L'importance des délais dans le monde juridique - comment sont-ils calculés ?
21/8/2023
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L'importance des délais dans le monde juridique - comment sont-ils calculés ?

Dans cet article, vous trouverez

Maintenant que l'été tant attendu est arrivé, et plus précisément le mois d'août tant attendu, cette période de l'année où il semble que le monde s'arrête pour quelques semaines, la vérité est que, au niveau juridique, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, car bien que la plupart des activités commerciales, immobilières, de travail, etc. s'arrêtent pour quelques semaines, pour la plupart des domaines du droit, cela est indifférent, car le temps continue à s'écouler à tous les effets et buts, Bien que la plupart des activités commerciales, immobilières, de travail, etc. s'arrêtent pendant quelques semaines, pour la plupart des domaines du droit, cela est indifférent, car le temps continue à s'écouler à tous les effets et à toutes les fins, ce qui est particulièrement pertinent dans les cas où le facteur temps est essentiel pour les droits et les intérêts légitimes des individus.

Ces dernières semaines, les clients de mon étude notariale m'ont posé plusieurs questions concernant les délais, où le facteur temps est l'élément clé à résoudre. Par exemple, quel est le délai maximum dont je dispose pour signer l'acte de vente en fonction de ce qui a été convenu dans le contrat d'engagement, ou quelle est la date limite pour payer la plus-value municipale sur l'appartement que je viens de vendre, ou que se passe-t-il avec la procédure d'expulsion que j'ai entamée pour expulser un locataire défaillant de mon logement, que j'ai également l'intention de vendre, parmi bien d'autres choses encore.

Comme nous pouvons le constater, il existe de nombreux exemples dans lesquels le temps et son calcul sont des facteurs clés pour l'exercice correct de nos droits, de sorte qu'une bonne compréhension de cette réalité, ainsi que de son calcul dans chaque domaine spécifique, devient essentielle et très importante pour les citoyens. Sur cette base, dans cet article, à travers mon système traditionnel de questions-réponses, et avec une approche visant le citoyen ordinaire en dehors du monde du droit, nous tenterons d'aborder cette question, dans différents domaines du droit, afin que les personnes qui doivent tenir compte des délais et des échéances pour l'exercice de leurs droits puissent comprendre correctement cette variable et la prendre en compte de manière adéquate.


L'époque du droit civil

Tout d'abord, en ce qui concerne la computation des délais dans le domaine du droit civil, c'est-à-dire dans les obligations et les contrats que les individus assument ou concluent quotidiennement dans de nombreux domaines de notre vie, nous devons prendre en compte, comme règle essentielle, les dispositions de l'article 5 du Code civil (ICI vous pouvez le consulter), qui établit que, en règle générale :

<div class="ml-text">“Siempre que no se establezca otra cosa, en los plazos señalados por días, a contar de uno determinado, quedará éste excluido del cómputo, el cual deberá empezar en el día siguiente; y si los plazos estuviesen fijados por meses o años, se computarán de fecha a fecha. Cuando en el mes del vencimiento no hubiera día equivalente al inicial del cómputo, se entenderá que el plazo expira el último del mes.

<div class="ml-text">En el cómputo civil de los plazos no se excluyen los días inhábiles”.</div>

Ainsi, par exemple, cette règle sera utile dans de nombreux cas, tels que le suivant :

Délais par jour

<div class="ml-text">Ejemplo: Juan, propietario de un piso, ha pactado con María la venta del mismo, por un precio de 250.000 euros. A tal efecto, ambas partes han suscrito un contrato de reserva o “de arras”, el día 1 de julio de 2023, en el que ambas partes se comprometen a formalizar esta compraventa, ante Notario, en el plazo máximo de 90 días a contar desde la firma del contrato en cuestión.</div><br><br>

<div class="ml-text">En este caso concreto, si María, una vez firmado dicho compromiso, tiene problemas para obtener la financiación bancaria necesaria, de modo que los tiempos de la operación se estrechan, y necesita saber el día exacto en el que, como máximo, deberá firmar su compra, deberá tener en cuenta las reglas expuestas en el artículo 5 del Código Civil.</div><br><br>

<div class="ml-text">Así pues, ese día 1 de julio (el día en que se firma el contrato de reserva o “de arras”) quedará excluido del cómputo, de modo que será a partir de día 2 de julio que deberemos comenzar a computar los 90 días de plazo pactado, contando asimismo los días inhábiles (esto es, sábados, domingos, festivos laborables, etc.).</div><br><br>

<div class="ml-text">En base a lo expuesto, la firma de la compraventa ante Notario deberá producirse, como máximo, el día 29 de septiembre, pues en caso contrario, María habrá incumplido su contrato y se expondrá a las consecuencias jurídicas que en él se hubieren pactado (muy probablemente, la pérdida de la cantidad entregada a Juan en concepto de arras).</div>

Délai par mois

<div class="ml-text">Ejemplo: Juan, que es propietario de un piso, lo tiene alquilado a María, su inquilina desde hace 8 años. Cuando formalizaron ese contrato de alquiler, pactaron que, en caso de que Juan necesitara recuperar la vivienda para sí o para un familiar de primer grado, lo notificaría a María de inmediato, la cual dispondría de un plazo de 3 meses para abandonar el inmueble.</div><br><br>

<div class="ml-text">Así pues, ahora, en julio de 2023, Marta, la hija de Juan, se ha separado de su marido, y necesita el piso de su padre para vivir en él. </div><br><br>

<div class="ml-text">A la vista de esta situación, Juan, en fecha 31 de julio de 2023, notifica fehacientemente a María, su inquilina, la rescisión del contrato en base a la causa indicada, concediéndole el plazo de 3 meses que pactaron en su momento para entregar la posesión del inmueble.</div><br><br>

<div class="ml-text">Recibida la notificación, si María tiene dudas sobre cuál es la fecha límite en la que debe dejar su piso de alquiler, deberá acudir a los criterios del artículo 5 del Código Civil, en el que, como hemos visto, los plazos por meses se computan de fecha a fecha, de modo que, en este caso concreto, María deberá abandonar su vivienda de alquiler, como máximo, el 31 de octubre de 2023, esto es, 3 meses computados de fecha a fecha, desde el 31 de julio.</div>

Termes par an

<div class="ml-text">Ejemplo: Juan, que es propietario de un piso, alquila el mismo a María, con fecha de efecto de 1 de julio de 2023, concediéndole asimismo una opción de compra (que permite a María adquirir ese piso, por un precio de 250.000 euros), la cual se podrá ejercer en un plazo de 3 años, a contar desde la formalización del contrato.</div><br><br>

<div class="ml-text">Así las cosas, María tiene dudas de cuál es la fecha máxima para tomar la decisión de ejercer o no ese derecho de opción de compra pactado.</div><br><br>

<div class="ml-text">Para resolver esta duda, deberemos acudir deberá acudir a los criterios del artículo 5 del Código Civil, en el que, como hemos visto, los plazos por años se computan de fecha a fecha, de modo que, en este caso concreto, María deberá decidir si ejerce su derecho de opción de compra, como máximo, el 1 de julio de 2026, esto es, 3 años computados de fecha a fecha, desde el 1 de julio de 2023.</div><br><br>

AU-DELÀ DE LA STRICTE COMPUTATION DES DÉLAIS CIVILS, IL FAUT ÉGALEMENT TENIR COMPTE, EN LA MATIÈRE, DE NOTIONS SUPPLÉMENTAIRES TRÈS IMPORTANTES EN DROIT, TELLES QUE LA PRESCRIPTION ET LA PÉREMPTION.

Comme nous le verrons plus loin, il existe des règles de prescription et des délais de prescription, dont il est très important de comprendre la différence afin de pouvoir protéger nos biens et nos droits et intérêts légitimes.  

Nous pouvons déjà avancer que l'une des principales différences entre eux est que les délais de prescription PEUVENT ÊTRE INTERROMPUS, c'est-à-dire que le titulaire du droit, en réalisant une série d'actions dans le délai (comme, par exemple, revendiquer judiciairement son droit), peut ARRÊTER LE CALCUL du délai et, en cas de reprise, "REMETTRE LE MARQUEUR À 0" (c'est-à-dire que le délai recommence depuis le début), alors que, comme nous le verrons, dans le cas des délais de péremption, cette possibilité d'interruption n'existe pas.

Ainsi, comme nous venons de le voir tout au long de cet article, en droit, le temps est très important, car pour parvenir à une organisation adéquate de la société et des biens, il faut éviter que les droits et les obligations restent indéterminés ou incertains dans le temps indéfiniment, ce qui entraînerait une grande insécurité juridique.

<div class="ml-text">Pensemos, por ejemplo, en el caso de que las deudas pudieran reclamarse indefinidamente, sin límite de tiempo, podría suceder que Juan, impaga una deuda a María, por importe de 3.000 euros, y al cabo de 50 años, los hijos de María reclamaran a los hijos de Juan (esto es, sus herederos) la devolución de esos 3.000 euros, más intereses. Como vemos, no tendría ningún sentido esta situación, la cual causaría una gran inseguridad jurídica en las relaciones jurídicas de la sociedad.</div><br><br>

Sur cette base, la loi utilise souvent le facteur temps comme élément clé pour imposer des limites à l'exercice des droits ou, le cas échéant, pour leur consolidation ou leur extinction, de sorte que les individus doivent tenir compte de ces temps ou périodes afin d'exercer leurs droits ou d'y renoncer de manière diligente et adéquate. Sur la base de ce qui précède, il est nécessaire de différencier deux concepts majeurs, tels que :

La prescription

La prescription peut être définie comme l'extinction (ou, le cas échéant, la consolidation) d'un droit, en raison de l'écoulement du temps, c'est-à-dire une situation qui se produit lorsqu'une personne a acquis un droit, et que ce droit est à sa disposition, mais que si elle ne l'exerce pas dans un certain délai, il s'éteint (ou se consolide).

Pour le comprendre, rien de mieux qu'un exemple:

<div class="ml-text">El Banco X, presta a Juan 10.000 euros, el cual deberá devolver los mismos al cabo de un año, junto con los intereses pactados. Llegada la fecha convenida, Juan no devuelve el dinero a su banco, el cual, no obstante, a resultas de un error en sus bases de datos informáticas, no detecta el impago, de modo que no reclama a Juan la devolución de este dinero.</div><br><br>

<div class="ml-text">Como vemos, el Banco X es titular de un derecho de crédito, esto es, tiene derecho a que Juan le devuelva esos 10.000 euros que le prestó, más unos intereses pactados.</div><br><br>

<div class="ml-text">No obstante, Juan no cumple con su obligación, y el Banco X, por su inoperancia, desidia, o mal hacer, llegado el plazo de vencimiento, no le reclama la deuda a Juan, esto es, no reclama el cumplimiento o efectividad de su derecho. Así pues, ¿hasta cuando puede ese banco reclamar la deuda a Juan? ¿1 año? ¿2 años? ¿5 años? ¿para siempre?</div><br><br>

<div class="ml-text">Como vemos, para evitar esta inseguridad jurídica, el Derecho ha de poner límites temporales a la reclamación de ese derecho de crédito, el cual, en el caso concreto de esta deuda dineraria, estaría fijado en 5 años (a contar desde que fuere exigible dicha deuda).</div><br><br>

Maintenant que nous avons compris ce qu'est la prescription, nous allons essayer d'en présenter les principales caractéristiques :

<div class="ml-text">Sólo es estimable a instancia de parte. Esto quiere decir que para que la misma se pueda apreciar por un Juez, es necesario que la parte a la que beneficia dicha prescripción la alegue.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Así pues, por ejemplo, en el supuesto planteado de la deuda de Juan, si el banco, pasados 10 años del impago, reclama judicialmente la deuda a Juan, para que el Juez pueda apreciar la prescripción de la deuda, es necesario que Juan (o su abogado) aleguen expresamente que dicha deuda está prescrita, pues de no hacerlo, aunque ello fuere así, el Juez no lo podría declarar por sí mismo, sin que alguien se lo haya pedido.</div><br><br>

<div class="ml-text">SE PUEDE INTERRUMPIR, esto es, existe la posibilidad de PARALIZAR EL CÓMPUTO de ese plazo al ejercer una serie de actuaciones por parte del titular del Derecho (como por ejemplo, la interposición de una acción judicial ante los Tribunales, o por reclamación extrajudicial), tras lo cual, “EL CONTADOR SE VOLVERÁ A PONER A 0”, esto es, el plazo se computará de nuevo desde el inicio.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Siguiendo nuestro ejemplo, si pasados 4 años y 11 meses del impago, finalmente el Banco remite a Juan un burofax reclamando la deuda, la prescripción se habrá interrumpido, de modo que la misma ya no tendrá lugar, y esos 5 años, en su caso, se volverían a computar de nuevo desde el principio.</div><br><br>

<div class="ml-text">El plazo concreto de prescripción de un derecho o acción variará en función del tipo de Derecho que se trate (una deuda dineraria, un derecho de propiedad sobre inmueble, un daño extracontractual, etc.).</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Así pues, por ejemplo, las acciones reales sobre inmuebles prescriben a los 30 años; la acción hipotecaria, a los 20; y las acciones personales que no tengan un plazo especial, a los 5 años.</div><br><br>

<div class="ml-text">Está regulada expresamente en la normativa civil:</div><br><br>

<div class="ml-text">En el caso del Derecho civil común, su regulación básica la encontramos en los artículos 1961 y siguientes (AQUÍ los puede consultar).</div><br><br>

<div class="ml-text">En el ámbito del Derecho civil de Cataluña, su regulación básica cabe hallarla en los artículos 121-1 y siguientes del Libro I del Código Civil de Cataluña (AQUÍ los puede consultar).</div>

Expiration

Pour sa part, la déchéance peut être définie comme le délai d'exercice d'un certain droit, c'est-à-dire la possibilité pour une personne d'acquérir ou d'exercer un droit dans un certain délai, de sorte que si cette personne n'exerce pas son droit dans le délai fixé, le droit s'éteint.

