Il s'agit de l'acte notarié légalement prévu qui tente de répondre à une situation exceptionnelle, permettant notamment à certains débiteurs hypothécaires (lorsqu'ils remplissent certaines conditions) de différer le paiement des échéances de leur prêt hypothécaire pendant une certaine période.
Le débiteur intéressé par la formalisation du moratoire ne devra fournir aucun document chez le notaire, car c'est son institution financière qui sera chargée de gérer l'ensemble du processus.
Le calculateur suivant offre la possibilité de connaître avec une bonne approximation les coûts impliqués pour la banque dans la formalisation d'un moratoire hypothécaire.
Le moratoire hypothécaire est un instrument juridique par lequel certains débiteurs qui répondent à certaines circonstances déterminées par la loi peuvent se prévaloir de ce chiffre et ainsi différer le paiement de leurs remboursements hypothécaires pendant une certaine période.
Ainsi, le moratoire légal est une ressource approuvée par la loi pour apporter une réponse des pouvoirs publics à des situations exceptionnelles dans lesquelles, en raison d'événements perturbateurs et imprévisibles ayant un grand impact sur l'économie d'un pays ou d'une région, de nombreuses personnes voient leur économie domestique et familiale gravement affectée, ce qui les empêche de faire face à temps à leurs obligations de paiement des prêts hypothécaires.
Dans cette optique, afin de pouvoir aider ces personnes qui doivent faire face à ces circonstances exceptionnelles, et éviter ainsi que, face à l'impossibilité de payer leurs prêts hypothécaires, les institutions de prêt activent les mécanismes de saisie (ce qui les conduirait finalement, si la situation n'est pas inversée, à perdre la propriété de leur logement), l'instrument juridique permet aux débiteurs de ces prêts qui ont des difficultés à les payer, de différer leur paiement pour une période de temps (par exemple 12 mois), leur donnant ainsi le temps de mettre fin à cette situation exceptionnelle, Cet instrument juridique permet aux débiteurs de ces prêts qui ont des difficultés à les payer de différer le paiement pendant une certaine période (par exemple 12 mois), leur donnant ainsi le temps que cette situation exceptionnelle prenne fin, que leur stabilité économique soit rétablie et qu'ils puissent à nouveau être en mesure de payer normalement leurs remboursements de prêts hypothécaires.
<ejemplo>Así pues, en nuestro país, recientemente tenemos varios ejemplos de moratorias hipotecarias aprobadas por Ley para afrontar situaciones excepcionales, como por ejemplo las creadas para afrontar los efectos del Covid, o bien las recientemente aprobadas en octubre de 2021 para afrontar los efectos devastadores del volcán “Cumbre Vieja” en la Isla de La Palma.<ejemplo>
Comme indiqué dans la question précédente, les moratoires hypothécaires sont un instrument juridique, créé au moyen d'une loi spécifique, dont le but est de fournir une réponse des pouvoirs publics à certaines situations extraordinaires et imprévisibles qui provoquent un grand impact négatif sur l'économie d'un pays ou d'une région spécifique du pays, causant ainsi de graves difficultés financières à de nombreuses familles pour faire face aux remboursements de leurs prêts hypothécaires.
Dans cette optique, afin d'éviter que de nombreuses familles ne soient contraintes à la saisie (qui les conduirait finalement à perdre leur logement), le législateur, avec cette mesure de moratoire hypothécaire, introduit un instrument qui peut être utilisé par ceux qui remplissent les conditions établies dans la réglementation, leur permettant dans ce cas de différer le paiement de leurs prêts hypothécaires pendant une certaine période, leur donnant ainsi une marge de temps pour que cette situation extraordinaire cesse, afin qu'ils puissent récupérer leurs revenus et leurs occupations professionnelles pour faire face à nouveau au remboursement de leurs prêts hypothécaires.
En pratique, le moratoire hypothécaire implique une novation hypothécaire, c'est-à-dire une modification du contrat de prêt hypothécaire initial, introduisant ce qu'on appelle juridiquement un "délai de carence", c'est-à-dire une période pendant laquelle une dette est "gelée", de sorte que le débiteur, pendant cette période (par exemple 6, 9 ou 12 mois), ne doit payer aucun montant à l'institution financière, après quoi, à la fin de cette période, le paiement de la dette hypothécaire sera repris.
