Les contrats de mariage ont pour objet de déterminer le régime financier à appliquer par les époux ou futurs époux durant leur vie conjugale. Ils peuvent également y déterminer toutes les stipulations qu'ils jugent nécessaires et peuvent même établir des accords en cas de rupture du mariage.
Il s'agit d'une estimation purement informative et non contraignante. Il est calculé sur la base de deux critères : 1) notre connaissance du Tarif des Notaires (Décret Royal 1426/1989, 17 novembre 1989). (Décret royal 1426/1989, du 17 novembre) et 2) notre expérience quotidienne dans la préparation de ce type d'acte notarié. Toutefois, toute variation (à la hausse ou à la baisse) sera dûment justifiée au moment de l'émission de la facture finale du service notarial rendu.
Lorsque deux personnes se marient, elles doivent savoir que leurs relations financières en seront fortement affectées, car la loi prévoit que tout mariage est régi par un régime matrimonial, c'est-à-dire par des règles spécifiques qui déterminent la manière dont leurs biens sont administrés, à qui appartiennent les biens qu'elles possédaient avant le mariage, ainsi que ceux qu'elles acquièrent pendant le mariage, et même les droits de chacune d'elles en cas de dissolution du mariage.
Dans le domaine du droit civil catalan, qui est le domaine d'activité spécifique de ce bureau notarial, on peut identifier les régimes suivants :
(A) LE RÉGIME DE SÉPARATION DES BIENS :
Dans celle-ci, chaque époux a la propriété, la jouissance, l'administration et la libre disposition de tous ses biens, avec les seules limites établies par la loi. Chaque conjoint conserve la propriété des biens qui lui appartenaient avant le mariage, ainsi que de ceux acquis pendant le mariage. Les acquisitions onéreuses(par exemple, l'achat et la vente d'un bien immobilier) qui ont lieu pendant le mariage appartiennent au conjoint qui est enregistré comme propriétaire.
<ejemplo>Así pues, por ejemplo, si dos personas están casadas en separación de bienes y uno de ellos adquiere una segunda residencia, constando adquirida e inscrita sólo a favor de un cónyuge, dicha vivienda le pertenece sólo a él o ella.<ejemplo>
(B) LE RÉGIME DE PARTICIPATION AUX BÉNÉFICES :
Dans ce régime, chaque époux a la propriété, la jouissance, l'administration et la libre disposition de tous ses biens, avec les seules limites établies par la loi. Et contrairement au régime précédent, en cas de dissolution du mariage (par exemple, en cas de divorce), chaque époux a le droit de participer à l'augmentation des biens obtenus par l'autre époux pendant la période d'application de ce régime. Ainsi, à la fin du régime, la différence entre le patrimoine initial et le patrimoine final de chacun des conjoints est faite et, compte tenu du résultat obtenu :
(C) LE RÉGIME DE LA COMMUNAUTÉ DES BIENS :
Sa caractéristique principale est que les bénéfices obtenus indistinctement par l'un ou l'autre des conjoints et les biens auxquels ce caractère est conféré deviennent communs.
<ejemplo>Así pues, por ejemplo, si el Sr. Juan y la Sra. María, al contraer matrimonio, deciden regir el mismo por este sistema, si durante la unión la Sra. María, como exitosa abogada, consigue reunir 500.000€ derivados de su actividad profesional, que se destinan al ahorro familiar, si finalmente se rompiera el vínculo matrimonial, la mitad de ese importe correspondería al Sr. Juan.<ejemplo>
(D) AUTRES RÉGIMES :
Enfin, il convient également de noter que la loi catalane prévoit d'autres régimes matrimoniaux spécifiques à certaines zones géographiques particulières de la Catalogne, comme, par exemple, l'association pour les achats et les améliorations, le "agermanament" ou pacte moitié-moitié ou le pacte dit "pacto de convivença o mitja guadanyeria" (pacte de cohabitation).
En tout cas, comme indiqué au début de cette question, ces régimes matrimoniaux correspondent à ceux prévus par la loi catalane. Toutefois, au cas où les parties contractantes auraient un autre état civil, les régimes prévus par d'autres règles civiles régionales ou autonomes ou, le cas échéant, ceux prévus par le droit civil commun pourraient leur être applicables.
Conformément au droit civil espagnol et catalan, le régime matrimonial est toujours déterminé par le choix des conjoints, qui doivent à cet effet signer un acte d'accord matrimonial.
Si aucun choix exprès n'est fait par le biais d'un contrat de mariage, dans ce cas, les époux appliquent le régime matrimonial prévu de manière supplétive par la loi civile compétente. Par exemple, le régime juridique supplémentaire prévu par la loi catalane, c'est-à-dire le régime de la séparation des biens. Alors qu'à Madrid ou en Andalousie, par exemple, le régime juridique complémentaire prévu par le code civil est le régime de la communauté de biens.
