L'amour est fini : Séparation ou divorce devant un notaire
9/11/2017
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Famille

L'amour est fini : Séparation ou divorce devant un notaire

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L'article 32 de la Constitution espagnole définit le mariage comme "un lien juridique entre deux personnes qui donne lieu à une communauté de vie dans laquelle les conjoints doivent se respecter, agir dans l'intérêt de la famille, être loyaux l'un envers l'autre, s'aider et s'assister".

Dans celle-ci, les conjoints ont des droits et des devoirs égaux, notamment les soins et l'attention des autres membres qui sont à leur charge et vivent avec eux, et doivent partager les responsabilités domestiques.

Le lien du mariage est cependant entièrement volontaire et dissoluble. Ainsi, lorsque cette communauté de vie créée dans le passé ne correspond plus à la réalité ou aux souhaits des conjoints ou de l'un d'entre eux, ils peuvent activer les mécanismes juridiques créés à cet effet, tels que la séparation de corps et le divorce, afin de formaliser juridiquement leur nouvelle situation de vie et de régler ainsi toutes les conséquences économiques et familiales de cette cessation de la communauté de vie.


Qu'est-ce que la séparation et le divorce ?

En premier lieu, la séparation de corps est traditionnellement définie comme une étape intermédiaire entre le mariage et le divorce, en vertu de laquelle les époux ont cessé de vivre ensemble, de sorte qu'ils souhaitent formaliser leur nouvelle situation personnelle et en régler les effets, mais maintiennent néanmoins le lien conjugal sans le dissoudre définitivement, laissant ainsi ouverte l'option de la réconciliation.

Ensuite, et au contraire, le divorce implique une rupture totale et définitive de la communauté de vie des époux, de sorte que le lien du mariage est dissous (article 85 du code civil). Avec elle, les conjoints vont régler leur nouvelle situation de vie, en établissant les règles qui vont régir leurs biens communs, leurs droits et leurs intérêts familiaux.


Est-il possible de se séparer ou de divorcer devant un notaire ?

Traditionnellement, les institutions de la séparation de corps et du divorce étaient réservées à la sphère judiciaire, de sorte que seule l'autorité judiciaire compétente pouvait connaître des procédures judiciaires visant à obtenir la séparation ou le divorce.

Toutefois, cette dynamique de judiciarisation a été mise à mal par l'entrée en vigueur de la loi 15/2015, du 2 juillet, relative à la juridiction volontaire, qui, par le biais d'une série de modifications du code civil, de la loi sur le notariat et de la loi sur le registre civil, a habilité le corps des notaires à connaître, en autorisant l'acte public correspondant, de certains cas de séparation de corps ou de divorce, à condition que les exigences énoncées ci-dessous soient respectées.

Ainsi, en vertu des articles 54 de la loi sur le notariat et des articles 82.2 et 87 du code civil, les époux peuvent convenir de leur séparation ou de leur divorce devant un notaire au moyen d'un acte notarié, à condition que les deux circonstances suivantes soient réunies :

  • Premièrement, il doit s'agir d'une séparation ou d'un divorce par consentement mutuel, c'est-à-dire que les deux conjoints doivent accepter d'entamer et d'accomplir toutes les formalités nécessaires, et il doit y avoir un accord entre eux pour établir les règles qui régiront leur nouvelle situation de vie dans la sphère économique et familiale.
  • Deuxièmement, les conjoints n'ont pas d'enfants à charge mineurs ou ayant une capacité juridique modifiée (par exemple, des enfants légalement incapables).

Quelles conditions doivent être remplies pour pouvoir se séparer ou divorcer devant un notaire ?

Outre les conditions énoncées ci-dessus (à savoir l'accord mutuel des conjoints et l'absence d'enfants à charge mineurs ou ayant une capacité juridique modifiée), pour pouvoir procéder à une séparation ou à un divorce légal devant un notaire, il est également nécessaire, conformément aux articles 54 de la loi sur le notariat et 82 du code civil, de procéder à une séparation ou à un divorce légal devant un notaire :