Là encore, pour comprendre, rien de mieux qu'un exemple:

<div class="ml-text">Juan quiere comprar una bicicleta a su amigo Marcos, pero este no se la quiere vender. A la vista de ello, Juan, obliga a Marcos a venderle la bicicleta, bajo la amenaza e intimidación de lesionarlo, si no se la vende. Ante tal amenaza, Marcos accede a celebrar la compraventa, recibiendo a cambio de su bicicleta un precio de mercado de, en concreto, 1.000 euros.</div><br><br>

<div class="ml-text">Como vemos, estamos ante un caso de un contrato celebrado bajo intimidación, esto es, una causa de nulidad de un contrato.</div><br><br>

<div class="ml-text">En este caso, Marcos tiene la posibilidad de a acudir a un Juez, interponer la acción de nulidad, e instar efectivamente la declaración de nulidad del mismo, para así recuperar su bicicleta, pero la ley le limita el plazo para hacerlo, en concreto, a 4 años (artículo 1.301 del Código Civil).</div><br><br>

<div class="ml-text">Así pues, como vemos, Marcos (que ha recibido un precio de mercado por su bicicleta), tiene un plazo de 4 años para decidir si quiere que se reconozca la nulidad de ese contrato (y recuperar así su bicicleta), o en caso contrario, una vez transcurra este tiempo que fija la ley, ya no tendrá derecho a solicitarlo.</div><br><br>

Maintenant que nous avons compris de quoi il s'agit, nous allons essayer d'en présenter les principales caractéristiques :

<div class="ml-text">Puede ser apreciada de oficio por un Tribunal, es decir, que el Juez que conozca el caso, puede reconocerla sin necesidad de que ninguna parte la alegue expresamente.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Siguiendo nuestro ejemplo, si Marcos finalmente acude a un Juez para solicitar la nulidad del contrato, pero lo hace al cabo de 6 años de haber firmado el mismo, el Juez, aunque el abogado de Juan no diga nada, apreciará de oficio la caducidad, y desestimará la pretensión de Marcos.</div><br><br>

<div class="ml-text">No admite interrupción en el tiempo, en ningún caso.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Siguiendo nuestro ejemplo, para que Marcos pueda recuperar su bicicleta, deberá interponer la acción de nulidad, ante el Juzgado competente, antes de esos 4 años, sin ninguna alternativa más, pues de no hacerlo, perderá la posibilidad de anular ese contrato.</div><br><br>

<div class="ml-text">Podemos diferenciar entre la caducidad de origen legal o la caducidad de origen convencional.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Un ejemplo de caducidad de origen legal es el supuesto de Juan y Marcos que hemos planteado, con ese plazo de 4 años para reclamar la nulidad de un contrato celebrado bajo intimidación, que establece expresamente una ley.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Mientras que, por su parte, un ejemplo de caducidad convencional sería aquella que pacten dos partes, libremente, en un contrato, como por ejemplo, el plazo de 3 años para el ejercicio de un derecho de opción de compra sobre un inmueble concreto.</div><br><br>


Les délais au niveau judiciaire lorsqu'un conflit ou un litige entre particuliers est porté devant une juridiction civile

Comme nous l'avons vu, la computation des délais dans le domaine du droit civil est régie par les dispositions de l'article 5 du code civil, déjà analysées ci-dessus. Toutefois, ces délais ne doivent absolument pas être confondus avec la computation des délais dans le domaine du droit procédural civil, c'est-à-dire dans les délais qui s'appliquent dans les procédures judiciaires de l'ordre juridictionnel civil.

Ainsi, si, en tant que particuliers ou entreprises, nous faisons l'objet d'une procédure judiciaire civile(par exemple, un litige concernant la propriété d'un bien, une demande de remboursement d'une dette, un accident de la circulation ayant causé des dommages à mon véhicule, un défaut dans la construction d'une nouvelle maison que nous avons achetée, etc.), dans tous ces cas, nous devons être très attentifs aux règles régissant le calendrier de ces procédures judiciaires, sans quoi nos droits et nos intérêts légitimes pourraient être sérieusement lésés.

Dans ce domaine, la règle de base sera la loi sur la procédure civile, et plus particulièrement les articles 130 et suivants (ICI vous pouvez les consulter). Par conséquent, conformément à ce règlement (qui est beaucoup plus complet, mais que nous résumons ci-dessous aux fins de cet article informatif), les aspects clés suivants doivent être pris en compte :

  • Les délais commencent à courir le lendemain du jour où est effectué l'acte de communication auquel la loi fait dépendre le début du délai, et le jour de l'expiration est compté comme jour d'expiration, qui expire à vingt-quatre heures.
  • Pour le calcul des délais indiqués en jours, les jours non ouvrables sont exclus.
  • Les jours chômés aux fins de la procédure sont les samedis et les dimanches, ainsi que les jours compris entre le 24 décembre et le 6 janvier de l'année suivante, tous deux inclus, les jours fériés nationaux et les jours fériés aux fins du travail dans la communauté autonome ou la localité concernée. Le mois d'août est également un jour chômé.
  • Les délais indiqués en mois ou en années sont calculés de date à date. Si, dans le mois d'expiration, il n'y a pas de jour équivalent au jour initial de calcul, le délai est réputé expirer le dernier jour du mois.
  • Les délais qui se terminent un samedi, un dimanche ou un autre jour non ouvrable sont prorogés jusqu'au jour ouvrable suivant.
  • Les délais fixés dans la présente loi ne sont pas prorogeables (sauf pour des raisons très exceptionnelles de force majeure).
  • Le dépôt de mémoires et de documents sous quelque forme que ce soit, s'ils sont soumis dans un délai déterminé, peut être effectué jusqu'à 15 heures le jour ouvrable suivant l'expiration du délai.
  • ‍À l'expiration dudélai ou du terme fixé pour l'accomplissement de l'acte de procédure d'une partie, l'acte de procédure en question est forclos et la possibilité d'accomplir l'acte en question est perdue.

Après avoir exposé les aspects essentiels de la computation des délais dans les procédures civiles, nous allons maintenant examiner un exemple, afin de mieux clarifier la question :

Exemple d'une demande pour une dette de 3 000 euros

<div class="ml-text">Juan y María son muy amigos, desde la infancia. Lamentablemente, Juan, desempleado, no tiene dinero para reparar su vehículo, que sufre una importante avería, de modo que, recurriendo a su amiga María, le pide prestados 3.000 euros para afrontar dicha reparación, a lo cual María accede, a la vista de la relación de amistad existente entre ellos. A tal efecto, Juan y María formalizan este contrato de préstamo por escrito, en el que pactan que Juan devolverá a María la cantidad prestada en el plazo de un año.</div><br><br>

<div class="ml-text">Transcurrido ese año, por suerte, Juan ya tiene empleo, en el que recibe una buena remuneración, pero por causas desconocidas, decide no devolver esos 3.000 euros a su amiga María.</div><br><br>

<div class="ml-text">A la vista de ello, María contacta con un abogado, y tras reclamar extrajudicialmente la deuda a Juan, al no recibir respuesta por su parte, María interpone la correspondiente demanda, en los juzgados de Terrassa, a finales de junio de 2023.</div><br><br>

<div class="ml-text">Presentada esta demanda, el Juzgado de Primera Instancia de Terrassa la admite a trámite, y a través del sistema legalmente establecido, Juan recibe la notificación de la demanda, en su vivienda, el día 28 de julio de 2023. </div><br><br>

<div class="ml-text">De conformidad con el artículo 438 de la LEC, Juan dispone de 10 días para contestar esta demanda, alegando a la misma lo que considere oportuno en defensa de sus derechos e intereses legítimos, tras lo cual, le surge la duda de cuál es la fecha límite para presentar dicha contestación.</div><br><br>

En tenant compte de tous les éléments de l'affaire et de la réglementation de la LEC sur la computation des délais dans les procédures civiles, nous allons essayer de trouver ce délai. Ainsi :

<div class="ml-text">Como hemos visto, en los plazos por días, el inicio del cómputo comienza al siguiente de la notificación. En nuestro caso, Juan ha recibido la notificación el 28 de julio, de modo que el cómputo del plazo no comenzará ese mismo día de la recepción de la notificación, sino al siguiente día hábil.</div><br><br>

<div class="ml-text">También, como hemos visto, sábados y domingos se consideran inhábiles a efectos procesales, con lo cual, los días 29 y 30 de julio (sábado y domingo), no los tendremos en cuenta.</div><br><br>

<div class="ml-text">Así las cosas, el siguiente día hábil que encontramos en el calendario es el día 31 de julio, lunes, que será el primer día del plazo para contestar esa demanda.</div><br><br>

<div class="ml-text">Llegados a este punto, como hemos visto, el mes de agosto es inhábil a efectos procesales, con lo cual, tampoco lo podremos tener en cuenta a efectos de computar el plazo para contestar la demanda.</div><br><br>

<div class="ml-text">Así pues, transcurrido el mes de agosto, el primer día hábil que encontramos de nuevo es el día 1 de septiembre, viernes, a partir del cual deberemos proseguir el cómputo de esos 10 días de plazo (ya llevamos pues 2 días de plazo consumidos).</div><br><br>

<div class="ml-text">Nuevamente, no deberemos tener en cuenta los sábados y domingos que encontremos en nuestra cuenta (días inhábiles), de modo que no computaremos el sábado y domingo 2 y 3 de septiembre, de tal suerte que reanudaremos nuestro cómputo el lunes 4 de septiembre, hasta el viernes 8 de septiembre (con lo cual, habremos consumido 7 días del plazo). </div><br><br>

<div class="ml-text">Nuevamente, encontramos un fin de semana que no computaremos (sábado 9 y domingo 10 de septiembre), tras lo cual, encontramos de nuevo un día inhábil a tener en cuenta, esto es, el 11 de septiembre (festividad autonómica en Cataluña), que no podremos tener en cuenta a efectos de nuestro plazo.</div><br><br>

<div class="ml-text">Así pues, reanudaremos el cómputo de nuestro plazo el día 12 de septiembre, martes, hasta el jueves 14 de septiembre, en el que, efectivamente, se cumplirán esos 10 días de plazo para contestar a la demanda.</div><br><br>

<div class="ml-text">Por último, deberemos tener en cuenta el margen adicional que concede el artículo 135.5 de la LEC, en virtud del cual, el escrito sujeto a plazo podrá presentarse hasta las 15 horas del día hábil siguiente al que venza el plazo, esto es, en nuestro caso, hasta las 15.00 horas del día 15 de septiembre.</div><br><br>

Un calendrier récapitulatif du calcul des délais est présenté ci-dessous :

En résumé, grâce à l'exemple donné, nous avons pu voir comment, en fait, le calcul des délais civils n'a rien à voir avec le calcul des délais dans le domaine de la procédure civile, qui, sans aucun doute, doit être pris en compte par les citoyens afin de protéger adéquatement leurs droits et intérêts légitimes de manière appropriée, étant donné qu'un manque de connaissances en la matière ou un calcul inadéquat des délais peut avoir des conséquences dévastatrices pour nos intérêts.


Délais de paiement des impôts

En matière fiscale, si l'on se concentre sur les délais de paiement des impôts, ce qui est le plus important pour le citoyen ordinaire, il faut partir des dispositions de l'article 62 de la loi générale sur les impôts (ICI vous pouvez le consulter), qui distingue deux cas principaux, à savoir :

<div class="ml-text">Deudas tributarias resultantes de una autoliquidación (aquellos casos en los que es el propio obligado tributario quien calcula y cuantifica el importe de la obligación tributaria y la declara a la administración tributaria).</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Ejemplo: Autoliquidación del Impuesto sobre Transmisiones Patrimoniales que presenta el comprador de un piso, o la autoliquidación del Impuesto sobre Sucesiones y Donaciones que se presenta cuando se recibe una donación o se acepta una herencia, entre otros.</div><br><br>

<div class="ml-text">Deudas tributarias resultantes de liquidaciones practicadas por la Administración (aquellos casos en los que es la Administración tributaria la que cuantifica la obligación tributaria).</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Ejemplo: Liquidación practicada por la AEAT en relación con el IRPF del ejercicio del año 2020 del Sr. Juan, tras realizar una inspección fiscal al mismo y detectar que éste no declaró concepto alguno por IRPF en ese ejercicio, cuando en realidad percibió rentas de capital mobiliario por más de 80.000 euros.</div><br><br>

Dettes fiscales résultant d'une auto-évaluation

Comme l'établit l'article 62 de la LGT, dans le cas où la dette fiscale provient d'une auto-évaluation du contribuable, la dette fiscale doit être payée dans les délais établis par la réglementation de chaque impôt. Il faut donc se référer à la réglementation de chaque impôt pour connaître les délais disponibles et leur mode de calcul. Prenons quelques exemples pour mieux comprendre la question :

<div class="ml-text">ITP en Cataluña:</div><br><br>

<div class="ml-text">La Ley catalana 12/2004 (AQUÍ puede consultarla), determina en su artículo 13 que, en los hechos imponibles sujetos a ITP, el plazo de presentación de la autoliquidación es de un mes a contar desde la fecha del acto o contrato. Dicho plazo deberá computarse de fecha a fecha (es decir, contando los días inhábiles como sábados, domingos y festivos). En este sentido, AQUÍ puede consultar una web de la Administración Tributaria catalana con más detalle al respecto.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Así pues, a modo de ejemplo, si Juan compra un inmueble de segunda mano en Barcelona el día 4 de septiembre de 2023 (lunes), y la operación está sujeta a ITP, dispondrá de un plazo de un mes para liquidar ese impuesto, a contar de fecha a fecha, esto es, hasta el día 4 de octubre de 2023 (miércoles). </div><br><br>

<div class="ml-text">ITP en Madrid:</div><br><br>

<div class="ml-text">Por el contrario, en el caso de operaciones sujetas a ITP a liquidar en la Comunidad Autónoma de Madrid, el plazo para presentar la autoliquidación será de 30 días hábilesa contar desde que se produzca el acto o contrato que origina el hecho imponible. En este sentido AQUÍ puede encontrar un enlace a la web de la Administración Tributaria madrileña con más información al respecto.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Así pues, retomando nuestro ejemplo anterior, en el caso de una compraventa de un inmueble sujeta a ITP a liquidar en la Comunidad Autónoma de Madrid, que se formalice el día 4 de septiembre de 2023 (lunes), se dispondrá de plazo para presentar la autoliquidación del impuesto hasta el día 16 de octubre (lunes), esto es, 30 días hábiles, habiendo descontado del cómputo todos los días inhábiles entre esas fechas, es decir, los sábados, los domingos y el día 12 de octubre (festivo nacional).</div><br><br>

<div class="ml-text">Plusvalía municipal:</div><br><br>

<div class="ml-text">Del mismo modo que en el supuesto anterior, en el caso de la plusvalía municipal, esto es, el Impuesto sobre el Incremento de Valor de los Terrenos de Naturaleza Urbana, para los actos inter vivos (como una compraventa, por ejemplo), el plazo de que dispone el vendedor para presentar la autoliquidación también será de 30 días hábiles, tal y como establece el artículo 110 de la Ley Reguladora de las Haciendas Locales (AQUÍ puede consultar el mismo).</div><br><br>

Comme le montre ce simple exemple, il est essentiel de connaître les délais exacts pour le paiement d'une taxe, ainsi que la manière exacte de les calculer, sous peine de commettre des erreurs qui peuvent avoir de graves conséquences juridiques pour les parties concernées.

Dettes fiscales résultant d'une évaluation par les autorités fiscales

Dans le cas de dettes fiscales résultant de règlements effectués par l'Administration elle-même, comme le prévoit l'article 62 de la LGT, le paiement dans la période volontaire doit être effectué dans les délais suivants :

<div class="ml-text">Si la notificación de la liquidación se realiza entre los días uno y 15 de cada mes, desde la fecha de recepción de la notificación hasta el día 20 del mes posterior o, si éste no fuera hábil, hasta el inmediato hábil siguiente.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Así pues, por ejemplo, si recibo una liquidación de una deuda tributaria por IRPF el día 10 de septiembre de 2023, dispondré de plazo para pagar la misma hasta el día 20 de octubre (viernes).</div><br><br>

<div class="ml-text">Si la notificación de la liquidación se realiza entre los días 16 y último de cada mes, desde la fecha de recepción de la notificación hasta el día cinco del segundo mes posterior o, si éste no fuera hábil, hasta el inmediato hábil siguiente.</div><br><br>

<div class="ml-plus-text">Por el contrario, si recibo esa misma liquidación el día 18 de septiembre de 2023 (lunes), dispondré de plazo para pagar la misma hasta el día 6 de noviembre de 2023 (lunes).</div><br><br>


Les délais dans le monde de l'administration publique

En revanche, lorsqu'il s'agit de calculer des délais relatifs à des actes des administrations publiques(comme, par exemple, des permis de construire, des sanctions, des pétitions adressées à un conseil municipal, etc.), il faut recourir aux règles de droit administratif régissant cette matière, dont la réglementation de base se trouve dans les articles 29 et suivants de la loi 39/2015, relative à la procédure administrative commune des administrations publiques (ICI vous pouvez les consulter). Par conséquent, sur cette base, les aspects clés suivants doivent être pris en compte :

  • Sauf disposition légale contraire, lorsque les délais sont indiqués en jours, il est entendu qu'il s'agit de jours ouvrables, à l'exclusion des samedis, dimanches et jours fériés déclarés.
  • Les délais exprimés en jours sont comptés à partir du jour suivant celui de la notification ou de la publication de l'acte en question.
  • Si le dernier jour du délai est un jour non ouvrable, le délai est réputé prolongé jusqu'au premier jour ouvrable suivant.
  • Une fois l'acte administratif émis, l'administration compétente dispose d'un délai supplémentaire de 10 jours pour le notifier à la partie intéressée.

