncier qui doit l'enregistrer, provoquent une classification négative de la part de ce dernier, c'est-à-dire un refus d'enregistrer cette hypothèque parce qu'elle contient ces inexactitudes ou ces stipulations mineures qui ont généré l'empêchement.
Par conséquent, afin de faciliter ce processus de rectification de l'erreur dans l'acte, une procuration est accordée en faveur de l'entité créancière, afin qu'elle puisse, par elle-même, au nom et pour le compte des deux parties (c'est-à-dire le débiteur et le créancier), exécuter un acte de rectification ou de rectification pour corriger ces erreurs et obtenir ainsi l'inscription prévue du droit réel hypothécaire.
Bien entendu, cette procuration se limite à la correction ou à la rectification d'erreurs matérielles qui n'ont pas de transcendance nucléaire dans le contrat, mais en aucun cas elle ne permet à l'institution financière de modifier le contrat unilatéralement, en sa faveur, en affectant des aspects fondamentaux du contrat, tels que le montant prêté, la période de remboursement, le taux d'intérêt, etc.
Un contrat d'assurance est un acte juridique par lequel une partie, appelée assureur, s'engage à verser une certaine somme d'argent ou une prestation en faveur de la contrepartie, appelée assuré, en cas de survenance d'un événement incertain.
"Ainsi, par exemple, une assurance dommages habitation couvre les risques susceptibles de provoquer la destruction ou l'endommagement de l'habitation, comme une explosion de gaz qui pourrait entraîner la ruine du bien".
En effet, l'article 8 de la loi 2/1981 du 25 mars 1981, qui réglemente le marché hypothécaire, établit que les biens hypothéqués doivent être assurés contre les dommages à la valeur estimée.
Cela permet de s'assurer que, dans le cas où le bien hypothéqué subirait des dommages, la compagnie d'assurance le réparera, rétablissant ainsi la valeur marchande de la garantie, ce qui évite qu'elle ne perde de la valeur et que, dans le cas d'un éventuel défaut de paiement du prêt, l'institution financière ne puisse récupérer sa dette en la mettant aux enchères, étant donné la perte de valeur découlant de ces dommages ou de cette dépréciation.
De même, la récente loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, établit l'obligation de souscrire une assurance dommages lors de la souscription d'une hypothèque sur un bien immobilier.
La réponse dans ce cas est catégoriquement non, comme le stipule l'article 17 de la loi 5/2019, du 15 mars, qui réglemente les contrats de crédit immobilier.
Par conséquent, si nous le souhaitons, il sera possible de contracter cette assurance dommages avec la même entité (à travers sa compagnie d'assurance), mais si, au contraire, nous trouvons une autre compagnie d'assurance qui nous offre des conditions similaires mais avec une prime inférieure, l'entité financière prêteuse sera obligée d'accepter cette assurance au détriment de la sienne.
De même, l'institution financière qui nous accorde le prêt ne pourra pas nous facturer de frais pour les dépenses qu'elle engage pour étudier la police que nous choisissons.
A proprement parler, si l'on analyse la réglementation actuelle, contrairement à ce qui se passe avec l'assurance dommages, il n'est pas obligatoire de souscrire une assurance vie pour contracter un prêt hypothécaire.
Il n'en est pas moins vrai que l'article 17 de la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier (applicable lorsque le débiteur est un consommateur, le créancier est un professionnel et le prêt est destiné à l'achat d'un logement résidentiel) établit que les établissements financiers peuvent subordonner l'octroi du prêt hypothécaire à la souscription d'une assurance-vie par le débiteur. Dans ce cas, le débiteur peut choisir de souscrire cette assurance auprès de la propre compagnie d'assurance de l'institution financière, ou s'il trouve une meilleure offre auprès d'une autre compagnie d'assurance concurrente, il peut opter pour cette dernière.