  1. que les deux conjoints donnent leur consentement exprès devant un notaire compétent (ce point sera abordé en détail dans la question suivante : "Chez quel notaire puis-je m'adresser pour me séparer ou divorcer légalement ?)
  2. Que les époux participent à la passation de l'acte en personne, de sorte que le jour de la passation, ils doivent se rendre en personne chez le notaire pour la lecture et la signature de l'acte correspondant, sans qu'il soit admissible de le passer au moyen d'une procuration ou d'un représentant.
  3. Que les époux, lors de la passation de l'acte, soient assistés par un avocat en exercice, c'est-à-dire par un avocat qui les conseille et les instruit sur la licéité et l'opportunité des conventions qu'ils souhaitent conclure dans l'accord transactionnel (il est nécessaire de préciser que dans ce cas, chaque époux peut être assisté par un avocat différent, ou par un avocat commun aux deux époux).
  4. Trois mois se sont écoulés depuis la célébration du mariage.
  5. Que les conjoints fournissent un accord réglementaire qui établit les règles qui régiront leur nouvelle situation de vie, tant dans le domaine économique que familial, établi d'un commun accord par les deux parties et dont le contenu et les limites seront expliqués ci-après.
  6. Il convient également de rappeler que, conformément à l'article 82 du code civil, les enfants majeurs ou les mineurs émancipés doivent donner leur consentement devant le notaire autorisant l'acte, lorsque le contrat réglementaire contient des mesures qui les concernent parce qu'ils n'ont pas de revenus propres ou ne vivent pas dans le foyer familial.

Chez quel notaire puis-je m'adresser pour une séparation ou un divorce légal ?

Conformément à l'article 54 de la loi sur le notariat, le consentement à l'exécution d'un acte de séparation de corps ou de divorce ne peut être donné que devant le notaire compétent du dernier domicile commun ou du domicile ou de la résidence habituelle de l'un des demandeurs.

Compte tenu de cette exigence, le notaire devant lequel ce type d'acte public doit être exécuté examinera sa compétence territoriale sur la base des preuves fournies par les cédants, essentiellement en exigeant un certificat de recensement délivré par la mairie correspondante.


Quels sont les effets de la séparation légale et du divorce ?

En ce qui concerne les conséquences communes à la séparation de corps et au divorce, une fois que l'acte public de la convention réglementaire qui les détermine a été exécuté, leurs principaux effets sont les suivants :

  • La suspension de la vie commune du couple marié et aussi la cessation de la possibilité de lier les biens de l'autre conjoint dans l'exercice de l'autorité domestique (articles 83 et 102. du code civil).
  • La dissolution ou la cessation du régime matrimonial et la liquidation du régime matrimonial conformément aux dispositions de l'accord de règlement (article 95 du code civil).
  • La possibilité pour les conjoints de vivre séparément, ainsi que la cessation de la présomption de cohabitation (article 102.1 du code civil).
  • La révocation des consentements et des procurations que l'un des époux a accordés à l'autre (article 102.2 du code civil).
  • La cessation de la présomption de paternité du mari à l'égard des enfants nés après le mariage, après que 360 jours se soient écoulés depuis la délivrance de l'acte de séparation ou de divorce (article 116 du code civil).
  • Perte des droits successoraux à l'égard de l'ex-conjoint, tant en ce qui concerne les droits du conjoint veuf dans la succession testamentaire (voir les articles 834 et suivants du code civil) que dans la succession ab intestat (article 945 du code civil).
  • Possibilité de révoquer les donations faites en raison du mariage (article 1.343 du code civil).

En tout état de cause, il convient de rappeler que tous ces effets de la séparation de corps ou du divorce ne seront produits qu'après l'exécution de l'acte public correspondant autorisé à cet effet, tandis que leurs effets à l'égard des tiers de bonne foi ne seront produits qu'après l'inscription de l'acte en question dans le registre civil correspondant (articles 83 et 89 du code civil).

En ce qui concerne les effets exclusifs du divorce, comme déjà mentionné ci-dessus, sa caractéristique principale est qu'il produira l'extinction du lien matrimonial (article 85 du code civil), ce qui implique que l'un ou l'autre des ex-époux peut à nouveau donner le consentement matrimonial pour contracter un nouveau mariage.


Quel doit être le contenu de l'accord de règlement ?