Sur la base de ce qui précède, il n'y a rien de mieux qu'un exemple pour comprendre la question :

<div class="ml-text">Juan acaba de heredar una vivienda, hoy, 1 de junio, habiendo firmado su aceptación de herencia en escritura pública, la cual se presenta a inscripción en el Registro de la Propiedad de Madrid número X, ese mismo día 1 de junio, por vía telemática. Para nuestro ejemplo, supondremos que, junto con la escritura, se presentan las autoliquidaciones de todos los impuestos pertinentes y que, asimismo, la escritura no presenta ningún defecto que impida su inscripción.</div><br><br>

<div class="ml-text">Además, es necesario saber que Juan necesita urgentemente vender ese piso para, con el dinero que obtenga, cancelar una deuda hipotecaria que pesa sobre su vivienda habitual, incursa ya en un proceso judicial de ejecución hipotecaria en una fase muy avanzada, pues de no hacerlo en pocos días, perderá la propiedad de su vivienda.</div><br><br>

<div class="ml-text">A la vista de ello, Juan ya ha negociado la venta de ese piso que acaba de heredar, con María, la cual financiará su adquisición con un préstamo hipotecario que le concede un banco. Juan, ante la necesidad tan perentoria, ha pedido a María firmar su compraventa el día 2 de junio, una vez que la herencia ya está firmada, pero el banco que financia a María se niega a formalizar el préstamo hasta que la herencia esté inscrita en el Registro de la Propiedad.</div><br><br>

<div class="ml-text">Ante tal situación, Juan se plantea la duda de cuáles son los plazos (y su cómputo) de que dispone el Registro de la Propiedad para inscribir su derecho de propiedad, y así, poder realizar la venta que necesita, a continuación.</div><br><br>

Nous allons donc analyser le cas concret et le résoudre sur la base des règles indiquées :

<div class="ml-text">En este caso, debemos tener en cuenta que, de conformidad con el artículo 18 de la Ley Hipotecaria, el Registro de la Propiedad dispone de un plazo de 15 días para inscribir el documento, contados desde la fecha del asiento de presentación.</div><br><br>

<div class="ml-text">Como hemos visto, el cómputo de esos 15 días (que serán hábiles) debe iniciarse a partir del día siguiente de la presentación, esto es, en nuestro caso, el 2 de junio.</div><br><br>

<div class="ml-text">A partir de ese día, contaremos los 15 días hábiles (esto es, sin tener en cuenta sábados y domingos), llegándose a la conclusión de que el Registro de la Propiedad, como máximo, deberá inscribir dicha escritura de herencia el día 22 de junio, y que, además, en su caso, dispondría de 10 días hábiles más para notificar la misma al interesado.</div><br><br>


Délais pour les victimes de la criminalité

De même, il arrive parfois, malheureusement, que des personnes soient confrontées à des événements dans leur vie qui peuvent avoir une incidence pénale(comme, par exemple, être victimes d'une escroquerie lors d'un achat sur Internet, subir l'usurpation d'un logement qui nous appartient par un tiers, être victimes d'un accident de la circulation dans lequel l'auteur était sous l'influence de l'alcool ou de drogues, etc.)

Dans tous ces cas, les victimes, pour pouvoir faire valoir leurs droits devant la justice pénale (tant une éventuelle condamnation de l'auteur que la réparation du dommage causé sous forme de responsabilité civile ex delicto), doivent également prendre en compte le facteur temps, puisque le code pénal détermine que la responsabilité pénale de l'auteur d'un crime est éteinte, entre autres , par la prescription, c'est-à-dire qu'après un certain temps écoulé depuis que l'infraction a été commise sans que l'auteur ait été puni, l'État renonce à punir l'auteur, car il considère que la peine à infliger a perdu son sens et/ou son utilité.

<div class="ml-text">Así pues, a modo de ejemplo, si compro una bicicleta por internet, con un coste de 1.000 euros, y cuando recibo la caja en mi casa, está llena de piedras, habré sido víctima de un delito de estafa. En este caso, como víctima de dicho delito, deberé tener en cuenta el plazo que la ley me concede para interponer las acciones judiciales oportunas, pues en caso contrario, si dicho plazo transcurre sin que se haya producido actuación alguna, ese delito de estafa prescribirá y el autor del mismo quedará sin castigo.</div><br><br>

Ainsi, le délai de prescription des crimes est régi par l'article 131 du code pénal (ICI vous pouvez le consulter), qui établit, en gros, que les délits sont prescrits :

  • À l'âge de vingt ans, lorsque la peine maximale encourue est une peine d'emprisonnement de quinze ans ou plus.
  • à quinze ans, lorsque la peine maximale prévue par la loi est une déchéance de plus de dix ans ou une peine d'emprisonnement de plus de dix ans et de moins de quinze ans.
  • A dix ans, lorsque la peine maximale prévue par la loi est une peine d'emprisonnement ou d'incapacité supérieure à cinq ans et n'excédant pas dix ans.
  • A cinq ans, les autres infractions.
  • ‍Unan, dans les délits mineurs et les délits de diffamation et d'injure.

Il est également nécessaire de préciser que :

<div class="ml-text">El inicio del plazo de prescripción se computará desde el día en que se haya cometido la infracción punible.</div><br><br>

<div class="ml-text">La prescripción se interrumpirá, quedando sin efecto el tiempo transcurrido, cuando el procedimiento se dirija contra la persona indiciariamente responsable del delito.</div><br><br>

<div class="ml-text">Así pues, en nuestro ejemplo propuesto, la víctima de ese delito de estafa (que tiene prevista una pena de prisión máxima de 3 años), deberá tener en cuenta que este delito prescribe a los 5 años, de modo que, antes de ese plazo, deberá interponer la correspondiente denuncia o querella, y la misma, una vez admitida a trámite, iniciar un proceso penal que se dirija contra el autor de esa presunta estafa, para que así dicha prescripción del delito quede interrumpida y se pueda conseguir el necesario castigo al autor de esa infracción penal.</div><br><br>

En outre, dans le domaine pénal, je voudrais également faire une brève référence aux délais de procédure et à leur calcul, puisque, contrairement à ce qui se passe dans les procédures civiles, les règles de procédure "... tous les jours et toutes les heures de l'année sont des jours ouvrables pour l'instruction des affaires pénales".tous les jours et toutes les heures de l'année sont des jours ouvrables pour l'instruction des affaires pénalessans qu'une autorisation spécialesoit nécessaire" (article 201 de la loi sur la procédure pénale).

<div class="ml-text">Así pues, por ejemplo, si soy propietario de una vivienda y la misma ha sido usurpada ilegítimamente por un tercero, e interpongo la denuncia correspondiente ante el Juzgado de Instrucción competente el 31 de julio, durante ese mes de agosto, la justicia podrá trabajar en mi caso concreto, a los efectos de realizar las actuaciones procesales oportunas en aras a esclarecer y, en su caso, enjuiciar ese hecho delictivo.</div><br><br>


Conclusion

Ainsi, et en guise de brève conclusion, de tout ce qui a été dit jusqu'à présent, nous pouvons affirmer sans aucun doute que le temps en droit, et son calcul correct, sont à de nombreuses occasions des questions clés que chaque citoyen doit connaître, afin de pouvoir exercer correctement ses droits et ses intérêts légitimes, car sinon, nous pouvons commettre de graves erreurs qui peuvent avoir de graves conséquences juridiques pour notre personne et notre patrimoine.

En tout état de cause, il est nécessaire de souligner que toute la question des délais en droit et de leur calcul est souvent une question très complexe avec de nombreuses nuances, de sorte que, dans la plupart des cas, il est recommandé que, en cas de doute sur la question, les parties intéressées s'adressent à des experts en la matière, tels que des notaires, des avocats, etc., afin de recevoir les conseils appropriés qui leur permettront de prendre les meilleures décisions possibles en temps et en forme, protégeant ainsi au mieux leurs droits et intérêts légitimes.


En espérant que cet article sera utile à tous ceux qui souhaitent connaître l'importance du temps en droit et son calcul, l'équipe de l'Office Notarial Jesús Benavides reste à votre disposition pour vous aider dans vos démarches.

Décembre 2023

1.- RENONCIATION À L'HÉRITAGE ET SUBSTITUTION COMMUNE. SI LA DÉSIGNATION TESTAMENTAIRE DES SUBSTITUTS EST GÉNÉRIQUE ("ENFANTS" OU "DESCENDANTS"), LA SIMPLE DÉCLARATION DE LEUR INEXISTENCE SUFFIT À FORMALISER LA RENONCIATION ET À DÉTERMINER ENSUITE À QUI ELLE CORRESPOND :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 30 octobre 2023 (BOE du 22 novembre 2023), où la DG résout un cas d'acceptation d'héritage d'une femme, veuve décédée, avec deux filles, qui, dans son testament, ont été désignées comme héritières à parts égales, avec substitution commune par leurs enfants ou descendants respectifs. Lors de la formalisation de l'acceptation de l'héritage, l'une des sœurs renonce à l'héritage, et dans l'acte, la sœur renonçante déclare simplement qu'elle n'a pas d'enfant ou de descendant (sans aucune preuve fiable), de sorte que l'autre sœur se voit attribuer l'intégralité de l'héritage. Le greffier refuse l'enregistrement car il estime que l'inexistence d'enfants ou de descendants doit être prouvée (par acte notarié ou par tout autre moyen valable en droit).

Le notaire habilité a fait appel de la qualification et la DG, s'alignant sur ce dernier, a révoqué la note de qualification, confirmant que, lorsque la substitution testamentaire commune est effectuée de manière générique (avec des expressions telles que "enfants" ou "descendants", c'est-à-dire sans appel nominatif), la simple manifestation de l'inexistence de ceux-ci suffit à formaliser la renonciation et l'acceptation subséquente par l'héritier favorisé par ladite renonciation.

2 - VENTE D'UN BIEN LOUÉ. IL N'EST PAS NÉCESSAIRE DE FOURNIR LA RENONCIATION DU LOCATAIRE AU DROIT DE PRÉEMPTION POUR L'ENREGISTREMENT :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 8 novembre 2023 (BOE du 30 novembre 2023), où la DG résout un cas de vente d'un bien loué (local), dans l'acte duquel le Notaire certifie qu'il lui a été montré un acte où le locataire renonce à son droit d'acquisition préférentielle reconnu par la LAU.

Le greffier refuse l'inscription, arguant qu'il est nécessaire que les détails et les circonstances de cette renonciation lui soient également accrédités de manière fiable (en fournissant une copie de l'acte de renonciation où le greffier peut analyser ses termes, la qualité juridique de la personne qui l'accorde, etc.) La DG révoque la note de qualification, considérant que l'attestation du notaire selon laquelle le locataire a renoncé à son droit de préemption est suffisante, la loi ne conférant pas au greffier le pouvoir de qualifier les détails de ladite renonciation.

3.- EN CATALOGNE, LE PRÉLÉGATAIRE PEUT PRENDRE POSSESSION, PAR LUI-MÊME, DES BIENS PRÉLÉGATAIRES :

En annexe (ICI) la Résolution de la DG de Dret, Entitats Jurídiques i Mediació de Catalunya du 27 octobre 2023 (DOGC du 8 novembre 2023), qui résout un cas relatif à une acceptation d'héritage avec plusieurs cohéritiers, où l'un d'entre eux, en plus, étant prélégataire d'un bien, accepte sa part d'héritage et, aussi, s'attribue unilatéralement ce bien qui forme le prélégataire. Le cadastre refuse l'inscription au motif que, pour que l'adjudication prenne effet, l'accord de tous les héritiers est nécessaire.

Le notaire mandataire a fait appel et la DG, s'alignant sur ce dernier, a révoqué la note de qualification en rappelant que, conformément au CCCat (art. 427-22), le légataire peut prendre lui-même possession du legs s'il s'agit d'un prélégat.

4 - LA VENTE ET L'ACHAT SOUS CONDITION RÉSOLUTOIRE EN CATALOGNE. INTERPRÉTATION DES POURCENTAGES DE NON-PAIEMENT NÉCESSAIRES POUR RÉSILIER LE CONTRAT :

En annexe (ICI) la Résolution de la DG de Dret, Entitats Jurídiques i Mediació de Catalunya du 10 novembre 2023 (DOGC du 1er décembre 2023), qui résout un cas relatif à un acte de résiliation de vente, conformément à une condition résolutoire convenue et enregistrée, en raison du non-paiement des montants dus.

Dans ce cas, la DG établit l'interprétation correcte de l'article 621-54 CCCat, en vertu duquel, pour pouvoir résilier la vente et l'achat en raison du non-paiement des montants reportés (afin que les vendeurs récupèrent la propriété du bien), il est nécessaire que les montants impayés dépassent 15 % du prix total (prix total de la vente et de l'achat), de sorte que, seulement une fois que les montants impayés se sont accumulés et dépassent 15 % du prix total de l'achat, il sera possible de résilier la vente et l'achat.

5.- LES RÉSOLUTIONS D'UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À LAQUELLE N'ASSISTENT PAS LES ADMINISTRATEURS SONT-ELLES ENREGISTRABLES ?

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 15 novembre 2023 (BOE du 4 décembre 2023), où la DG résout un cas d'assemblée générale des actionnaires à laquelle les administrateurs de la société n'assistent pas.

Le Registre du Commerce refuse d'enregistrer les résolutions adoptées pour ce motif, sur la base de l'article 180 de la LSC ("les administrateurs doivent assister aux assemblées générales"). Le notaire a fait appel de cette qualification et la DG, s'alignant sur cette dernière, a confirmé que, en effet, la non-participation de l'organe d'administration à l'assemblée générale n'est pas une cause de nullité de celle-ci, mais ce qui, le cas échéant, engendrera la responsabilité des administrateurs prévue à l'article 236 LSC.

6.- PROCÈS-VERBAL NOTARIÉ DE LA RÉUNION. AFIN DE POUVOIR INSCRIRE L'ANNOTATION PRÉVENTIVE AU REGISTRE DU COMMERCE, IL EST NÉCESSAIRE DE PROUVER QUE LA DEMANDE NOTARIÉE AUX ADMINISTRATEURS A ÉTÉ FAITE :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 14 novembre 2023 (BOE du 4 décembre 2023), où la DG résout un cas de refus d'annotation préventive d'une demande de procès-verbal notarié d'une assemblée, dans le registre mercantile. Il s'agit d'un cas dans lequel un actionnaire souhaite que le procès-verbal notarié d'une assemblée générale soit établi et, à cette fin, envoie un courriel au président du conseil d'administration pour le demander, qui répond par l'affirmative. Cet actionnaire tente de faire inscrire l'annotation préventive au registre du commerce sur la base de ce courriel, ce que le greffier refuse en indiquant que pour pouvoir inscrire l'annotation préventive, il est nécessaire de fournir la demande notariale aux administrateurs.

La DG confirme la note de qualification et rappelle que, pour pouvoir procéder à l'annotation préventive demandée, il est nécessaire de prouver que l'assignation notariale aux administrateurs a été délivrée (art. 104.1 RRM).

7.- VENTE DE BIENS PAR UNE CONGRÉGATION RELIGIEUSE :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 23 octobre 2023 (BOE du 22 novembre 2023), qui peut être utile dans ce cas de transferts, car elle résume et analyse en détail la législation et la documentation nécessaires pour formaliser la vente d'un bien appartenant à une congrégation religieuse.