Dans tous les cas, il est considéré comme hautement conseillé de souscrire une assurance-vie pour ces occasions, car en cas de décès du débiteur principal, si elle n'est pas souscrite, la dette contractée sera transmise à ses héritiers qui, s'ils n'ont pas une capacité économique suffisante ("comme cela peut arriver, par exemple, en cas de décès d'un parent ayant des enfants mineurs"), peuvent se retrouver dans une situation économique très délicate.
Outre l'assurance dommages et l'assurance vie, il existe désormais des compagnies d'assurance qui assurent le paiement temporaire de la dette en cas de chômage du débiteur.
Ainsi, si le débiteur est en mesure de faire face sans problème à ses remboursements hypothécaires, mais qu'il perd soudainement son emploi et que, n'ayant plus de revenus, il ne peut plus faire face au remboursement mensuel de son prêt, dans ce cas, la compagnie d'assurance interviendrait en payant les remboursements correspondants, jusqu'à concurrence du montant ou du plafond temporaire convenu dans le contrat d'assurance.
Cette option, bien qu'elle ne soit pas très courante, peut intéresser les personnes qui ont une mensualité de prêt hypothécaire élevée et peu de biens ou d'économies, de sorte qu'en cas de chômage soudain, elles pourraient avoir de graves difficultés à faire face au remboursement de leur prêt.
Bien entendu, le fait qu'un bien immobilier soit grevé d'une hypothèque n'empêche nullement ses propriétaires de le vendre. Par conséquent, s'ils mettent la propriété sur le marché et trouvent un acheteur, il n'y aura aucun problème pour réaliser la vente.
En cas de vente du bien hypothéqué, il est normal que, dans le même acte de vente, si l'acheteur dispose des fonds nécessaires pour le faire, une partie du prix soit remise à l'entité financière créancière pour rembourser la dette préexistante garantie par l'hypothèque, ce qui signifie que le bien sera libéré des charges et que le problème sera résolu.
Si je veux acheter une maison, mais que je ne dispose pas des fonds nécessaires, et que je dois donc recourir à un financement externe auprès d'une institution financière (c'est-à-dire un prêt hypothécaire), mais que l'appartement ou la maison que je veux acheter a déjà fait l'objet d'un prêt hypothécaire de la part du propriétaire actuel, j'ai deux options principales :
En effet, en cas de subrogation du débiteur hypothécaire, si rien d'autre n'est convenu, les conditions de la transaction resteront inchangées, le seul changement étant que, désormais, la partie obligée de payer n'est plus l'ancien propriétaire, mais les nouveaux propriétaires du bien.
Bien sûr, si un accord est conclu entre les parties qui affecte les éléments essentiels du contrat, tels que le montant du prêt, la période de remboursement, le taux d'intérêt applicable, etc., il n'y aura aucun problème pour effectuer la subrogation avec ce changement de conditions, mais dans ce cas, nous aurons affaire à une subrogation et à une novation du prêt hypothécaire, car ces deux circonstances se produisent ensemble, c'est-à-dire le changement de débiteur et la modification des conditions essentielles du contrat.
En vertu de la ou des clauses de transfert d'informations, le débiteur consent à ce que le créancier communique les détails de la transaction à un certain nombre de bases de données, ainsi que, en cas de non-paiement, à ce qu'il les communique à des bases de données de créances impayées afin que des tiers puissent prendre connaissance de la situation.
La Centrale des Crédits, communément appelée CIRBE, est une base de données de la Banque d'Espagne qui recueille des informations sur les prêts, les garanties et autres risques courants que les institutions financières ont avec leurs clients.
Ainsi, lorsqu'une institution financière formalise une opération de crédit, elle communique l'opération (données du débiteur, montant, etc.) à la CIRBE pour qu'elle y soit enregistrée. Cette procédure signifie que toute entité, si un client demande une opération de crédit, peut consulter cette base de données et connaître, de manière réelle, les dettes antérieures de cette personne auprès d'autres établissements de crédit, ce qui lui permettra d'évaluer correctement la viabilité de l'opération.