<ejemplo>Así pues, por ejemplo, si Juan es un hostelero, propietario de un bar, que a causa de las restricciones del Covid ha tenido que cerrar su establecimiento varios meses, con lo cual, de la noche a la mañana se quedado sin ingresos, de modo que no puede pagar el préstamo hipotecario de su vivienda, gracias a las moratorias, si se acoge a ellas y cumple los requisitos, durante un plazo determinado de 12 meses, no tendrá que pagar su préstamo, con lo cual, ello le permitirá mantener su economía familiar de un modo mucho más holgado, hasta que transcurrido este periodo, pueda volver a abrir su negocio y recuperar sus ingresos habituales.<ejemplo>
Comme nous l'avons vu dans les questions précédentes, la réponse à cette question ne peut être que négative, car, comme cela a été indiqué, les moratoires hypothécaires sont des instruments que le législateur crée ad hoc pour répondre à des situations exceptionnelles, imprévisibles et spécifiques qui affectent l'économie d'un pays ou d'une région en général, et il n'est pas possible de profiter d'un moratoire à tout moment et en toutes circonstances.
Ainsi, ce n'est que lorsqu'une de ces circonstances exceptionnelles, imprévisibles et de grand impact se produit (comme ce fut le cas avec la pandémie de Covid ou l'éruption du volcan "Cumbre Vieja" à La Palma), et que le législateur crée une loi spécifique approuvant un moratoire hypothécaire, il sera alors possible d'en profiter, à condition que le débiteur remplisse les conditions de nécessité établies dans cette loi.
En règle générale, en cas de situation extraordinaire et imprévue, ayant un impact négatif important et généralisé sur l'économie d'un pays ou d'une région, conduisant le législateur à approuver un moratoire sur les hypothèques, l'expérience a montré que tous les débiteurs ne seront pas éligibles à ce moratoire, mais seules les personnes qui répondent à certaines exigences de nécessité économique, c'est-à-dire seules les personnes dont la situation économique a été gravement endommagée par cette situation de grand impact (comme la perte de leur emploi, l'inclusion dans un ERTE, etc.) pourront en bénéficier.).
Ainsi, par exemple, pour pouvoir bénéficier du moratoire sur les prêts hypothécaires approuvé en réponse aux effets dévastateurs de la pandémie de Covid (décret-loi royal 8/2020, du 17 mars), il a été établi à l'époque que les personnes qui souffraient de situations de "vulnérabilité économique en raison de l'urgence sanitaire causée par le COVID-19", consistant en :
En résumé, comme on peut le constater, lorsqu'un moratoire hypothécaire est approuvé, ce n'est pas n'importe quel débiteur qui pourra en profiter, mais seulement ceux qui, de manière générale, présentent une situation de plus grande difficulté ou de vulnérabilité économique.
En effet, en règle générale, les moratoires hypothécaires établissent une période maximale pour en faire la demande, de sorte que si, en tant que débiteur, les conditions nécessaires sont remplies, il faut tenir compte de cette période maximale au moment de la demande, car une fois cette limite dépassée, nous ne pourrons plus en faire la demande.
<ejemplo>Así pues, por ejemplo, las moratorias Covid aprobadas por el Real Decreto-ley 8/2020, de 17 de marzo, entraron en vigor el día 19 de marzo de 2020, concediendo a los deudores, como plazo máximo para formalizar su solicitud, hasta el día 29 de septiembre de 2020.<ejemplo>
Lorsqu'un moratoire hypothécaire est approuvé, la première chose que doit faire le débiteur qui souhaite en profiter est de consulter le règlement réglementaire et de vérifier s'il remplit les conditions qui y sont établies afin de pouvoir bénéficier de la mesure approuvée.
Si tel est le cas, le débiteur doit s'adresser à son institution financière et demander la possibilité de se prévaloir du moratoire en question.
Suite à cette demande, l'institution financière l'étudiera, et après avoir vérifié que les conditions établies dans la demande sont remplies, elle l'accordera le cas échéant, auquel cas le débiteur et l'institution financière signeront une série de documents détaillant les caractéristiques de la novation convenue dans le cadre de ce moratoire.