8.- L'ÉLÉVATION À L'ACTE PUBLIC DU CONTRAT DE BAIL SIGNÉ PAR LE PRÉCÉDENT DÉCLARANT :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 2 octobre 2023 (BOE du 2 novembre 2023), où la DG résout un recours introduit contre le refus d'enregistrer un acte d'élévation à l'acte public d'un contrat de bail.

Contrat de bail conclu entre l'ancien propriétaire enregistré (en tant que bailleur) et un locataire. Le propriétaire ne paie pas le prêt hypothécaire sur le bien loué et le bien fait finalement l'objet d'une saisie, au cours de laquelle le bien est attribué à une tierce partie, en faveur de laquelle le bien est actuellement enregistré. Dans cette procédure de saisie, le nouveau propriétaire qui se voit attribuer le bien est conscient que le bien est loué, et l'attribution, dans le cadre de la procédure judiciaire, est accordée en sauvegardant les droits dudit locataire. Par la suite, le locataire tente d'enregistrer son droit, et le registre le rejette en raison de l'absence de tractus successif (art. 20 LH), c'est-à-dire que la personne qui a signé le bail en tant que bailleur ne coïncide pas avec le propriétaire enregistré actuel.

La DG révoque la qualification, considérant ce cas comme une exception au principe général, car dans la procédure de saisie dans laquelle l'actuel propriétaire enregistré était partie, le droit du locataire d'occuper le bien a été sauvegardé.

9 - LA PROPRIÉTÉ HORIZONTALE. LA VOIE À SUIVRE EST CELLE DE L'ACCORD D'AFFECTATION ET DE LA CONVERSION EN UN ÉLÉMENT COMMUN :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 14 novembre 2023 (BOE du 4 décembre 2023), où la DG résout un recours introduit contre le refus de l'enregistrement d'un acte de séparation d'un élément privé et de la vente ultérieure en faveur de la communauté des propriétaires (pour le convertir ensuite en un élément commun de la propriété horizontale).

La DG confirme le défaut et, en résumé, elle nous dit que si nous voulons convertir quelque chose de privé en un élément commun, la voie correcte n'est pas sa vente en faveur de la communauté, mais sa configuration en tant qu'élément commun, en modifiant la description de l'immeuble, et avec l'accord unanime de la communauté des propriétaires, puisqu'elle affecte le titre constitutif.

10.- NOUVELLES FONCTIONNALITÉS DU SIÈGE ÉLECTRONIQUE DE L'AGENCE FISCALE DE CATALOGNE :

Les nouvelles fonctionnalités sont résumées (ICI) et les améliorations apportées au siège électronique de l'ATC :

Droits de mutation et de timbre (ITPAJD) : De nouvelles fonctionnalités ont été intégrées dans les formulaires en ligne pour les formulaires 600 et 620 et dans le programme d'aide pour les formulaires 650 et 660 :

  • Adaptations du formulaire télématique du formulaire 600 de l'ITPAJD afin d'admettre les cédants étrangers sans NIF dans les transactions au taux DRG (garantie et droits de prêt réels).
  • Adaptations du formulaire télématique 620, vente et achat de certains moyens de transport d'occasion, afin de permettre l'exportation de l'autoévaluation et la récupération de ses données lorsqu'il y a plusieurs acheteurs, dans le cas de l'achat d'un bateau, et d'indiquer séparément les types de camping-cars.

En ce qui concerne l'impôt sur les successions et les donations (ISD) :

  • Adaptations au programme de soutien de la modalité d'héritage pour introduire les dépôts sur compte courant ou d'épargne au format IBAN.

De même, l' incorporation automatisée de l'acte public dans les fichiers d'auto-évaluation de l'ITPAJD (formulaire 600) et de l'ISD (formulaires 650, 651 et 653) a été introduite . Par conséquent, il n'est plus nécessaire que le citoyen fournisse l'acte public si l'étude notariale a déjà envoyé la déclaration informative du notaire à l'Agence fiscale catalane.

11.- PROCÈS-VERBAL DE LA LCI. IL EST NÉCESSAIRE DE DEMANDER AU CLIENT COMMENT IL SOUHAITE OBTENIR SES FUTURES COPIES CONFORMES TANT DU PRÊT HYPOTHÉCAIRE QUE DE LA VENTE ET DE L'ACHAT :

En annexe (ICI) Note du Conseil d'administration de l'Association notariale de Catalogne dans laquelle, en réponse à une communication reçue dans plusieurs bureaux de notaires de la banque ING (demandant que toutes les copies de leurs actes CV + PH soient émises en format électronique), il est indiqué que, dans les actes CV + PH, c'est l'acheteur (qui paie l'acte) qui doit choisir le format de ses copies autorisées (sur papier ou en format électronique).

À cette fin, il est recommandé de poser cette question au client dans l'acte pré-LCI, de l'enregistrer dans l'acte et, en fonction de sa préférence, de délivrer la copie sous la forme demandée par l'acquéreur.

12.- INSTRUCTION POUR LA VÉRIFICATION DES VALEURS IMMOBILIÈRES 2024 :

En annexe (ICI) l'Instruction pour la vérification des valeurs immobilières de l'Agence Fiscale de Catalogne pour les faits imposables (ITP, Successions et Donations) pour l'année 2024.

Rappelons que ce tableau est d'une importance capitale lorsque l'on ne dispose pas de la valeur cadastrale de référence du bien en question. Il faut toujours, en premier lieu, tenir compte de la valeur de référence fiscale. A défaut , la table continuera à être utilisée de manière traditionnelle. Multiplication de la valeur cadastrale par le coefficient multiplicateur correspondant, afin d'obtenir la valeur fiscale minimale.

13 - PROPRIÉTÉ HORIZONTALE ET SÉGRÉGATION / DIVISION D'UN ÉLÉMENT PRIVÉ. SI LES STATUTS LE PERMETTENT, ILS AUTORISENT AUSSI, IMPLICITEMENT, LES TRAVAUX NÉCESSAIRES À LEUR RÉALISATION :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 2 novembre 2023 (BOE du 30 novembre 2023), où la DG résout un cas relatif à une ségrégation de locaux, en résolvant que, lorsque le titre constitutif de la propriété horizontale prévoit la possibilité de séparer ou de diviser des éléments privés sans qu'un accord collectif de l'assemblée des propriétaires soit nécessaire, il autorise implicitement les travaux et les modifications que ladite ségrégation nécessite, sauf clause expresse contraire.

14.- VENTE DE LA RÉSIDENCE HABITUELLE DE LA FAMILLE. LE CONSENTEMENT DES DEUX ÉPOUX EST NÉCESSAIRE, MÊME POUR LES ÉTRANGERS :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 25 octobre 2023 (BOE du 22 novembre 2023), où la DG résout un cas de vente d'un bien appartenant à un étranger, en résolvant que l'application de l'article 1320 CC (et donc son équivalent dans le code civil catalan) concernant la nécessité du consentement des deux époux pour disposer de la résidence habituelle de la famille, est indépendante des dispositions de la loi régissant le régime matrimonial, et que conformément au règlement 24 juin 2016, il est également applicable aux mariages étrangers.

15.- DISTINCTION IMPORTANTE ENTRE LE PARTAGE EFFECTUÉ PAR LE TESTATEUR ET LES RÈGLES DE PARTAGE :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 27 octobre 2023 (BOE du 22 novembre 2023), où la DG résout un cas relatif à un acte d'acceptation d'héritage et de prix d'héritage, dans lequel, synthétisant la jurisprudence de la Cour suprême en la matière, elle clarifie la différenciation importante entre un partage effectué dans le testament lui-même et les simples "règles de partage".

Le Centre rappelle que lorsque le testateur effectue toutes les opérations de partage dans le testament (inventaire, évaluation, liquidation et attribution des lots), nous sommes en présence d'un véritable partage fait dans le testament. En revanche, lorsque le testateur se limite à exprimer sa volonté qu'au moment du partage, certains biens soient attribués à chaque héritier en paiement de ses biens, il s'agit de simples règles de partage.

novembre 2023

1 - ÊTRE TRÈS PRUDENT. LES ERREURS COMMISES DANS L'ÉTUDE DU NOTAIRE QUI ENGAGENT SA RESPONSABILITÉ CIVILE :

En annexe (ICI) une note du Conseil général des notaires, détaillant les principaux sinistres auxquels l'assurance responsabilité civile des notaires doit faire face en cas de négligence, d'erreur ou de faute professionnelle. Ci-dessous, quelques exemples marquants :

  • Diverses plaintes concernant les documents autorisés avec des personnes dont les capacités mentales sont altérées. Faire preuve d'une grande prudence avec les personnes âgées présentant des signes de troubles cognitifs, incapables / bénéficiant de mesures d'accompagnement pour l'exercice de leur capacité juridique, sous tutelle, curatelle, etc.  
  • Usurpation d'identité. Soyez extrêmement vigilant lorsque vous vérifiez l'identité de la personne avec la photo de son DNI / NIE / passeport, etc.
  • Vérification des charges hypothécaires. Prendre des précautions extrêmes avec les hypothèques qui ont été économiquement annulées, mais non enregistrées. Exigez des documents prouvant que le prêt garanti a été payé.

2.- NOUVEAU RAPPEL. NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS EN MATIÈRE D'INVESTISSEMENTS EXTÉRIEURS :

En annexe (ICI) une note d'information de l'OCP résumant les principales nouveautés du décret royal 571/2023 relatif aux investissements étrangers. Les investissements suivants sont considérés comme des investissements étrangers :

Investissements étrangers en Espagne:

  • Participation d'un NON-RESIDENT dans des sociétés espagnoles dépassant 10 % du capital social.
  • Acquisition de biens immobiliers en Espagne par des NON-RESIDENTS pour un montant supérieur à 500 000 euros.
  • Si les fonds utilisés dans l'investissement proviennent de juridictions non coopératives, une déclaration préalable est requise. L'arrêté du 9 février 2023 (ICI) contient la liste des juridictions non coopératives.

Investissements espagnols à l'étranger:

  • Participation au capital de sociétés non-résidentes dépassant 10 % du capital social.
  • Acquisition d'un bien immobilier situé à l'étranger pour un montant supérieur à 300 000 euros.
  • Si la destination de l'investissement est une juridiction non coopérative, une déclaration préalable est également requise.

Obligations du notaire:

  • Lorsque la mise en œuvre réglementaire de l'arrêté royal entrera en vigueur, il sera obligatoire pour le notaire d'envoyer les informations sur les investissements étrangers au Conseil général des notaires.
  • Pendant la période transitoire, les déclarations sont déposées en ligne par l'intermédiaire d'AFORIX.
  • L'obligation pour le notaire d'envoyer par écrit à la Direction générale du commerce international et des investissements, en janvier et en juillet de chaque année, une liste des opérations intervenues considérées comme des investissements étrangers au cours du semestre précédent et pour lesquelles il n'a pas été demandé au notaire de présenter la déclaration correspondante, reste en vigueur.

3. IL EST POSSIBLE DE DÉCLARER UN ACHÈVEMENT PARTIEL DANS UN BÂTIMENT DIVISÉ HORIZONTALEMENT :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 19 septembre 2023 (BOE du 26 octobre 2023), où la DG résout un cas d'un bâtiment, avec plusieurs étages, divisé horizontalement, où la fin des travaux est déclarée pour seulement une partie d'entre eux (spécifiquement, le rez-de-chaussée et le premier étage, pas le reste des étages).

Dans ce cas, la DG l'accepte en précisant qu'il n'y a pas d'inconvénient à ce que la preuve de l'achèvement puisse être partielle, par phases, et même par étages ; car il peut arriver dans la pratique que des éléments ne soient pas terminés, sans que cela n'empêche l'enregistrement de l'achèvement d'autres éléments, pour autant qu'il soit dûment accrédité.

4.- LE PARTAGE DE L'HÉRITAGE PAR UN COMPTABLE PARTAGEUR. ATTENTION AUX CONFLITS D'INTÉRÊTS :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 5 septembre 2023 (BOE du 25 octobre 2023), où la DG décide que dans un acte d'acceptation, de partage et d'adjudication de la succession, la comptable-partidora ne s'est pas limitée au strict partage et, dans les adjudications, a exercé des fonctions dispositives qui requièrent l'intervention des héritiers.

En outre, il existe un conflit d'intérêts entre deux frères et sœurs cohéritiers, car l'un est le tuteur de l'autre et exerce donc sa représentation légale. Comme ils sont tous deux intéressés par l'héritage et que l'un d'eux est représenté légalement par son frère, il y a conflit d'intérêts et, dans ce cas, l'intervention d'un défenseur juridique est nécessaire.

5 - VENTE D'UN EMPLACEMENT DE PARKING DANS UNE PROPRIÉTÉ INDIVISE. UNE DESCRIPTION PRÉCISE DE L'ESPACE DE STATIONNEMENT EST REQUISE :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 28 juillet 2023 (BOE du 12 octobre 2023), où la DG résout un cas de vente d'une part indivise (1,329%) d'une propriété, destinée à un parking. L'acte contenait la description du bien enregistré dans son ensemble (consistant en un sous-sol d'un bâtiment utilisé comme parking et entrepôts), mais pas la description de l'espace de stationnement spécifique dont l'usage et la jouissance exclusifs étaient attribués à la part indivise du bien transféré.

La DG, à l'instar du greffier, estime qu'il est nécessaire que, dans l'acte de vente, les limites et la superficie de l'espace de stationnement à céder soient décrites en détail.

6 - LE CADASTRE ET LA LOI 11/2023. NOUVEAUX DÉLAIS POUR LA QUALIFICATION DES DOCUMENTS :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 7 juillet 2023 (BOE du 15 août 2023), qui approuve le calendrier de mise en œuvre de la loi 11/2023 sur la numérisation des actes du registre. Cette loi établit la signature électronique de toutes les inscriptions et de tous les documents du registre et la tenue d'un protocole au format électronique. La résolution susmentionnée comprend deux annexes avec un calendrier pour la mise en œuvre de la signature électronique dans chacun des registres fonciers en Espagne, et étend le délai ordinaire de qualification du registre de 15 jours ouvrables à 30 jours ouvrables, pour une période d'un mois à compter de la date de début de la mise en œuvre des procédures numériques.

Le résumé est accompagné de la résolution et des annexes contenant les dates de début de la phase de mise en œuvre de la signature électronique, afin que tous les employés du bureau notarial puissent les consulter et garder à l'esprit que dans le mois qui suit cette date, la période de qualification n'est pas de 15 jours comme d'habitude, mais de 30 jours.

L'importance de cette consultation réside dans le fait que les annulations d'hypothèques inscrites dans tous les registres d'Espagne sont autorisées, et que chacun d'entre eux a une date prévue pour la mise en œuvre de cette signature électronique !

7 - LE VOISINAGE CIVIL ET SES DIFFICULTÉS DE PREUVE. UNE GRANDE IMPORTANCE DOIT ÊTRE ACCORDÉE À LA DÉCLARATION INCLUSE DANS L'ACTE :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 3 octobre 2023 (BOE du 2 novembre 2023), où la DG résout un cas concernant la preuve de la résidence civile d'une personne décédée et son importance pour déterminer le droit successoral applicable.

Dans ce cas, la défunte, dans son testament, déclare qu'elle est de statut civil commun. Cependant, son héritier (mari), lorsqu'il accepte la succession, déclare dans ledit acte d'acceptation que l'état civil de la défunte était celui d'Ibiza, et sur cette base, il se voit attribuer la totalité de la succession (contrairement à cela, si l'état civil était commun, la défunte n'ayant pas de descendants, mais ayant des ascendants vivants, ces derniers seraient légitimés). Lorsque l'acte d'acceptation de l'héritage a été présenté à l'enregistrement, l'officier de l'état civil a refusé de l'enregistrer, considérant que la déclaration d'état civil commun faite par la défunte dans son testament prévalait.