Par conséquent, ce transfert de données personnelles des banques à CIRBE ne peut être effectué que si le débiteur y a consenti dans la clause correspondante sur le transfert d'informations.
Les institutions financières peuvent également transférer des données sur leurs clients et leurs transactions à des bases de données spécialisées dans l'analyse des transactions de crédit, afin de constituer une banque de données permettant d'analyser la viabilité de futures transactions. En résumé, à l'heure actuelle, avec l'utilisation des techniques de big data, il est possible, en analysant le comportement des opérations de crédit passées, de prédire l'évolution des futures opérations de crédit en cours, de sorte que ce transfert fournit les informations nécessaires aux fichiers de données avec lesquels les institutions financières prennent des décisions d'analyse et d'étude.
En cas de non-paiement grave et répété des obligations du débiteur, si cela a été expressément convenu dans le contrat de prêt, l'institution financière peut communiquer les données du débiteur à des fichiers de défaillance (tels que RAI ou ASNEF). Ainsi, dans ces cas, la banque ou la caisse d'épargne communique ce non-paiement et les données du débiteur au fichier par défaut, après quoi ils sont à la disposition de quiconque effectue une recherche dans ces bases de données.
Par conséquent, si le non-paiement et l'inscription dans le fichier par défaut se produisent, à l'avenir, lorsque le débiteur voudra effectuer une nouvelle opération de crédit ou contracter un service soumis à des versements périodiques pouvant faire l'objet d'un non-paiement (comme l'eau, l'électricité, le gaz, la téléphonie, etc.), ces entreprises, si elles effectuent une recherche préalable dans ces fichiers et que leur nom apparaît, se méfieront de la capacité de paiement du débiteur et rejetteront la transaction ou le contrat de service, avec le préjudice futur évident que cela génère pour cette personne.
En principe, c'est possible, mais il est fort probable que, dans ce cas, l'institution financière refuse de signer la transaction, car le transfert des données relatives aux transactions de crédit vers ces bases de données est un outil très utile pour toutes les banques et caisses d'épargne dans la gestion et l'octroi des risques.
L'énervation de l'hypothèque est une situation qui peut se produire lorsque le débiteur, une fois que la durée du prêt a commencé, décide de changer l'opération à une autre entité financière qui offre de meilleures conditions. Dans ce cas, l'énervation aura lieu si, après l'offre de l'autre entité, la banque ou la caisse d'épargne qui a fait le prêt initial présente une meilleure contre-offre, ce qui empêche le débiteur de prendre son hypothèque auprès d'une autre entité.
Jusqu'à présent, cela était effectivement possible, de sorte que l'institution financière initiale qui améliorait l'offre que la concurrence faisait à son client, avait le droit de la retenir et d'éviter la subrogation du créancier hypothécaire.
Cependant, une récente modification législative opérée par la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, a complètement modifié cette question, de sorte qu'aujourd'hui, dans le cas où l'institution financière initiale fait une contre-offre au débiteur, celle-ci peut être acceptée ou non volontairement par le débiteur, de sorte que l'institution financière a perdu le pouvoir de retenir unilatéralement son client en améliorant l'offre de la banque ou de la caisse d'épargne concurrente.
Dans le cas où les règles de la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier (c'est-à-dire conclus entre des débiteurs consommateurs et des créanciers professionnels pour l'acquisition d'un logement résidentiel) sont applicables, si en tant que débiteur je reçois une offre d'une banque ou d'une caisse d'épargne autre que mon entité actuelle, dans laquelle les conditions de mon prêt hypothécaire sont améliorées, si j'accepte cette offre, cette banque notifiera cette circonstance à mon entité actuelle afin qu'elle en prenne connaissance.