Le contenu minimal que doit contenir la convention réglementaire de séparation de corps ou de divorce est déterminé par l'article 90 du code civil, qui établit une série de dispositions :

  1. En matière de responsabilité parentale des enfants: par exemple, les règles de prise en charge des enfants soumis à l'autorité parentale, le régime de communication et de séjour des enfants chez le parent qui ne vit pas habituellement avec eux, le régime de visite et de communication entre grands-parents et petits-enfants, etc. Ces dispositions, en ce qui concerne la séparation de corps ou le divorce devant notaire, ont peu d'application pratique, car elles ne seront possibles que lorsqu'il n'y a pas d'enfants mineurs ou d'enfants à capacité juridique modifiée, ce qui exclut en principe la nécessité d'inclure ce type d'accord dans la convention réglementaire qui est approuvée.
  2. En matière financière: dans ce domaine, sans préjudice de l'avis de l'avocat ou des avocats qui assistent les parties, les accords types à inclure dans l'accord réglementaire approuvé devant un notaire seraient les suivants :
  • Règlement du régime matrimonial et attribution de biens ou de droits à chacun des conjoints ou ex-conjoints (par exemple, répartition de la propriété de biens immobiliers, d'actions ou de véhicules détenus en commun).
  • Attribution et utilisation du ménage commun à l'un des conjoints ou ex-conjoints.
  • Fixation du montant de la contribution de chaque conjoint ou ex-conjoint aux charges du mariage (par exemple, pour le paiement du prêt hypothécaire éventuellement dû sur la résidence principale, le paiement des impôts et assurances relatifs à la résidence principale, etc.)
  • La détermination de la contribution des époux aux frais d'entretien ou de soutien des enfants majeurs ou émancipés qui n'ont pas de revenus propres et vivent au foyer familial, ainsi que les dépenses extraordinaires générées par ceux-ci.
  • La fixation du montant de la pension compensatoire qui peut être attribuée à l'un des ex-époux, ainsi que les règles de détermination de son actualisation avec le temps (compensation financière prévue aux articles 97 et suivants du code civil, qui sera générée en faveur de l'époux auquel la séparation ou le divorce produit un déséquilibre économique par rapport à la situation de l'autre époux, ce qui implique une aggravation de sa situation antérieure au mariage).

En tout état de cause, il est également nécessaire de garder à l'esprit que, conformément à l'article 90 du code civil :

  • vérifier
    Si le notaire qui autorise l'acte de séparation ou de divorce estime que l'un des accords conclus par les parties peut être nuisible ou gravement préjudiciable à l'un des conjoints ou aux enfants majeurs ou mineurs émancipés, il en avertit les parties et s'abstient d'autoriser l'acte.
  • vérifier
    Une fois que l'accord transactionnel a été approuvé par l'exécution de l'acte public, les accords et les arrangements conclus par les époux ou les ex-époux peuvent être mis en œuvre au moyen de la procédure d'exécution (qui est essentiellement une procédure d'exécution prévue aux articles 634 et suivants de la loi 1/2000, du 7 janvier, sur la procédure civile, qui permet au demandeur d'obtenir la satisfaction de ses droits de manière sommaire et coercitive contre la partie défaillante).

  • Est-ilnécessaire d'enregistrer l'acte de séparation ou de divorce ?

    Comme mentionné ci-dessus, les articles 83 et 89 du code civil établissent que pour que la séparation de corps ou le divorce, respectivement, ait des effets vis-à-vis des tiers, l'acte en question doit être enregistré dans le registre civil correspondant.

    En outre, le libellé de l'article 83 établit une obligation pour le notaire qui a rédigé l'acte d'envoyer une copie de l'acte au registre civil pour enregistrement.

    Cette obligation a également été développée par l'article 61 de la loi 20/2011, du 21 juillet, sur le registre civil (actuellement in vacatio legis), en vertu duquel le notaire public autorisant l'acte, le jour même ou le jour ouvrable suivant de son exécution, doit envoyer une copie autorisée de l'acte, par voie télématique, au Bureau général du registre civil, qui procédera immédiatement à l'enregistrement correspondant.

    De même, si le régime matrimonial est liquidé par l'accord de règlement et qu'il y a attribution d'un bien immobilier à l'un ou l'autre des conjoints, le changement de propriété du bien peut également être enregistré dans le registre foncier correspondant.


    Est-il possible de modifier l'accord de séparation ou de divorce ?

    Il est tout à fait possible de modifier l'accord réglementaire de la séparation de corps ou du divorce obtenu par consentement mutuel au moyen d'un acte public devant un notaire. Pour ce faire, les conjoints ou ex-conjoints séparés doivent rédiger un nouvel accord réglementaire et passer un nouvel acte public l'approuvant devant le même notaire qui a exécuté l'acte initial, auquel doivent assister toutes les parties qui, à l'époque, ont signé l'acte initial.

    À cette fin, conformément à l'article 61 de la loi 20/2011 du 21 juillet 2011 sur le registre civil (actuellement en période de vacatio legis), les actes publics qui modifient les actes initialement convenus doivent également être enregistrés dans le registre civil.