La DG, s'alignant sur le registre, considère que la preuve de l'état civil est très difficile à apporter (sauf dans les cas où la déclaration expresse est inscrite au registre civil). Par conséquent, en cas de doute, la déclaration de l'intéressé faite devant un notaire public (car elle a été faite après avoir été dûment informée par le notaire public) doit prévaloir, même sur ce qui peut résulter de documents extrajudiciaires (comme un certificat de recensement indiquant que la personne est inscrite à cette adresse depuis plus de 10 ans), car la résidence administrative ne coïncide pas toujours avec l'adresse réelle (qui est ce qui détermine la résidence civile).

8.- UN ADMINISTRATEUR DONT LE MANDAT EST EXPIRÉ PEUT CONVOQUER UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE POUR LE RENOUVELLEMENT DE L'ORGANE D'ADMINISTRATION ET LA PRÉSENTATION DES COMPTES ANNUELS :

En annexe (ICI) la Résolution de la DGSJFP du 31 octobre 2023 (BOE du 21 novembre 2023), dans laquelle la DG décide que l'Assemblée générale convoquée par un administrateur dont le poste est expiré est valide, à condition que cette Assemblée générale soit convoquée pour renouveler l'organe administratif et approuver les comptes annuels de plusieurs exercices afin de surmonter la fermeture du Registre foncier.

9.- LES POUVOIRS PRÉVENTIFS ET LES ASPECTS INTERRÉGIONAUX :

Voici un bref résumé d'un document sur les pouvoirs préventifs et les aspects à prendre en compte dans le domaine du droit interrégional :

  • Grande utilité de la procuration préventive : elle évite à la famille de devoir recourir à des mesures d'accompagnement judiciaire (dont la mise en place prend plus d'un an, sans compter les frais d'avocats, etc.)
  • Il sera bientôt possible de consulter la validité de ces procurations par voie télématique au registre civil. La prudence est de mise lorsqu'un mandataire se rend chez un notaire pour signer avec l'une de ces procurations.
  • Doutes sur le droit applicable lorsqu'un client se rend chez un notaire pour signer une procuration : Il faut toujours recourir au critère de la résidence habituelle (art. 9.6 Cc) pour constituer la procuration en vertu du CCCat ou du Cc.
  • N'oubliez jamais d'inclure (ou non), à la demande du client, la clause relative à la nécessité d'une autorisation judiciaire pour les mêmes actes que ceux pour lesquels le tuteur l'exige.
  • En Catalogne, dans les prochains mois, il y aura des développements importants dans ce domaine, car le projet de réforme du Livre II du Code civil catalan en la matière entrera bientôt au Parlement en tant que projet de loi, de sorte que, s'il est traité normalement, dans quelques mois il y aura une nouvelle réglementation dans ce domaine avec des modifications très profondes que nous devrons étudier afin d'adapter les actes.

10 - LOI 11/2023. DIGITALISATION DES ACTES NOTARIAUX ET D'ENREGISTREMENT (PROTOCOLE ÉLECTRONIQUE, SIGNATURES VIDÉO et COPIES ÉLECTRONIQUES AUTORISÉES) :

Veuillez trouver ci-joint un article de notre BLOG résumant les 10 points principaux de l'entrée en vigueur de la loi 11/2023 (ICI).

Trois changements principaux affecteront notre vie quotidienne :

  • La première est le dépôt de tous les documents signés dans le bureau électronique du notaire, qui est le reflet fidèle de l'acte papier (matrice, unis, diligences et notes).
  • Le deuxième changement majeur est la possibilité de signer par vidéo certains types de documents avec un certificat numérique une fois que le citoyen s'est enregistré sur le portail notarial ;
  • et enfin, la création de copies électroniques autorisées qui remplacent le papier avec la même efficacité et la même validité.  

Après 21 jours de mise en œuvre, nous avons rencontré la casuistique suivante :

CONCERNANT LE PORTAIL NOTARIAL (PNC) :

  • Les citoyens qui souhaitent effectuer des démarches doivent remplir le formulaire et valider leur téléphone portable et leur adresse électronique de contact. La procédure est simple et se termine par le téléchargement du document d'identité sur la plateforme. Nous l'avons validée et elle fonctionne correctement pour les citoyens identifiés par DNI, NIE et PASSPORT.
  • La manière la plus pratique d'accéder et de signer est d'utiliser un certificat numérique. Nous recommandons la Fábrica Nacional de Moneda y Timbre, bien qu'il existe plusieurs entités émettrices certifiées par Ancert.
  • Le citoyen qui y accède pourra consulter l'ensemble de son historique d'actes entre le 1er janvier 2007 et le 8 novembre 2023. Les modalités de publication des actes signés après l'entrée en vigueur de la loi restent à déterminer.

SUR LA SIGNATURE VIDÉO :

  • Depuis le début, nous avons pu réaliser avec succès deux signatures vidéo . Bien qu'il s'agisse d'une technologie très récente et qu'elle ait ses limites, elle n'a pas été complexe à mettre en œuvre une fois que le client est enregistré sur le portail et qu'il dispose du certificat numérique à signer.
  • La connexion se fait à l'aide d'une application intégrée au navigateur web et est intuitive et simple. Nous nous attendons à ce que le nombre de documents délivrés par cette méthode augmente au fur et à mesure que les citoyens s'inscriront.

EN CE QUI CONCERNE LA COPIE ÉLECTRONIQUE CERTIFIÉE :

  • Nous avons déjà délivré les premières copies électroniques autorisées avec un code de vérification sécurisé (CSV).
  • Le processus est géré à partir de Word lui-même et parallèlement au dépôt du document, bien qu'il puisse être délivré à une date ultérieure, toujours pour les documents signés après le 9 novembre 2023.
  • Le document est publié dans le bureau électronique du notaire et le CSV est rapidement et facilement généré dans SIGNO et envoyé au client.
  • Une fois téléchargé sur le site électronique, il est communiqué au client par le biais d'un courrier électronique dans lequel nous fournissons un lien vers sa copie électronique autorisée. Ce mode de délivrance lui confère une authenticité et une validité juridique vis-à-vis des tiers. Nous pensons qu'il remplacera progressivement le papier, car il n'est pas nécessaire de s'inscrire sur le portail du notaire pour le consulter et le valider.

QUESTIONS FRÉQUEMMENT POSÉES SUR LE PROTOCOLE ÉLECTRONIQUE et la SIGNATURE VIDÉO :

Dans SIC, dans la section"Loi 11/2023. Numérisation des procédures notariales et des registres", vous trouverez un document contenant des questions et des réponses sur les doutes existants concernant la mise en œuvre de la loi 11/2023, deux publications ont été publiées : le volume 1 et le volume 2.

Elles sont également jointes (ICI au singulier et ICI au pluriel), des modèles de base pour tout acte électronique octroyé par vidéo-signature à travers le Portail du Citoyen Notaire.

MODIFICATION DE L'INDEX UNIQUE INFORMATISÉ. NÉCESSITÉ D'UNE DÉCLARATION SÉPARÉE DU NOMBRE DE PAGES EN FORMAT PAPIER / TÉLÉMATIQUE :

À compter du 9 novembre 2023, l'index unique informatisé est modifié pour intégrer comme champ obligatoire à déclarer dans chaque instrument public le nombre de folios de la matrice du support papier séparément du nombre de folios du support électronique.

Pour toute question concernant la nouvelle numérisation (à la fois pour les employés et les clients), veuillez contacter Antonio Alba par courriel : antonio@jesusbenavides.es

octobre 2023

1.- REGISTRE CENTRAL DES TITRES DE PROPRIÉTÉ. NOTE EXPLICATIVE

En annexe (ICI) note de clarification de l'OCP sur diverses questions relatives au Registre central des titres immobiliers et aux obligations des notaires à cet égard :

  • L'obtention de l'adresse électronique visée à l'article 4 du RD 609/2023 n'est pas une condition préalable à l'exécution de l'opération juridique, car elle ne fait pas partie des exigences d'identification du bénéficiaire effectif.
  • Pourcentage d'actionnariat : cette information ne doit être incluse que lorsqu'un nouvel enregistrement de manifestation doit être effectué en cas de divergence entre le contenu de la BDTR et la manifestation du concédant.

L'ACHAT ET LA VENTE DE BIENS IMMOBILIERS FORMALISÉS PAR UN REPRÉSENTANT DONT LA PROCURATION A ÉTÉ RÉVOQUÉE. LA VÉRIFICATION DE LA VALIDITÉ DES PROCURATIONS ET DES MANDATS DOIT ÊTRE EFFECTUÉE AVEC LE PLUS GRAND SOIN.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 26 juillet 2023 (BOE du 28 septembre 2023).. La DG résout un cas de vente d'un bien immobilier, dans lequel le vendeur est représenté par un mandataire, déclarant que sa procuration est valide, et le notaire, donnant son avis positif de suffisance dans l'acte. Cependant, d'après les données du registre du commerce, il apparaît que cette procuration avait été révoquée quelques jours auparavant, la révocation ayant été publiée au BORME, une fois inscrite au registre (à partir de laquelle elle est opposable aux tiers), le même jour que la signature du CV.

La DG confirme la classification du registre, de sorte que le droit de l'acheteur ne peut pas être enregistré car le vendeur n'était pas dûment représenté par une personne ayant les pouvoirs suffisants pour formaliser la vente.

Prendre en compte le cas et effectuer les démarches auprès du greffe le plus tôt possible avant la signature de l'acte (si possible le jour même), afin d'éviter de tels cas.

3.- SL. RÉDUCTION DU CAPITAL PAR ACHAT D'ACTIONS. MONTANT DE LA RÉSERVE INDISPONIBLE

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 24 juillet 2023 (BOE du 27 septembre 2023).. La DG résout le cas typique de la "sortie" d'un actionnaire d'une SL. Pour ce faire, la société rachète toutes les actions de cet actionnaire (pour une valeur de remboursement supérieure à la valeur nominale) et réduit ensuite le capital social du même montant (procédant ainsi à son remboursement) et, en même temps, constitue une réserve affectée, pour le montant de la réduction (en prenant comme référence la valeur nominale des actions, et non la valeur remboursée à l'actionnaire, qui, comme indiqué, est plus élevée), afin de garantir les droits des créanciers.

Le Registre émet une qualification négative car il considère que le montant de la réserve doit être égal à "la valeur de ce qui a été reçu par l'actionnaire" (c'est-à-dire le montant total remboursé, et pas seulement la valeur nominale des actions).

La DG infirme la classification du Registre du commerce, en décidant que dans de tels cas, le montant de la réserve indisponible doit être égal à la valeur nominale des actions rachetées, et non pas au montant remboursé à l'actionnaire sortant.

LA TUTELLE DE FAIT. DOCUMENT INTERPRÉTATIF DES PROCÉDURES BANCAIRES

Il est signalé qu'en SIC, dans le cadre de la "Ley 8/2021 de apoyo a la discapacidad", un protocole-cadre signé entre le bureau du procureur général de l'État et le secteur bancaire est mis à la disposition des employés pour clarifier les pouvoirs du tuteur de facto dans le domaine des transactions bancaires.

Ce document a également fait l'objet d'une analyse détaillée dans un article de notre blog (ICI vous pouvez le consulter).

5.- LES INVESTISSEMENTS EXTERNES. ÉVOLUTION DE LA RÉGLEMENTATION À PRENDRE EN COMPTE

Le personnel est informé de la récente approbation du décret royal 571/2023 du 4 juillet sur les investissements externes (ICI pour le consulter), qui doit être pris en compte lors de la réalisation de transactions avec des non-résidents. Plus précisément, il modifie la réglementation antérieure sur les aspects fondamentaux suivants :

1.- Sont considérés comme des investissements étrangers aux fins de la déclaration ultérieure correspondante au registre des investissements du ministère de l'économie :

  • Les participations de non-résidents dans des sociétés espagnoles lorsque ces participations dépassent 10 % du capital social ou des droits de vote de la société (auparavant, 50 % étaient requis).
  • Acquisition de biens immobiliers en Espagne par des non-résidents lorsque le montant dépasse 500 000 euros (auparavant, la limite minimale était de 3 000 000 euros).

Dans ces cas, le détenteur non-résident est tenu de déclarer l'investissement au registre des investissements du ministère de l'économie, en utilisant les formulaires prévus dans la disposition transitoire 3 de l'arrêté royal (formulaires DP1, D1A D1B, DP2, D2A, D2B).

2.- Si l'opération a été réalisée par un notaire, celui-ci doit notifier l'investissement au Conseil général des notaires par l'intermédiaire du bureau électronique notarial (SIGNO) et, dans tous les cas, avertir le comparant de l'obligation de le présenter.

3.- Dans le cas où les investissements considérés comme étrangers (conformément à l'article 4 de l'arrêté royal), ont leur origine dans un pays à juridiction non coopérative (anciens paradis fiscaux), qui sont ceux inclus dans l'arrêté du 9 février 2023, il sera nécessaire de faire une déclaration préalable et les notaires doivent l'exiger avant l'octroi, et l'indiquer expressément dans l'acte public.

6.- NOTES PRATIQUES SUR LES DOCUMENTS IMPLIQUANT DES RESSORTISSANTS ÉTRANGERS

En annexe (ICI), un article intéressant d'un confrère notaire, qui expose une série de considérations pratiques à prendre en compte lorsqu'une personne physique étrangère est impliquée dans un acte public. En guise de résumé, les considérations les plus pertinentes sont mises en exergue :

  • Identification. Les règles générales du règlement notarial s'appliquent. En particulier, dans le cas des étrangers de l'UE, l'identification se fait au moyen de leur passeport ou de leur carte d'identité nationale.
  • NIE : les étrangers qui, en raison de leurs intérêts économiques, professionnels ou sociaux, sont liés à l'Espagne, doivent recevoir, à des fins d'identification, un numéro séquentiel personnel, unique et exclusif. Nécessaire pour toutes les opérations ayant des implications fiscales.
  • Traduction : à moins que le notaire ne connaisse la langue étrangère, les dispositions du § 150 du règlement notarial doivent être respectées et un interprète doit être demandé.
  • Moyens de paiement: Soyez très prudent et diligent en ce qui concerne la prévention du blanchiment d'argent. Il est fortement conseillé d'exiger que les comptes de dépôt et de paiement soient détenus dans des banques espagnoles. S'il existe des banques étrangères ou des comptes de tiers, il faudra fournir les informations les plus complètes et les plus fiables possibles sur l'origine des fonds, en exigeant des documents justificatifs (certificats de propriété des comptes, contrats justifiant l'origine des fonds, etc.)
  • Apostille: L'apostille est requise pour les documents délivrés à l'étranger.
  • Transactions immobilières. N'oubliez pas la retenue de 3 % du prix (impôt sur le revenu des non-résidents) et l'inversion du contribuable dans la "plus-value municipale".

7.- DEMANDE DE COPIES DE TESTAMENTS DANS LES ARCHIVES DU COLLÈGE NOTARIAL DE CATALOGNE

Informations utiles pour les demandes de copies de testaments auprès du Collège. Afin d'éviter des problèmes en cas de divergences de dates, l'Association demande que, lors de l'envoi d'une demande de copie, les actes de décès et de dernières volontés correspondants soient joints à la demande de copie du testament afin d'identifier plus précisément la demande.