Au vu de cette notification, mon établissement financier actuel doit délivrer, dans un délai de 7 jours calendaires, une attestation indiquant la dette en cours, afin que le nouvel établissement sache avec certitude quel est le montant à subroger.
Une fois l'attestation reçue, dans les 15 jours calendaires suivants, l'établissement créancier actuel peut faire une contre-offre à son client, qui peut être ou non acceptée volontairement par ce dernier. Pendant cette période de 15 jours, le créancier ne peut pas être subrogé.
Par conséquent, une fois cette période de 15 jours écoulée sans que la contre-offre de notre entité actuelle soit acceptée, l'acte de novation peut être formalisé, dans lequel il suffira que la nouvelle entité financière déclare avoir payé à l'entité créancière le montant dû, comme indiqué dans la certification délivrée.
Il s'agit des frais qui peuvent être prélevés par l'établissement financier qui nous a initialement accordé le prêt si, a posteriori, nous décidons de changer de banque ou de caisse d'épargne et de transférer notre prêt à un autre établissement qui nous offre de meilleures conditions (que ce soit en termes de taux d'intérêt, de durée de remboursement, de capital accordé, etc.)
Bien entendu, cela est possible et légal, à condition que ces frais et leurs éventuels montants aient été préalablement convenus dans le contrat de prêt, et que toutes les conditions de transparence et d'absence de caractère abusif de la clause contractuelle en question soient respectées, ainsi que les limites maximales fixées par la loi.
Conformément à l'article 3 de la loi 2/1994, dans les subrogations de prêts hypothécaires dues à un changement de créancier, si le prêt hypothécaire est référencé à un taux variable, les frais suivants peuvent être facturés :
Nonobstant ce qui précède, il est nécessaire de garder à l'esprit que si la subrogation du créancier entraîne la substitution d'un taux variable à un taux fixe pour le reste de la durée du prêt, le législateur a établi une règle spéciale, qui est la suivante :
Contrairement à la notion de réserve de l'hypothèque, la réserve de l'action hypothécaire est une chose très différente, que nous allons essayer d'expliquer ci-dessous afin d'éviter des erreurs dans l'interprétation des clauses de notre hypothèque.
Ainsi, par réserve de l'action hypothécaire il faut comprendre la situation prévue à l'article 693.3 de la loi 1/2000, relative à la procédure civile, dans laquelle, en cas de non-paiement du prêt, et une fois que la procédure de saisie a commencé et, par conséquent, que la vente aux enchères du bien a été tentée, si, avant la clôture de la vente aux enchères, le débiteur dépose le montant du prêt, le débiteur sera obligé de payer le montant dû, le débiteur consigne le montant exact du principal et des intérêts dus, le bien sera libéré, c'est-à-dire que la dette sera éteinte et que la procédure de saisie sera terminée, de sorte que le débiteur a une nouvelle possibilité de rester propriétaire de son logement.
La protection des personnes physiques par rapport au traitement de leurs données personnelles est un droit fondamental reconnu par l'article 18 de la Constitution, de sorte que tous les citoyens ont droit à la protection de notre honneur et de notre vie privée, qui est également projeté sur toutes nos données personnelles que nous fournissons à toute entreprise ou professionnel, lorsque nous contractons leurs produits ou services.
Ainsi, lorsque nous contractons un prêt hypothécaire avec une entité financière, nous fournissons cette multitude de données personnelles très intimes, telles que notre carte d'identité, notre adresse, notre compte bancaire, des données sur nos revenus et notre patrimoine, etc, ce qui, par conséquent, oblige ces entreprises à traiter ces données de manière appropriée afin d'assurer leur confidentialité, ainsi que leur utilisation adéquate.
La réglementation relative à la protection des données des consommateurs, que l'on peut qualifier de très stricte, est principalement établie dans la loi organique 3/2018, du 5 décembre, relative à la protection des données personnelles et à la garantie des droits numériques, ainsi que dans son règlement d'application, qui établit des sanctions administratives élevées en cas de non-conformité ou de faute professionnelle dans le traitement des données personnelles des clients.