Une fois que l'institution financière a approuvé la demande, le client doit se présenter à votre agence pour signer deux documents, à savoir :
Tout d'abord, un document explicatif de la novation, qui contiendra des informations simplifiées sur votre prêt (capital restant dû, durée de remboursement, taux d'intérêt, etc.) ainsi que les principales caractéristiques du moratoire à appliquer.
Et aussi, un document de déclaration responsable en vertu duquel le débiteur autorise et délègue à sa banque toutes les démarches nécessaires pour que la novation soit rendue publique et soit inscrite au Registre foncier.
Une fois que le client a signé la documentation de novation avec sa banque dans le cadre du moratoire hypothécaire, la banque l'envoie normalement à une agence de confiance, afin que cette dernière puisse, en son nom, gérer l'ensemble du processus.
Par conséquent, cette agence enverra toute la documentation à l'office notarial désigné pour la gestion, afin que l'acte de novation hypothécaire puisse être signé.
Une fois que le dossier complet a été reçu au bureau du notaire, les actions suivantes seront effectuées par le bureau du notaire :
Non. Comme indiqué dans la question précédente, le débiteur du moratoire hypothécaire n'a pas besoin de se rendre chez le notaire pour signer l'acte de novation, puisqu'en signant les documents avec sa banque, il a déjà délégué cette dernière pour effectuer toutes les formalités de son côté.
Le coût est supporté par l'institution financière, de sorte que le débiteur ne doit rien payer.
Cela dépendra de la rapidité de l'entité à traiter le dossier, à l'envoyer au notaire, etc., mais pour donner une idée approximative aux parties intéressées, à l'heure actuelle, entre le moment où le débiteur signe l'acceptation du moratoire avec sa banque et celui où il est inscrit au registre foncier, concluant ainsi le processus, il s'écoule en moyenne six mois.
Dans la pratique quotidienne, on constate que la majorité des actes de moratoire sont enregistrés au registre foncier sans aucune difficulté.
Cependant, s'il faut signaler une circonstance qui génère parfois des problèmes, il s'agit des cas dans lesquels le débiteur et sa banque ont préalablement formalisé une sorte de novation hypothécaire (pour modifier le taux d'intérêt, le capital prêté, la période de remboursement, etc.) et celle-ci a été formalisée dans un document privé sans être inscrite au registre foncier. Dans ces cas, comme il y a une divergence entre le prêt hypothécaire enregistré et le prêt hypothécaire qui fait effectivement l'objet d'une novation avec le moratoire, il y a un problème d'enregistrement successif et le Registre foncier rejette son enregistrement, auquel cas il sera nécessaire d'enregistrer cette novation préalable, afin qu'il soit également possible a posteriori d'enregistrer le moratoire qui est maintenant formalisé.
Le principal avantage des moratoires hypothécaires pour les banques est que, dans ces cas, la loi approuvant le moratoire est généralement accompagnée de règles ou de critères supplémentaires de l'autorité de surveillance bancaire, en vertu desquels elles sont autorisées à ne pas compter ces opérations comme des prêts non performants, de sorte qu'elles n'ont pas besoin de constituer des provisions pour couvrir les pertes éventuelles sur ces opérations de crédit, Ceci est également très bénéfique pour les banques, puisque les opérations couvertes par ce parapluie (celui des moratoires) ne consomment pas de capital, ne réduisent pas les résultats de l'exercice (puisque, comme mentionné, elles ne doivent pas être provisionnées de la même manière que s'il s'agissait d'un prêt impayé ordinaire) et il n'est pas nécessaire d'activer tout le mécanisme de forclusion légale/judiciaire en cas de non-paiement.
De plus, bien entendu, l'attente qui est accordée (rappelons que pendant 6 à 12 mois, le débiteur ne paiera pas son prêt), permet au débiteur de se remettre de l'impact de la situation extraordinaire, de sorte qu'une fois la situation terminée et ses revenus récupérés, il pourra continuer à payer son prêt, ce qui signifie que la banque récupère son capital, ce qui est finalement ce qu'elle souhaite.
En cas de doute, le client doit s'adresser à son institution financière, qui lui fournira toutes les informations nécessaires sur l'état de son dossier, et non au bureau du notaire.