8 - SIGNATURE TÉLÉMATIQUE DES ACTES NOTARIÉS. ENTRÉE EN VIGUEUR

Comme indiqué précédemment, le 9 novembre, la loi 11/2023 entrera en vigueur, qui permettra la signature télématique des documents publics (c'est-à-dire par un système de vidéoconférence avec le notaire et la signature électronique, sans que le client ait besoin de se rendre physiquement dans le bureau du notaire). ICI vous trouverez un article sur le blog de l'office notarial de Jesus Benavides avec plus de détails (quels documents peuvent être signés, procédure, etc.).

Afin d'être pionnier avec cette nouveauté et de donner le meilleur service aux clients, une nouvelle section a été créée dans la page web de l'office notarial de Jesus Benavides (Signature vidéo) où l'on explique, à l'aide de vidéos didactiques, tout le processus à suivre par tout citoyen qui souhaite mettre en pratique cette possibilité.  

Pour toute question à ce sujet (de la part des employés et des clients), veuillez contacter Antonio Alba par e-mail : antonio@jesusbenavides.es.

septembre 2023

1.- CALCUL DES DÉLAIS POUR LA TENUE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE. LE JOUR DE LA TENUE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NE PEUT ÊTRE PRIS EN COMPTE DANS LE CALCUL.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 11 juillet 2023 (BOE du 28 juillet 2023).. En conséquence, et à titre de synthèse, la DG rappelle les règles de calcul des délais de convocation d'une assemblée générale dans une société de capitaux. Comme on le sait, l'article 176 LSC détermine qu'un mois (SA) ou 15 jours (SL) doivent s'écouler entre la convocation et la tenue de l'assemblée générale. Pour le calcul de ces délais, le jour de départ commence le jour de l'envoi de la convocation au dernier des actionnaires et, pour déterminer le jour d'expiration du délai, le jour de la tenue de l'assemblée générale ne peut pas être compté.

Ainsi, un mois doit s'écouler pour les sociétés anonymes et 15 jours pour les sociétés à responsabilité limitée, et c'est le lendemain de ces délais que l'assemblée générale peut se tenir valablement.

2.- DOCTRINE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES TARIFAIRES

En annexe (ICI) un document intéressant contenant un résumé de la doctrine de la Direction Générale de la Sécurité Juridique et de la Foi Publique, en matière tarifaire, pour les années 2020 - 2023. A consulter en cas de doute sur la manière de rédiger des actes spécifiques.

3.- LES NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS DE L'INDEX UNIQUE INFORMATISÉ

L'index unique informatisé a récemment été doté d'un certain nombre de nouvelles fonctionnalités destinées à améliorer la prise en compte des transactions juridiques effectuées dans le cadre d'instruments publics.

En particulier, de nouveaux actes juridiques sont créés pour en tenir compte :

  • Actes d'acquisition ou de conservation de l'état civil.
  • Actes de mesures de soutien et actes de constitution d'assistance (et leur équivalent en Catalogne),
  • Actes d'omission de numéro de protocole ou de livre de registre (pour résoudre le cas malheureux où un ou plusieurs numéros subsistent sans qu'un document soit effectivement autorisé ou intervenu).

Autres modifications mineures :

  • Preuve du moyen de paiement dans les récépissés de dépôt.
  • Spécification de la participation (ou non) à la vente et à l'achat d'actions et de parts sociales.
  • Constitution d'entités avec ou sans personnalité juridique, lorsque des informations sur leur numéro d'identification fiscale sont requises (si les informations sont obtenues après l'octroi et qu'il n'a pas été possible de les obtenir du client, une fois que le délai de soumission de l'index a expiré, la levée de la règle doit être demandée par la voie habituelle).

4.- THÉORIE DES AFFAIRES JURIDIQUES COMPLEXES. ACHAT + HYPOTHÈQUE D'UN BIEN IMMOBILIER PAR UNE PERSONNE MARIÉE. LE CONSENTEMENT DE L'AUTRE CONJOINT N'EST PAS NÉCESSAIRE SI L'HYPOTHÈQUE EST FAITE EN MÊME TEMPS QUE L'ACHAT. PRUDENCE DANS LE CAS DES ÉTRANGERS

En annexe (ICI) un article intéressant qui résume la doctrine de la DG sur la théorie des transactions juridiques complexes. Il traite des cas où une personne mariée achète seule un bien immobilier et l'hypothèque ensuite. Comme on le sait, la règle générale veut que, pour hypothéquer la résidence habituelle, même si elle n'appartient qu'à l'un des époux, le consentement de l'autre époux soit nécessaire. La théorie de l'opération juridique complexe constitue une exception à cette règle générale. En vertu de cette théorie, le consentement de l'époux non propriétaire n'est pas nécessaire pour la constitution d'une hypothèque sur la résidence habituelle immédiatement après son achat, c'est-à-dire que l'hypothèque est signée avec le numéro du protocole immédiatement après le protocole d'achat-vente.

Dans le cas des étrangers, ATTENTION, car la DG n'admet pas la théorie de l'opération juridique complexe, à moins que la loi étrangère ne le permette et que cela soit accrédité (il faut donc vérifier au moyen d'un rapport de notaire si la loi étrangère régissant le régime matrimonial spécifique des clients admet ou non cette théorie de l'opération juridique complexe).

5.- NOTARISATION PUBLIQUE DES RÉSOLUTIONS D'ENTREPRISE. UNE BONNE ACTION PEUT SAUVER UN MAUVAIS CERTIFICAT

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 10 juillet 2023 (BOE du 28 juillet 2023).. Conformément à cette résolution, et à titre de résumé, la DG détermine que, dans le cadre des résolutions d'entreprise d'une SL (cessation et désignation de postes), si le certificat n'indique pas le quorum pour l'adoption des résolutions, mais que l'acte le spécifie (au moyen d'une déclaration de l'administrateur), cela suffit pour enregistrer la résolution dans le registre mercantile.

6 - PRIOR IN TEMPORE, POTIOR IN IURE. CE QUI ARRIVE EN PREMIER AU GREFFE EST CE QUI PRÉVAUT (MÊME SI LA LOI EST POSTÉRIEURE).

Vous trouverez ci-joint la Résolution de la DG Droit, Entités Juridiques et Médiation du 17 juillet 2023 (DOGC du 31 juillet 2023).. Selon cette résolution, et en guise de résumé, la DG détermine que ce qui est inscrit en premier dans le registre est ce qui prévaut.

Cas dans lequel, en 1986, au moyen d'un acte sous seing privé, un usufruit à vie sur un bien immobilier est constitué. Par la suite, le 09/02/2023, cet acte sous seing privé a été élevé au rang d'acte public et présenté pour inscription au Registre foncier. Cependant, le Conservateur refuse l'inscription, car le 03/02/2023, soit 6 jours auparavant, un acte de legs a été présenté à l'inscription, dans lequel ce droit d'usufruit a été attribué à un tiers, sur la base d'une acceptation d'héritage d'une personne décédée en 2022.

Dans ce cas, la DG rappelle le principe de base du fonctionnement du greffe, à savoir, prior in tempore, potior in iure, de sorte que ce qui arrive en premier au greffe et est enregistré (l'usufruit de 2022 présenté le 3 février 2023), prévaut sur les autres droits (en l'occurrence, un usufruit constitué dans un acte sous seing privé en 1986 et présenté à l'enregistrement le 9 février 2023 sur la base d'un acte d'élévation à l'état de chose publique).

7.- TABLEAU DES RÈGLES DE NATIONALITÉ ET D'ÉTAT CIVIL

En annexe (ICI) un document intéressant qui comprend un tableau des règlements sur la nationalité et l'état civil, où l'on peut trouver des liens vers des règlements et des résolutions de la direction générale sur divers sujets tels que l'état civil, les certifications, le régime économique du mariage, etc.

8 - SERMENT DE NATIONALITÉ. DIVERSES QUESTIONS À PRENDRE EN COMPTE

En annexe (ICI) Circulaire de la DG concernant la compétence du bureau d'état civil spécifique où la déclaration d'option pour la nationalité espagnole, ainsi que le serment ou la promesse, doivent être formalisés. Elle établit que le bureau d'état civil du lieu de résidence du demandeur est compétent.

Il est également joint (ICI) Circulaire du Directeur Général de la Sécurité Juridique et de la Foi Publique, qui détermine l'inopportunité d'accorder des certificats de nationalité assermentée lorsque des indices sont détectés que le demandeur a effectué des actes incompatibles avec la bonne conduite civique (comme, par exemple, le fait que le demandeur soit incarcéré dans un centre pénitentiaire).

9 - LA CONTESTATION JUDICIAIRE DES QUALIFICATIONS NÉGATIVES. SERVICE AUQUEL ON PEUT RECOURIR EN TANT QU'OFFICE NOTARIAL

En annexe (ICI) un document d'information du Conseil Général des Notaires, à travers lequel, un service disponible aux Notaires, pour pouvoir faire appel judiciairement des notations négatives (ou aussi des Résolutions de la DGSJFP) qui peuvent impliquer un intérêt corporatif pour les Notaires, est fait connaître.

Ainsi, dans le cas où l'employé est confronté à une notation négative qu'il considère comme pouvant affecter l'ensemble de l'office notarial, il peut évoquer cette possibilité avec le notaire, ce qui peut être demandé par le biais des canaux indiqués dans le document ci-joint.

10.- L'ENREGISTREMENT RECOMMANDÉ DES DÉCLARATIONS PRÉALABLES À LA SIGNATURE D'UN ACTE DANS LEQUEL UNE PERSONNE HANDICAPÉE EST IMPLIQUÉE.

La circulaire informative 3/2021 du 27 septembre de la Commission Permanente du Conseil Général du Notariatpropose que, préalablement à l'exécution d'un acte dans lequel des personnes handicapées sont impliquées, un registre des manifestations soit établi, dans lequel seront consignées les circonstances susceptibles d'influencer l'exécution de l'acte juridique en question. Ce registre peut comprendre, entre autres, les circonstances suivantes

  • Déclarations de la personne handicapée elle-même, par exemple une déclaration de la personne handicapée reconnaissant qu'elle vend à un prix inférieur à celui du marché pour répondre à un besoin particulier ou pour des raisons de commodité, ou les raisons pour lesquelles elle renonce à un héritage particulier.
  • Déclarations des personnes qui assistent la personne handicapée dans l'exercice de sa capacité. par exemple, la déclaration du tuteur de fait, de l'avocat, de l'accompagnateur, etc., indiquant qu'il a recommandé à la personne handicapée d'accorder un acte de vente parce que cela est nécessaire pour sa subsistance et son entretien futurs, ou pour régler des dettes en suspens.

Ce certificat est un complément indispensable à l'évaluation de la capacité notariale et apporte clarté et sécurité en cas de litiges futurs et de réclamations éventuelles. Il est recommandé que la personne handicapée ou son assistant soit la personne qui demande le certificat.

11.- LE REGISTRE CENTRAL DES TITRES DE PROPRIÉTÉ EST CRÉÉ.

Décret royal 609/2023, du 11 juillet, portant création du Registre central des titres de propriété immobilière. Décret royal 609/2023, du 11 juillet, portant création du Registre central des propriétés immobilières. Ce registre doit être consulté par toutes les parties tenues par la loi de contrôler le blanchiment d'argent, y compris les notaires. Toutefois, jusqu'à ce que les données soient transférées à ce registre, pour lequel un délai de 9 mois est accordé, le décret royal établit que les sources traditionnelles doivent continuer à être utilisées (la base de données du bénéficiaire effectif via Signo).

juillet 2023

1.- NOUVEAU CONGÉ RÉMUNÉRÉ DE 15 JOURS CIVILS POUR LES PARTENAIRES NON MARIÉS

Le décret-loi royal 5/2023 est publié au BOE et entre en vigueur (ICI vous pouvez le consulter), en vertu duquel un congé rémunéré de 15 jours calendrier est reconnu pour le fait de devenir (et de s'enregistrer) comme couple stable. Tous les couples stables qui forment désormais un partenariat stable peuvent en être informés, afin de pouvoir bénéficier de ce nouveau congé.

2.- NOUVEAU REGLEMENT SUR LES MODIFICATIONS STRUCTURELLES DES SOCIETES COMMERCIALES

Le décret-loi royal 5/2023 susmentionné (ICI vous pouvez le consulter) a abrogé l'ancienne loi 3/2009, du 3 avril, relative aux modifications structurelles des sociétés commerciales (transformation, fusion, scission, transfert global d'actifs et de passifs, etc.) ). Ainsi, le nouveau régime juridique des modifications structurelles se trouve désormais dans le décret-loi royal 5/2023 susmentionné. Il convient d'en tenir compte lorsqu'un dirigeant prépare l'une de ces opérations (il doit consulter le nouveau règlement et adapter les citations légales au nouveau texte réglementaire).

3.- LES JUGEMENTS DE DIVORCE DES ÉTRANGERS, AVEC ATTRIBUTION DE BIENS IMMOBILIERS, DOIVENT ÊTRE ENREGISTRÉS DANS LE REGISTRE CENTRAL DE L'ÉTAT CIVIL.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 13 juin 2023 (BOE du 10 juillet 2023).. Selon cette résolution, et à titre de résumé, la DG détermine que, dans le cas d'un divorce (D'ÉTRANGERS dont le mariage n'est pas inscrit au registre civil espagnol), si dans la sentence un bien est attribué à l'un des ex-époux, pour l'inscrire au registre foncier, il est nécessaire que, auparavant, ladite sentence de divorce soit inscrite au registre civil central.

4 - ENREGISTREMENT DES BIENS ET PRIORITÉ IN TEMPORE. PARFOIS OUI, PARFOIS NON, CE QUI EST DÉPOSÉ PLUS TARD A PRIORITÉ SUR LES DOCUMENTS DÉPOSÉS PLUS TÔT.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 15 juin 2023 (BOE du 10 juillet 2023).. D'après celle-ci, et en guise de résumé, la DG résout un cas curieux :

  • CV + PH est signé et soumis à l'enregistrement, qualifié avec des défauts rectifiables.
  • Une correction est présentée et , alors que l'inscription est toujours en vigueur (c'est-à-dire que les VC + PH n'ont pas encore été enregistrés), le registre foncier reçoit un ordre de l'AEAT avec une interdiction d'aliéner le bien, en raison de dettes fiscales.
  • Le greffier qualifie négativement le CV + PH (soumis avant l'ordonnance) pour des raisons d'ordre public.
  • Le notaire a fait appel et la DG lui a donné raison, estimant que si l'ordonnance provenait d'une procédure administrative dans laquelle la validité civile de l'acte juridique n'était pas remise en cause (rappelons les dettes fiscales), la qualification négative n'était pas applicable, puisque le CV + PH avait été présenté préalablement dans le registre (prior in tempore potior in iure).
  • Toutefois, la DG nous rappelle que si l'injonction a été émise dans le cadre d'une procédure pénale où la validité de l'entreprise (par exemple, une fraude présumée à la CV) est remise en question, la suspension de l'enregistrement (même si l'injonction est ultérieure) serait appropriée, pour des raisons d'intérêt général/d'ordre public.

5. RIEN NE PEUT ÊTRE ENREGISTRÉ EN FAVEUR D'UNE SOCIÉTÉ DONT LE CIF A ÉTÉ RÉVOQUÉ.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 16 juin 2023 (BOE du 10 juillet 2023).. Selon cette résolution, et en guise de résumé, la DG détermine que, dans le cadre d'une vente et d'un achat, si le numéro de TVA de la société acquéreuse a été révoqué, l'acquisition ne peut pas être enregistrée en sa faveur. Il est important de garder à l'esprit et de ne jamais oublier, lorsqu'il s'agit d'une entreprise, de consulter la base de données existante en la matière.