Dans la clause de traitement des données personnelles, le débiteur hypothécaire déclare librement et volontairement qu'il consent au traitement de ses données personnelles par l'institution financière, afin que cette dernière soit autorisée à les collecter, les analyser et les conserver dûment dans ses bases de données.
De même, dans cette clause, l'institution financière se conforme au devoir d'information requis par la réglementation sur la protection des données, en informant le débiteur de la manière dont ses données seront traitées, de l'utilisation ou de la destination qui leur sera donnée, ainsi que de l'identification du responsable du traitement, c'est-à-dire de la personne chargée de veiller au respect de la loi en la matière.
Bien entendu, la législation sur la protection des données confère au client ou à l'utilisateur le droit de consulter les données détenues sur lui par les entreprises avec lesquelles il a contracté des produits ou des services, afin d'en prendre connaissance et, le cas échéant, de demander leur modification ou leur rectification si elles ne sont pas correctes.
En effet, si cela est convenu dans la clause qui est signée, il est possible d'autoriser l'institution financière à transférer ces données à des tiers, à des fins statistiques, de recherche ou même pour d'autres campagnes commerciales.
Le concordat préventif est une procédure juridique, dirigée par un juge, dans laquelle une personne déterminée (physique ou morale), confrontée à l'impossibilité de faire face à ses obligations (c'est-à-dire à l'impossibilité de faire face à ses dettes), recourt à celui-ci pour tenter de réorganiser et de réorienter sa situation financière, si possible, afin qu'une réorganisation des dettes aboutisse à leur remboursement ou, si cela n'est pas possible, à une liquidation ordonnée de ses actifs afin que ses créanciers récupèrent la plus grande partie possible de leurs créances.
En effet, il existe actuellement un mécanisme légal, réglementé dans la loi 25/2015, du 28 juillet, sur le mécanisme de la deuxième chance, qui permet aux personnes endettées dans une situation économique défavorable qui les empêche de payer leurs dettes de se prévaloir d'une série de mécanismes pour tenter de réorganiser cette situation et, dans le meilleur des cas, même d'obtenir une exonération partielle des dettes préexistantes, allégeant ainsi leur situation financière.
Dans le cas où une phase judiciaire est atteinte, un juge interviendra bien sûr. Toutefois, au-delà de ce chiffre, toute procédure d'insolvabilité fera intervenir ce que l'on appelle l'administrateur judiciaire, c'est-à-dire un professionnel (juriste ou économiste) spécialisé dans la restructuration des dettes, qui conseillera le débiteur et proposera au juge les mesures les plus appropriées pour tenter de réorienter la situation d'insolvabilité.
Si une personne déclare volontairement une procédure d'insolvabilité, cela détermine le gel des dettes existantes et de leurs procédures d'exécution, de sorte que les créanciers individuels ne pourront pas faire valoir leurs garanties séparément, mais seront soumis au développement de la procédure d'insolvabilité et aux décisions prises dans ce cadre.
Ainsi, dans le cas où la procédure d'insolvabilité serait un instrument approprié pour réorganiser la situation du débiteur, de sorte qu'un accord puisse être approuvé pour guider le remboursement ordonné des dettes, deux mécanismes peuvent être utilisés, en gros, à savoir :
Les clauses dites d'insolvabilité dans les procès-verbaux de prêts hypothécaires permettent de limiter les effets qu'une procédure d'insolvabilité du débiteur principal ou d'un garant peut avoir sur la responsabilité des tiers liés par la transaction, de sorte que même si l'un d'entre eux entre en procédure d'insolvabilité, cela n'affectera pas la position du tiers garant, et que, dans le cadre de cette procédure, un accord d'insolvabilité est approuvé, dans lequel l'obligation de la partie insolvable peut être réduite (au moyen d'une renonciation ou d'une attente), cela n'affectera pas la position du tiers garant, de sorte que ce dernier continuera à être personnellement responsable de l'intégralité de l'obligation principale initialement contractée.