    Est-il possible, en cas de séparation, d'accorder ultérieurement un acte de réconciliation ?

    Les conjoints séparés légalement, en cas de reprise de leur relation de cohabitation et de reprise de leur communauté de vie, s'ils le souhaitent, peuvent formaliser légalement cette nouvelle situation par la figure de la réconciliation, prévue à l'article 84 du code civil. De ce fait, ils laisseront sans effet tout ce qui a été convenu dans l'accord réglementaire qu'ils ont approuvé à l'époque, de sorte que les droits et obligations économiques, familiaux et moraux dérivés du mariage reprendront leur plein effet.

    À cette fin, si les conjoints ont exécuté leur séparation au moyen d'un acte public, il sera nécessaire d'exécuter un nouvel acte public ou un acte de manifestation à cet effet, qui devra être enregistré dans le registre civil correspondant pour être opposable aux tiers.


    Comment puis-je passer un acte de séparation ou de divorce devant un notaire ?

    Pour passer l'acte de séparation ou de divorce, les époux doivent simplement s'adresser à l'office notarial et demander un rendez-vous à cet effet, au jour et à l'heure qui leur conviennent le mieux.

    À la date et à l'heure convenues, les deux conjoints, accompagnés de leur(s) avocat(s) et de toute autre personne (enfants majeurs ou mineurs émancipés pouvant être concernés par l'accord à approuver) doivent se présenter chez le notaire pour signer l'acte en question, rédigé sur la base du contenu minimal correspondant légalement et des stipulations et engagements demandés.

    Les documents nécessaires suivants doivent également être fournis :

    • Carte d'identité nationale en cours de validité des conjoints.
    • Carte d'identité nationale en vigueur de l'avocat ou des avocats qui assistent les conjoints, ainsi que la carte professionnelle correspondante de ces derniers qui accrédite leur statut d'avocats en exercice.
    • Carte d'identité nationale en vigueur pour les enfants majeurs ou les mineurs émancipés, lorsqu'ils doivent également intervenir.
    • Certificat littéral de l'enregistrement du mariage, délivré par le registre civil correspondant.
    • Certificat de recensement délivré par la mairie correspondante (pour accréditer la compétence territoriale du notaire mandataire).
    • Acte de naissance des enfants ou, s'il n'y a pas d'enfants, le livret de famille correspondant.

    Combien coûte l'authentification d'un acte de séparation ou de divorce ?

    Il s'agit d'un budget purement informatif et non contraignant. Il est basé sur deux critères :

    • Notre connaissance du tarif notarial (décret royal 1426/1989 du 17 novembre 1989).
    • Expérience quotidienne dans la préparation de ce type de document.

    Toute variation (à la hausse ou à la baisse) sera dûment justifiée au moment de l'émission de la facture finale du service fourni.

    BUDGET D'AFFICHAGE


    Quelles sont les obligations fiscales découlant de la séparation et du divorce ?

    La séparation et le divorce donnent souvent lieu à un certain nombre de droits économiques, ainsi qu'à des transferts de biens et de droits, qui peuvent tous donner lieu à un certain nombre d'obligations fiscales pour les anciens conjoints. Ainsi :

    1. Dans le domaine de l'impôt sur le revenu des personnes physiques: cet impôt peut être affecté par les éléments suivants, entre autres événements économiques pertinents ayant des implications fiscales :
      1. Pension compensatoire : dans le cas où il est convenu de la verser en faveur de l'un des conjoints :
        • Pour le conjoint bénéficiaire, les montants perçus à ce titre seront considérés comme des revenus professionnels (article 17.2.f de la loi relative à l'impôt sur le revenu des personnes physiques).
        • Alors que, pour le conjoint payeur, les montants versés pour ce concept seront considérés comme une réduction de la base imposable du contribuable (article 55 de la loi sur l'impôt sur le revenu des personnes physiques).
      2. Allocation d'entretien des enfants :
        • Pour les enfants qui les reçoivent, elles seront considérées comme un revenu exonéré d'impôt (article 7.k de la loi sur l'impôt sur le revenu des personnes physiques).
        • Alors que pour les parents qui les paient, ils seront traités favorablement sur le plan fiscal (pour plus de détails, voir l'article 64 de la loi sur l'impôt sur le revenu des personnes physiques).