6.- IL EST POSSIBLE DE RÉDUIRE LE CAPITAL SOCIAL EN DESSOUS DE 3 000 EUROS DANS UNE SOCIÉTÉ EXISTANTE.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 13 juin 2023 (BOE du 10 juillet 2023).. Selon cette résolution, et à titre de résumé, la DG résout le cas curieux suivant :

  • 3.000 euros, effectue une réduction de capital, à la suite de laquelle le montant du capital social qui en résulte devient inférieur à 3.000 euros.
  • Le greffier suspend l'inscription car il considère que ce chiffre est inférieur au minimum légal, car il considère que les SL avec un capital inférieur à 3.000 euros ne sont possibles qu'au moment de la constitution.
  • La DG révoque la qualification du greffier, considérant qu'il est effectivement possible d'effectuer une réduction de capital dans une SL aboutissant à un capital social inférieur à 3 000 euros.

7.- AUGMENTATION DU CAPITAL SOCIAL ET DROITS DE SOUSCRIPTION PRÉFÉRENTIELS. LE TEMPS DOIT ÊTRE RESPECTÉ

Suite à une transaction formalisée chez le notaire, il est rappelé que dans le cadre d'une augmentation de capital d'une société, le droit de préemption des actionnaires sur les augmentations de capital naît à partir de la publication de l'offre de souscription des nouvelles actions dans le Journal Officiel du Registre du Commerce, ou de l'avis écrit à chaque actionnaire. La souscription peut être effectuée par les actionnaires dans le délai fixé par l'assemblée générale, qui ne peut être inférieur à un mois à compter de la publication ou de la communication.

Ces délais doivent donc être pris en compte et respectés lors de la formalisation de ce type d'opération (ainsi, il n'est pas possible que la souscription des nouvelles actions ait lieu lors de la même assemblée que la résolution, sauf si tous les actionnaires ont assisté à l'assemblée).

8 - LA RESPONSABILITÉ CIVILE DU NOTAIRE. IL EST TRÈS IMPORTANT D'EN TENIR COMPTE AFIN D'ÉVITER CE TYPE D'ERREUR.

Vous trouverez ci-joint un lien vers un article doctrinal intéressant (ICI) dans lequel la responsabilité civile du notaire public est analysée. Une section particulièrement intéressante contient des détails sur des cas spécifiques (par exemple, omission de charges, procurations insuffisantes, manque d'informations concernant les effets fiscaux de l'exécution, etc.)

Il est fortement recommandé à tous les employés de l'étude notariale de lire l'article et ces cas spécifiques afin d'éviter de commettre de telles erreurs et la responsabilité qui en découle.

9 - L'ENREGISTREMENT À L'ÉTAT CIVIL ET LA PRESTATION DE SERMENT DE NATIONALITÉ ET LES MARIAGES NOTARIÉS. POINTS IMPORTANTS À PRENDRE EN COMPTE

Vous trouverez ci-joint un document de la Direction générale de la sécurité juridique et de la foi publique(voir PDF joint à ce courriel) qui clarifie diverses questions relatives, surtout, à la documentation que doivent présenter les intéressés dans la déclaration sous serment de nationalité et dans la procédure de mariage devant notaire, ainsi que des aspects relatifs à la procédure à prendre en compte tant pour l'octroi de la nationalité que pour le mariage.

Juin 2023

1.- STATUTS. LA CLAUSE STATUTAIRE PERMETTANT L'ENVOI DE LA CONVOCATION AUX ACTIONNAIRES PAR COURRIER ORDINAIRE (SANS ACCUSÉ DE RÉCEPTION) N'EST PAS VALABLE :

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 10 mai 2023 (BOE du 1er juin 2023).. En conséquence, et à titre de synthèse, la DG rappelle que (dans le cadre de la constitution d'une SL), la clause statutaire permettant l'envoi de la convocation aux associés par courrier simple (sans accusé de réception) n'est pas recevable, car pour que la convocation soit valable, le système d'envoi doit permettre de vérifier la réception de la convocation par le destinataire.

2.- DANS L'ACTE DE VENTE EXTRAJUDICIAIRE D'UN BIEN HYPOTHÉQUÉ, IL EST NÉCESSAIRE DE DONNER UNE NOTIFICATION FIABLE DE L'EXÉCUTION AUX DÉTENTEURS DE CHARGES SUBSÉQUENTES :

Ci-joint la résolution de la DGSJFP du 11 mai 2023 (BOE du 1er juin 2023). Cas de forclusion extrajudiciaire d'un bien hypothéqué, en l'étude d'un notaire, en présence d'une condition résolutoire postérieure à l'hypothèque au profit d'une société. La procédure de forclusion est notifiée à la société par lettre recommandée avec accusé de réception, mais l'envoi est négatif, après quoi l'acte est délivré. La DG, s'alignant sur la thèse du greffier, ne l'accepte pas, car elle considère que lorsque l'exécution extrajudiciaire d'un bien hypothéqué est formalisée par un acte, il est nécessaire de notifier de manière fiable la procédure à tous les titulaires de charges ou de droits postérieurs à l'exécution de l'hypothèque, de sorte que si l'on décide d'envoyer la notification de la procédure par lettre recommandée avec accusé de réception, et que sa remise au destinataire est négative, il convient de procéder à une notification personnelle, par le notaire, au moyen d'un acte de notification (art. 202 du règlement notarial).

3 - RECTIFICATION D'UNE SUPERFICIE DE PLUS DE 10 %. IL N'EST PAS POSSIBLE DE L'ENREGISTRER "PETIT À PETIT" :

Ci-joint la résolution de la DGSJFP du 12 mai 2023 (BOE du 1er juin 2023). Un acte est accordé pour la rectification de la taille de la propriété, par la"méthode simplifiée" de l'article 201.3 de la loi sur les hypothèques(pour les différences ne dépassant pas 10%), mais en analysant les mètres carrés indiqués dans le registre et les mètres déclarés maintenant (de 9 403 à 10 377), on constate que la différence est supérieure à 10%. Le greffier suspend l'enregistrement et, par la suite, le notaire présente un acte de rectification demandant que seul l'excédent des mètres carrés soit enregistré jusqu'à ce que les 10 % soient atteints. Le greffier donne à nouveau une qualification négative et la DG, s'alignant sur le greffier, confirme que cela n'est pas possible, car il n'est pas possible d'enregistrer une rectification "au coup par coup" ou "fragmentaire" de la superficie du terrain, de sorte que si elle est supérieure à 10 %, il faut utiliser la procédure ordinaire de l'article 201.1 de la loi sur les hypothèques et non la procédure simplifiée de l'article 201.3.

4. MINUTATION DES "CONCEPTS MINEURS". CE QUI PEUT ÊTRE FACTURÉ ET CE QUI NE PEUT PAS L'ÊTRE :

Article intéressant du blog "justitonotario" (ICI) qui analyse une résolution de la Direction générale du 3 janvier 2023 (qui peut être consultée dans son intégralité dans un lien sur le blog susmentionné), qui résout un recours d'un particulier contre les minutes d'un notaire d'un acte de vente. En résumé, il détermine que :

  • Qu'est-ce qui est attesté et qu'est-ce qui ne l'est pas ? C'est le notaire qui décide.
  • Rapport du registre du commerce: sans objet.
  • Consultation du titulaire actuel: Oui.
  • Faces vierges des chèques: correct.
  • Incorporation dans la copie d'un folio pour la saisie des notes: correct.
  • Diligences: Doivent être enregistrées pour être minutables.
  • Exemplaires simples et accord sur la prise en charge des frais par l'acheteur : si l'acheteur prend en charge les frais, cela inclut les exemplaires nécessaires pour remplir les obligations de communication de l'entreprise formalisée.
  • Nombre de copies électroniques simples: 2 (pour les communications avec le cadastre et la mairie, respectivement).
  • Nombre de copies papier simples: 3 (pour régler respectivement le PTI, la "plusvalía" et les formalités diverses).
  • Au moment d'indiquer le nombre d'exemplaires souhaités par les concédants: Au moment de la signature.
  • Que peut-on considérer comme des témoignages ? La transcription des données de l'entreprise intervenante ; l'élaboration du formulaire nécessaire pour pouvoir effectuer la liquidation télématique ; le témoignage par demande d'information du registre ; la consultation de la titularité réelle ; la simple note du Registre ; la réception de l'IBI ; la certification cadastrale descriptive et graphique (à l'exception de la gestion du registre extra-terrestre qui est également minutable) ; les chèques accréditant les moyens de paiement ; le certificat de dettes de la communauté ; l'étiquette de la certification énergétique ou le certificat complet et en respectant ce qui est nécessaire selon les cas ; la preuve de réception de la mairie de la communication de l'article 110.6.b) et la vérification des CSV.
  • Sceau de sécurité : Oui, c'est un procès-verbal.
  • Note du greffe: Peut être un supplément (en marge du témoignage).

5.- ON NE PEUT PAS ÊTRE 2 CHOSES À LA FOIS. IL N'EST PAS POSSIBLE D'ÊTRE MEMBRE (PERSONNE PHYSIQUE) DU CONSEIL D'ADMINISTRATION D'UNE SOCIÉTÉ ET, EN MÊME TEMPS, D'ÊTRE UNE PERSONNE PHYSIQUE REPRÉSENTANT UNE SOCIÉTÉ QUI OCCUPE LE POSTE DE MEMBRE DU MÊME CONSEIL D'ADMINISTRATION :

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 23 mai 2023 (BOE du 16 juin 2023).. En conséquence, et à titre de résumé, la DG détermine que, dans un conseil d'administration de 3 membres, il n'est pas possible qu'une même personne physique occupe la fonction de membre du conseil et, en même temps, celle de personne physique représentant une société qui est également membre du conseil, car cela impliquerait que, de facto, une seule personne aurait le droit d'opposer son veto à l'adoption, ou non, de tout accord, ainsi que de pouvoir générer des situations susceptibles de conflit d'intérêts. En tout état de cause, si le conseil comptait plus de trois membres, la question serait plus discutable et le cas spécifique devrait être analysé afin de parvenir à une conclusion à cet égard.

6 - VENTE D'UN BIEN IMMOBILIER PAR UNE SOCIÉTÉ REPRÉSENTÉE PAR UN ADMINISTRATEUR DONT LA FONCTION N'EST PAS INSCRITE AU REGISTRE DU COMMERCE. EST POSSIBLE SI LE JUGEMENT DE SUFFISANCE DU NOTAIRE EST EFFECTUÉ CORRECTEMENT :

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 9 mai 2023 (BOE du 29 mai 2023).. Conformément à ces résolutions, et en guise de résumé, la DG réitère sa doctrine déjà consolidée et détermine que, dans le cas d'une SL vendant un bien immobilier, représentée dans la vente et l'achat par son administrateur, sans que la position soit encore enregistrée, il est possible de formaliser l'opération si le jugement notarié de suffisance est effectué correctement . En particulier, l'acte doit contenir toutes les circonstances requises par la loi pour que la nomination de l'administrateur soit considérée comme valide :

  1. La résolution de l'assemblée générale dûment convoquée.
  2. Acceptation de la nomination,
  3. La notification ou le consentement, selon le cas, des titulaires des sièges précédents.

7.- MODIFICATION DU REGLEMENT DU REGISTRE DU COMMERCE POUR L'ADAPTER A LA LEGISLATION DE L'UNION EUROPEENNE SUR LES PROCESSUS NUMERIQUES

ICI vous pouvez consulter la réforme susmentionnée du règlement du registre du commerce, publiée au Journal officiel de l'État du 14 juin. Basé sur la même, comme aspects clés :

  • Un identifiant unique européen (EUID) doit être attribué à toutes les sociétés à responsabilité limitée et à toutes les succursales, ce qui leur permettra d'être identifiées de manière unique grâce à un système d'interconnexion de tous les registres du commerce de l'UE.
  • La possibilité de créer et de fermer des succursales par voie télématique/en ligne est prévue.
  • Son entrée en vigueur est retardée d'un an à compter de la publication au BOE de la loi 11/2023 (soit le 9 mai 2024).

mai 2023

1.- RENONCIATION À L'HÉRITAGE DES MINEURS ET CONFLIT D'INTÉRÊTS. ASPECTS À PRENDRE EN COMPTE :

Je joins la résolution de la DG du droit, des personnes morales et de la médiation de la Generalitat de Catalunya, datée du 20 février 2023 (DOGC du 2 mars 2023). Conformément à cette résolution, et en guise de résumé, la DG nous rappelle que dans la renonciation à un héritage en faveur de mineurs, la règle générale est qu'elle doit être formalisée dans un acte public par les parents, avec une autorisation judiciaire (art. 236-27 CCCat) ou, alternativement, par les deux parents les plus proches (art. 236-30 CCCat). En cas de conflit d'intérêts de l'un des parents, la renonciation est faite par l'autre parent avec le consentement des deux proches. Si le conflit d'intérêts affecte l'un des deux parents, il doit s'abstenir ou, le cas échéant, le parent successif doit être appelé à le remplacer.

2 - LE CADASTRE. LES NOTES SIMPLES NE PEUVENT ÊTRE DEMANDÉES NI PAR COURRIER ÉLECTRONIQUE NI PAR LE BIAIS D'UN DOCUMENT SOUMIS PAR VOIE TÉLÉMATIQUE :

Ci-joint les résolutions de la DGSJFP du 27 mars 2023 (BOE du 18 avril 2023) et du 28 mars 2023 (BOE du 18 avril 2023). En conséquence, et en guise de résumé, la DG nous rappelle que les notes simples ne peuvent être demandées ni par courriel, ni par le biais d'une demande soumise dans un document via le système de dépôt télématique de documents du greffe. La voie ordinaire est le portail télématique de Registradores.org ou le téléfax dans le cas de notes continues de l'office notarial.

3 - CESSION D'UN BIEN EN ÉCHANGE D'UNE RENTE VIAGÈRE GARANTIE SOUS CONDITION SUSPENSIVE ET D'UN DROIT RÉEL D'HYPOTHÈQUE. VOUS NE POUVEZ PAS HYPOTHÉQUER CE QUI NE VOUS APPARTIENT PAS ENCORE :

Je joins la Résolution de la DGSJFP du 28 mars 2023 (BOE du 18 avril 2023). Selon celle-ci, et en guise de résumé, la DG rappelle qu'on ne peut hypothéquer ce qui n'est pas encore à soi. La cession d'un bien immobilier en échange d'une rente est formalisée dans un acte authentique. Le cédant (une personne âgée) cède le bien à un tiers (le cessionnaire) en échange d'une rente. Le transfert est formalisé avec une condition suspensive, de sorte que le transfert de propriété aura lieu lorsque le cessionnaire prouvera qu'il a payé la rente convenue dans son intégralité (il est entendu qu'au décès du cédant). En outre (pour garantir que les personnes tenues de payer la pension la paieront), le cessionnaire constitue une hypothèque sur ledit bien, en faveur du cédant, à titre de garantie supplémentaire pour le paiement de la rente viagère. L'inscription de l'hypothèque est refusée car la condition suspensive n'est pas encore réalisée, de sorte que les cessionnaires n'ont pas encore acquis le titre de propriété du bien (condition suspensive en cours de réalisation) et ne peuvent donc pas hypothéquer quelque chose qui ne leur appartient pas encore.

4 - L'HYPOTHÈQUE ET LE DOMICILE AUX FINS DE LA NOTIFICATION. IL NE PEUT S'AGIR D'UNE ADRESSE À L'ÉTRANGER :

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 30 mars 2023 (BOE du 18 avril 2023). En application de celle-ci, et à titre de synthèse, la DG rappelle que lors de la formalisation d'un droit réel hypothécaire, l'acte doit indiquer une adresse du débiteur aux fins des notifications et assignations, qui doit être située en Espagne, de sorte qu'il n'est pas admissible d'indiquer une adresse du débiteur à l'étranger à ces fins.