"Ainsi, à titre d'exemple, dans une hypothèque de 200 000 € avec un débiteur principal et une caution, si le débiteur entre en procédure d'insolvabilité et qu'un accord est approuvé dans lequel la dette est réduite de moitié, soit 100 €.100 000 euros, de sorte que le débiteur n'aurait à rembourser que 100 000 euros, cet accord n'affecterait pas la caution sur la base de cette clause d'accord de faillite, de sorte que la caution serait redevable de la totalité des 200 000 euros initialement demandés".
Une gestoría est un type de société qui emploie des juristes et des économistes spécialisés dans la réalisation de procédures administratives, juridiques et fiscales devant toute administration publique, telles que la liquidation des impôts, la réalisation de procédures devant l'administration fiscale, devant les registres publics, etc.
Lorsqu'une agence intervient dans le cadre de notre prêt hypothécaire, nous veillons à ce que la gestion de l'ensemble de l'opération soit assurée par des professionnels spécialisés dans le domaine, afin de garantir le succès de l'opération, car ils seront chargés de toutes les procédures pertinentes, telles que le règlement des taxes générées, l'inscription de l'hypothèque au registre (y compris le port et le retrait de l'acte au registre), la correction des éventuelles erreurs matérielles que le document peut présenter, etc.
Conformément à la loi actuelle 5/2019, du 15 mars, qui réglemente les contrats de crédit immobilier, lorsque cette règle est applicable (c'est-à-dire dans les opérations avec un débiteur consommateur, un créancier professionnel, et destinées à l'acquisition d'un logement résidentiel), les frais administratifs doivent être couverts par le prêteur, c'est-à-dire l'institution financière.
En tout état de cause, il n'en est pas moins vrai que, compte tenu du pouvoir de marché des institutions financières à l'heure actuelle, il est tout à fait possible que ce coût soit répercuté sur les clients débiteurs par le biais d'une augmentation du taux d'intérêt.
En vertu de la clause de gestion de l'hypothèque, le débiteur hypothécaire convient avec le créancier de confier la gestion de l'hypothèque à une agence, c'est-à-dire aux sociétés spécialisées dans l'exécution de procédures administratives dans les administrations publiques, de sorte que l'agence désignée sera l'opérateur autorisé à régler les taxes de l'opération, ainsi qu'à gérer l'inscription de l'acte au registre foncier, ainsi que toute autre circonstance pouvant survenir lors de l'opération.
La clause d'information du débiteur est la déclaration qui figure dans l'acte de prêt hypothécaire dans laquelle le notaire certifie qu'au moment de l'octroi de l'acte public correspondant, toutes les exigences légales établies dans le règlement notarial et dans la législation hypothécaire ont été respectées, avec une référence spéciale aux chiffres qui protègent le consommateur, comme l'acte accordé en vertu de l'article 15 de la loi 5/2019, du 15 mars, réglementant les contrats de crédit immobilier, garantissant ainsi que le consommateur a eu toutes les informations précontractuelles et les conseils préalables du notaire, ce qui assure que la volonté du débiteur a été formée de manière adéquate.
Tous les règlements référencés ci-dessous sont des textes consolidés (intégrant le libellé original du règlement ainsi que ses modifications ultérieures). Ces règlements sont présentés par ordre chronologique et dans des blocs distincts afin de les rendre plus faciles à trouver.
Loi 5/2019, du 15 mars, qui réglemente les contrats de crédit immobilier. (voir PDF)
Documentation à fournir :
Documentation à fournir :
Dans le cas où vous agissez par l'intermédiaire d'un REPRÉSENTANT, il sera également nécessaire de fournir :
Il sera indispensable de le présenter devant un notaire :