      Tout cela, en tenant compte du fait que ce traitement fiscal avantageux pour les deux prestations ne s'appliquera que lorsqu'elles auront été établies dans un processus de séparation légale ou de divorce, c'est-à-dire, convenu par le tribunal ou par accord mutuel au moyen de l'acte public correspondant (voir la réglementation susmentionnée en relation avec le deuxième point de la première disposition additionnelle de la loi 15/2015, du 2 juillet, sur la juridiction volontaire).

    2. En ce qui concerne le droit de mutation et le droit de timbre: En ce qui concerne cette taxe, l'imposition qui peut être applicable dépendra du régime économique du mariage qui est applicable.
      • Régime de la copropriété : conformément à l'article 45.I.B.3 du décret-loi royal 1/1993, du 24 septembre, portant approbation du texte révisé de la loi sur les droits de mutation et les droits de timbre. I.B.3 du décret royal législatif 1/1993, du 24 septembre, portant approbation du texte révisé de la loi sur les droits de mutation et les droits de timbre, sont considérés comme exonérés de cet impôt les apports de biens et de droits effectués par les conjoints à la société maritale, les adjudications en leur faveur et en paiement de ceux-ci qui sont effectuées lors de la dissolution et les transferts effectués par les conjoints en paiement de leurs biens communs. Dans tous les cas, vous devez garder à l'esprit que :
      • vérifier
        Ainsi, la dissolution de la communauté de biens n'entraînant aucune modification du patrimoine des épouxb (à condition que la répartition des biens et des droits corresponde à la part de propriété de chaque époux), elle n'entraîne pas de charge fiscale pour les époux.
      • vérifier
        Toutefois, s'il y a des attributions excédentaires (c'est-à-dire que l'un des conjoints reçoit des biens ou des droits pour une valeur supérieure à sa part dans la communauté de biens), une plus-value sera considérée comme ayant été réalisée et sera soumise à l'impôt sur les transferts ou à l'impôt sur les successions et les donations, selon que cet excédent est à titre onéreux ou gratuit.
      • Séparation de biens : en revanche, dans le cas du régime de la séparation de biens, cette exonération ne s'applique pasCeci a été établi par la Cour suprême dans son arrêt de la Chambre III du 30 avril 2010. Dans tous les cas, vous devez garder à l'esprit que :
      • vérifier
        Conformément à l'article 32.3 du règlement d'application de cet impôt, l'excédent d'attribution résultant de l'attribution de biens en raison de la dissolution du mariage ne sera pas soumis à l'impôt sur les mutations lorsqu'il est une conséquence nécessaire de l'attribution à l'un des conjoints de la résidence principale (c'est-à-dire que dans le régime de séparation de biens, le conjoint qui se voit attribuer la résidence principale et qui obtient une plus-value ne devra pas payer d'impôt sur celle-ci).
      • vérifier
        Dans la communauté autonome de Catalogne, en vertu de sa loi communautaire autonome 2/2016, du 2 novembre, sur les modifications urgentes en matière fiscale, les actes de séparation ou de divorce par consentement mutuel bénéficieront d'une remise de 100 % du droit de timbre.
    3. Enfin, il est nécessaire de préciser que conformément à l'article 104.3 du décret royal législatif 2/2004, du 5 mars, qui approuve le texte révisé de la loi régissant les trésors locaux, les adjudications et les transferts effectués par les conjoints dans ces cas ne seront pas soumis à cet impôt .

    Quels sont les avantages d'une séparation ou d'un divorce devant un notaire ?

    La séparation légale ou le divorce obtenu d'un commun accord par l'approbation d'une convention réglementaire dans un acte public présente de multiples avantages pour les parties. Deux de ces avantages méritent d'être soulignés :

    • Tout d'abord, la durée du processus, car si les époux optent pour la voie judiciaire, il est fort probable que cette procédure prenne plusieurs mois, en raison du manque de moyens matériels et humains dont souffre l'administration de la justice. En revanche, s'ils optent pour la procédure notariale, ils pourront obtenir l'approbation de leur accord en quelques jours si toutes les conditions légales nécessaires sont remplies.
    • De plus, en optant pour l'homologation dans un acte public, les époux pourront bénéficier des conseils préventifs et du contrôle de légalité d'un notaire, qui est un officier public et un professionnel du droit ayant une connaissance approfondie du droit privé qui pourra fournir aux parties des conseils de qualité.
    Jesús Benavides Lima
    Jesús Benavides Lima
    Notaire de Barcelone

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