5 - ACTE D'EXTINCTION D'UNE SOCIÉTÉ STABLE ET DE DISSOLUTION D'UN CONDOMINIUM (APPARTEMENT EN COMMUN). L'ACTE PEUT ÊTRE ACCORDÉ AVEC DES ENFANTS MINEURS SI AUCUN ACCORD CONCERNANT LES ENFANTS N'EST INCLUS DANS L'ACTE :

Je joins la résolution de la DG du droit, des personnes morales et de la médiation de la Generalitat de Catalunya du 19 avril 2023 (DOGC du 24 avril 2023). Conformément à cette résolution, et en guise de résumé, la DG détermine que lorsqu'il y a un couple stable avec des enfants et un logement en commun, lorsque le couple stable s'éteint en raison de la cessation de la cohabitation, même s'il y a des enfants mineurs, ils peuvent formaliser l'extinction du couple stable dans l'acte et convenir dans le même de la dissolution de la copropriété de la propriété qu'ils avaient en commun. Toutefois, cela ne sera possible que si l'acte de cessation du couple stable ne comporte pas de mesures affectant les enfants, telles qu'une convention, un plan parental, une pension alimentaire ou un régime de visite (auquel cas, logiquement, une autorisation judiciaire serait nécessaire).

6 - ACTE DE DIVISION MATÉRIELLE D'UN ÉLÉMENT PRIVÉ D'UN BIEN SOUMIS AU RÉGIME HORIZONTAL DES BIENS : SEULE LA MAJORITÉ SIMPLE EST REQUISE :

Je joins la résolution de la DG du droit, des personnes morales et de la médiation de la Generalitat de Catalunya, datée du 5 mai 2023 (DOGC du 15 mai 2023). Selon cette résolution, et en guise de résumé, la DG détermine que dans le cas d'un immeuble ancien avec une division horizontale "singulière" (divisé en 4 entités, dont l'une comprend 13 appartements susceptibles d'une utilisation individualisée), si le règlement ne le permet pas expressément, l'immeuble doit être divisé en 4 entités, dont l'une comprend 13 appartements susceptibles d'une utilisation individualisée, si les statuts ne le permettent pas expressément (auquel cas aucun accord de l'assemblée générale ne serait nécessaire), il est possible de formaliser une division matérielle de cette entité qui comprend ces 13 appartements, afin de créer 13 propriétés enregistrées indépendantes, avec seulement une résolution de l'assemblée générale approuvée à la majorité simple étant nécessaire (c'est-à-dire qu'un accord avec des majorités qualifiées de 4/5 ne serait pas nécessaire).

7.- ACTE DE RECTIFICATION D'ERREUR (DE SURFACE) DANS LA DESCRIPTION D'UN BIEN (ÉLÉMENT PRIVÉ) SOUMIS AU RÉGIME HORIZONTAL DE PROPRIÉTÉ. AUCUNE DÉCLARATION DE TRAVAUX DE CONSTRUCTION ANCIENNE ET NOUVELLE PAR LA COMMUNAUTÉ DES PROPRIÉTAIRES N'EST REQUISE :

Je joins la résolution de la DGSJFP du 18 avril 2023 (BOE du 8 mai 2023). Selon cette résolution, et en guise de résumé, la DG résout un cas dans lequel une surconstruction, enregistrée avec une surface utile de 47,51 mètres, est rectifiée à 97 mètres (car en réalité il s'agissait de la surface réelle et correcte), au moyen d'un acte accordé par le propriétaire enregistré de la propriété, sur la base d'une certification cadastrale et graphique et d'un rapport d'architecte (qui accréditent qu'il s'agit d'une erreur et que cet appartement a cette surface depuis le moment de la construction), ainsi qu'au moyen d'une résolution du Conseil (adoptée à l'unanimité) qui consente à cette rectification. Dans ce cas, la DG confirme que cet acte est suffisant pour enregistrer la modification de la superficie de l'appartement, sans qu'il soit nécessaire d'établir un acte de déclaration d'ancienne nouvelle construction, de la part de la communauté des propriétaires, lorsque la description dudit élément est rectifiée.

8.- LORSQUE, DANS UNE SUCCESSION, IL EXISTE UN DROIT DE TRANSMISSION, JE SAIS QUE L'ACCORD DE TOUS LES INTÉRESSÉS À L'HÉRITAGE EST REQUIS POUR LA DÉLIVRANCE D'UN LEGS :

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 19 avril 2023 (BOE du 8 mai 2023). Selon cette résolution, et à titre de synthèse, la DG rappelle que, dans le cadre du droit de mutation, et sur la base de l'article 1006 du Code civil, toute opération visant à diviser l'héritage auquel le cédant est appelé doit être consentie par tous ceux qui sont intéressés à la succession de ce dernier (y compris ses ayants droit légitimés). Il s'agit d'un cas où deux défunts, dans leur testament, désignent leurs six enfants comme héritiers (avec substitution vulgaire en faveur de leurs descendants respectifs) et, de même, ordonnent en faveur de trois de leurs enfants des legs de biens immobiliers. Par la suite, l'un de ces enfants est décédé, laissant une veuve et trois enfants (petits-enfants du premier défunt). Un acte de délivrance du legs est consenti par les héritiers (enfants du couple décédé) ainsi que par les héritiers réservataires (petits-enfants), mais l'épouse veuve du fils décédé n'intervient pas, ce que la DG interprète comme étant nécessaire, étant donné qu'elle est intéressée à la succession.

9.- IL SERA BIENTÔT POSSIBLE DE DÉLIVRER DES ACTES PAR VOIE ÉLECTRONIQUE :

Vous trouverez ci-joint un lien vers l'article récemment publié dans El Periódico (ICI) où les nouveautés dérivées de la loi 11/2023 sont expliquées succinctement. Sur la base de cette loi, il sera bientôt possible (à la fin du mois de novembre, la vacatio legis de 6 mois expire) de délivrer certains documents publics par voie télématique, c'est-à-dire sans la présence physique du client dans l'étude du notaire. Le personnel sera dûment informé de l'évolution de la mise en œuvre pratique de cette mesure.

avril 2023

1.- LES CLIENTS PEUVENT S'IDENTIFIER DEVANT UN NOTAIRE AU MOYEN D'UN PERMIS DE CONDUIRE VALIDE DU ROYAUME D'ESPAGNE :

Je joins la résolution de la DGSJFP du 16 janvier 2023 (BOE du 14 février 2023). Selon cette résolution, et en guise de résumé, la DG permet à une personne se présentant devant un notaire de s'identifier au moyen d'un permis de conduire espagnol en cours de validité, bien que cette ressource doive être utilisée de manière subsidiaire ou complémentaire. Cela signifie qu'en règle générale, dans tous les cas, l'identification des Espagnols doit se faire au moyen d'un passeport ou d'une DNI (carte nationale d'identité espagnole). Toutefois, à titre subsidiaire, le permis de conduire peut également être accepté, car il s'agit d'un document officiel délivré par une autorité publique, avec une photographie et une signature, qui a des effets d'identification.

2. LE CONSENTEMENT DES NOUVEAUX PROPRIÉTAIRES D'UN BIEN SOUMIS À UN RÉGIME DE PROPRIÉTÉ HORIZONTALE EST NÉCESSAIRE POUR INSCRIRE AU REGISTRE FONCIER LES ACCORDS ADOPTÉS AVANT LEUR ACHAT ET QUI N'ONT PAS ÉTÉ ENREGISTRÉS.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 31 janvier 2023 (BOE du 20 février 2023).. Selon cette résolution, et en guise de résumé, la DG rappelle qu'en règle générale, si une communauté de propriétaires adopte une résolution soumise à l'enregistrement au registre foncier et que, par la suite, avant l'enregistrement de cette résolution, il y a des changements de propriété dans des éléments privés, pour parvenir à l'enregistrement de cette résolution, les nouveaux propriétaires doivent donner leur consentement. Toutefois, dans ce cas précis, étant donné qu'il s'agit d'un héritage, la DG applique le principe de la succession universelle (article 661 Cc) et autorise l'enregistrement de l'accord.

3.- DANS LE CADRE D'UNE SUCCESSION, LA SÉPARATION DU MARIAGE DOIT ÊTRE PROUVÉE DE MANIÈRE FIABLE POUR PRIVER LE CONJOINT SURVIVANT DE SES DROITS SUCCESSORAUX SUR LA PART RÉSERVATAIRE.

Je joins la Résolution de la DGSJFP du 24 janvier 2023 (BOE du 14 février 2023). Selon celle-ci, et à titre de synthèse, la DG rappelle que, dans le cadre d'une acceptation d'héritage, pour pouvoir formaliser l'héritage sans le conjoint légitime survivant (du fait de la séparation des époux), il est nécessaire d'attester de la séparation (par consentement mutuel dans un acte public / décision judiciaire de séparation ou de divorce / par ratification de l'époux qui ne participe pas au partage).

4.- LES PRÉCAUTIONS À PRENDRE EN COMPTE DANS LE JUGEMENT DE SUFFISANCE LORSQU'UNE PROCURATION PRÉVENTIVE EST UTILISÉE EN PRÉVISION D'UNE PERTE DE CAPACITÉ.

Je joins la Résolution de la DGSJFP du 4 novembre 2022 (BOE du 2 décembre 2022). En conséquence, et en guise de résumé, la DG détermine que pour pouvoir utiliser une procuration préventive en prévision de la perte de capacité (du type qui ne prend effet qu'une fois que la perte de capacité a été accréditée, pas avant), un jugement de suffisance générique n'est pas suffisant comme dans tout type de procuration, mais des exigences supplémentaires seront exigées, à savoir : un certificat médical à jour est requis, indiquant la date, l'auteur, l'objet et un jugement explicite du notaire selon lequel le mandant se trouve dans la situation de soutien décrite pour que la procuration prenne effet (et même, en cas de doute, un rapport d'expert peut être requis, qui sera évalué dans un acte notarié séparé ou, si nécessaire, en ajoutant la comparution du mandant afin d'évaluer sa situation de besoin sur place).

5. LES DÉCISIONS JUDICIAIRES AFFECTANT LA CAPACITÉ DE LA PERSONNE DOIVENT ÊTRE INSCRITES AU REGISTRE CIVIL AFIN QUE LES ACTES QUI EN DÉCOULENT AIENT ACCÈS AU REGISTRE DE LA PROPRIÉTÉ.

Je joins la Résolution de la DGSJFP du 3 janvier 2023 (BOE du 9 février 2023). Selon celle-ci, et à titre de synthèse, la DG rappelle que la décision de justice affectant la capacité d'une personne, en plus d'être définitive, doit être inscrite au registre civil. Sans cette exigence, l'acte effectué par le représentant ne pourra pas accéder au Registre foncier.

6.- LORSQUE LE RÉGIME ÉCONOMIQUE DU MARIAGE EST INDIQUÉ DANS UN ACTE, IL FAUT PRÉCISER S'IL EST LÉGAL OU CONVENTIONNEL.

Je joins la résolution de la DGSJFP du 20 décembre 2022 (BOE du 3 février 2023). Selon celle-ci, et à titre de synthèse, la DG rappelle que lors de l'indication du régime économique du mariage, il est nécessaire de déterminer dans l'acte si le régime matrimonial économique est légal ou conventionnel (car s'il est conventionnel, des règles spécifiques de gestion et de disposition peuvent avoir été prévues, différentes des règles génériques prévues par le régime légal du Code). En outre, s'il s'agit d'un régime convenu ou conventionnel, il faut en apporter la preuve au notaire en lui présentant l'acte authentique dont découle le régime économique conventionnel (contrats de mariage) avec les détails de l'enregistrement dans le registre civil compétent. La preuve peut également être apportée au moyen d'un certificat de mariage délivré par le bureau d'état civil, en marge duquel doit figurer la mention de la conclusion du contrat de mariage dans lequel le régime matrimonial conventionnel est convenu, le jour de la conclusion, le notaire habilité et le numéro du protocole.

7.- LA NÉCESSITÉ POUR LE NOTAIRE DE MENTIONNER EXPRESSÉMENT DANS LE JUGEMENT DE SUFFISANCE NOTARIALE LA MISE EN GARDE CONTRE L'AUTO-CONTRAT ET/OU LE CONFLIT D'INTÉRÊTS.

Vous trouverez ci-joint la résolution de la DGSJFP du 9 mars 2023 (B.O.E. 27 mars 2023). Dans cette intéressante résolution, la DG rappelle une fois de plus sa doctrine en matière de suffisance notariale et de jugement auto-contractuel, en ce sens que des précautions doivent être prises lorsqu'il y a un acte juridique consenti par un mandataire qui intervient à son tour en son nom et droit en tant que partie ayant des intérêts opposés à ceux de son mandant. Dans le cas qui nous est présenté dans l'arrêt, le greffier suspend l'enregistrement d'une donation dans laquelle le donateur agit à son tour comme mandataire du donataire, sans indiquer dans l'acte de donation que la procuration consentie par le donataire évite expressément la figure de l'auto-contrat et/ou du conflit d'intérêts. Le centre administratif rappelle sa doctrine déjà très réitérée selon laquelle l'article 98 de la loi 24/2001 attribue exclusivement au notaire le jugement de la suffisance de la représentation alléguée, sans que le greffier puisse exiger pour sa qualification que le document dont la représentation est dérivée soit exhibé, accompagné ou transcrit. Cependant, lorsque la figure de l'auto-contrat est impliquée, il ne suffit pas que le notaire indique son jugement de suffisance dans l'acte, mais il est également nécessaire qu'il indique clairement que l'acte authentique duquel la représentation (procuration) est dérivée inclut la réserve de l'auto-contrat".

8.- LA LOI APPLICABLE EN MATIÈRE DE RÉGIMES MATRIMONIAUX COMPORTANT DES ÉLÉMENTS INTERNATIONAUX

8.1.- LOI APPLICABLE AU RÉGIME MATRIMONIAL :

  • Le règlement (UE) 2016/1103 (ICI) s'applique à tous les mariages contractés à partir de juin 2019, ce qui est universellement applicable (même les lois non européennes peuvent être appliquées).
  • Le règlement (art. 22) permet aux époux de choisir la loi applicable à leur régime matrimonial entre celle du lieu de célébration ou celle de la nationalité de l'un des époux.
  • Validité de l'accord : Sous réserve des exigences formelles de chaque pays (ainsi, en Espagne, un acte public sera nécessaire).
  • A défautd'accord, la loi applicable est (Art. 26) : Celle de la première résidence habituelle après le mariage, celle de la nationalité commune ou celle du lien le plus étroit.
  • ‍S'applique égalementaux "partenariats enregistrés" : partenariats stables enregistrés dans un registre public.

8.2.- LOI APPLICABLE AU DIVORCE :

  • Le règlement (CE) n° 1259/2010 (ICI) sur la loi applicable au divorce s'applique, et il est également d'application universelle (même les lois non européennes peuvent être appliquées).
  • Le règlement (art. 5) permet aux époux de choisir la loi applicable au divorce entre la loi du lieu de résidence habituelle, la loi du dernier lieu de résidence habituelle, la loi de l'État dont l'un des époux est ressortissant au moment de la conclusion de la convention ou la loi du for.
  • Validité de l'accord : Sous réserve des exigences formelles de chaque pays (en Espagne, acte public d'engagement en prévision de la rupture).
  • ‍En l'absence d'accord, les critères de l'article 8 du règlement s'appliquent.
Jesús Benavides Lima
Jesús Benavides Lima
Notaire de Barcelone

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