Vous trouverez ci-dessous un tableau détaillant le régime juridique complémentaire dans chaque territoire, c'est-à-dire celui qui s'appliquera au cas où les époux ne conviendraient pas expressément de quoi que ce soit à cet égard :
Simplement à titre d'éclaircissement, je dois commenter que, en ce qui concerne le consortium conjugal aragonais, il établit une présomption de communauté de biens pour tous les biens acquis dans le mariage, ce qui fait que ce régime est assez proche de la sociedad de gananciales, comme c'est le cas de la dénommée comunicación foral navarra, dans laquelle ses caractéristiques spécifiques la rendent également similaire à un régime de sociedad de gananciales. Pour plus d'informations sur un régime matrimonial spécifique, mon meilleur conseil serait de vous adresser à un notaire compétent sur le territoire en question, car il connaîtra sûrement toutes les particularités de ce régime au quotidien.
Si les parties sont domiciliées dans des communautés autonomes différentes et que, de ce fait, le régime juridique applicable à leur mariage est différent(ce qui serait le cas, par exemple, si deux personnes se mariaient, l'une résidant à Madrid et l'autre à Barcelone, puisque dans le cas de Madrid, le régime juridique applicable serait celui de la communauté de biens, tandis que dans le cas de Barcelone, ce serait celui de la séparation de biens), dans ce cas, pour déterminer le régime matrimonial, les dispositions de l'article 9.2 du code civil seront applicables.2 du code civil, qui établit que, dans le cas où la loi applicable aux parties contractantes n'est pas la même, le régime matrimonial est déterminé comme suit :
Comme on vient de l'indiquer, la convention matrimoniale est un pacte ou un accord conclu par les époux (ou futurs époux, comme on le verra), en vertu duquel ils fixent le régime matrimonial qui régira leur union.
En outre, dans ces contrats, les conjoints ou futurs conjoints peuvent également se faire des cadeaux, établir toutes les autres stipulations et engagements légaux qu'ils jugent appropriés, et même parvenir à des accords sur la manière dont une éventuelle rupture du mariage devrait être organisée.
Non. En ce qui concerne la garde des enfants, le notaire n'est pas compétent pour régler ou décider des questions de filiation ou de garde ; c'est le juge qui statue sur la séparation ou le divorce qui décide de ces questions.
Les contrats de mariage sont exécutés dans un acte public autorisé par un notaire.
Les contrats de mariage peuvent être accordés :
Les contrats de mariage peuvent être conclus par toutes les personnes déjà mariées ou, à défaut, par celles qui ont la capacité de contracter valablement un futur mariage.
En effet, pour que les contrats de mariage soient efficaces et opposables aux tiers, ils doivent être inscrits au registre civil, ainsi que dans d'autres registres publics, le cas échéant(par exemple, au registre foncier s'il y a eu un changement de régime affectant la nature d'un bien immobilier spécifique, ou au registre du commerce si l'un des conjoints est un entrepreneur individuel).
Bien sûr, les contrats matrimoniaux peuvent être modifiés, en accordant un nouvel acte public à cet effet, mais pour cela, comme il ne peut en être autrement, le consentement des deux conjoints ou futurs conjoints sera nécessaire.
Dans ce cas, il sera à nouveau nécessaire d'enregistrer la modification des chapitres dans les registres publics correspondants pour que cette modification soit opposable aux tiers.
Enfin, il convient de noter que, dans tous les cas, la modification du régime matrimonial n'affectera pas les droits acquis par les tiers avant cette modification.
Bien entendu, si les deux conjoints le souhaitent, ils peuvent signer un nouvel acte public le précisant.
En effet, il est possible que, dans les contrats de mariage, en plus de choisir le régime financier du mariage, les époux ou les futurs époux s'entendent sur la manière d'articuler leurs relations et de répartir leurs biens au cas où, éventuellement, dans le futur, cette union conjugale se romprait.
Dans un tel cas, les parties intéressées doivent prendre en compte les points suivants énoncés dans la loi :
Il convient également de souligner que si, par la suite, le mariage est rompu et que l'un des conjoints entend faire appliquer les accords conclus, il doit tenir compte du fait que la loi établit les points suivants :
Pour signer un contrat prénuptial, il est nécessaire d'avoir déjà une date pour le mariage et de fournir uniquement les documents d'identité des deux parties.
En tout état de cause, étant donné l'importance patrimoniale du document, il est recommandé aux parties, si elles le jugent opportun, de consulter au préalable un avocat spécialisé en la matière, afin qu'il puisse les conseiller de manière appropriée.
Dans ce cas, je tiens également à souligner qu'enfin, une fois le mariage célébré, les parties doivent apporter chez le notaire le certificat littéral d'enregistrement du mariage, à partir duquel la copie authentique de l'acte de règlement peut être délivrée.
Les futurs époux doivent se présenter chez le notaire avec leur carte d'identité originale et valide. Si l'un des deux est un étranger, il doit présenter son passeport original et valide.
Les conjoints doivent présenter au notaire leur carte d'identité originale et valide. Si l'un d'eux est un étranger, il doit présenter son passeport original et valide.
Il est essentiel qu'ils fournissent un certificat de mariage littéral du bureau de l'état civil (ce certificat ne doit pas dater de plus de 3 mois).